ACTION EFFECTUEE PAR (Vanja) ϟ Lance une flèche entre les deux yeux du Jötun

ACTION EFFECTUEE PAR (Vali Lokison) ϟ lancer une boule de feu sur un Jotun

Tout cela était comme dans un rêve et elle peinait à sortir de sa rêverie en dépit de la menace qui pesait et de la présence de Sigurd à ses côtés qui lui brailla des ordres qu’elle n’entendit pas ou qu’elle refusait d’écouter. Elle était comme ces insectes attirés par la lumière qui finit par les brûler, ses yeux ne pouvaient quitter le puissant Tyr et chaque fois qu’elle y parvenait, ils trouvaient le chemin vers un autre puissant et son cœur cessait de battre durant une fraction de seconde. Comment était-ce possible ? Comment ? Des mois sans réponses à leurs prières et à leurs sacrifices et voilà qu’ils débarquaient de nulle part ? Cela avait de quoi la mettre en rage, du moins si elle parvenait à tenir ce sentiment assez longtemps pour chasser cette béatitude insupportable qui la rendait inapte au combat. Elle se fit violence et trouva le moyen de rentrer chez elle pour tenter d’obéir à la requête de son ami et faisant hurler les petits au passage. « Ce n’est que moi ! » leur répondit-elle avant de trouver de quoi enflammer des torches, les jambes tremblantes. Elle se serina des conseils pendant de longues secondes avant de se calmer, elle laissa son arc de côté, elle était davantage habile avec son épée et ressortir aussi sec avec deux torches, tendant l’une d’elle à Sigurd puis finalement les deux, le regardant s’éloigner vers la ligne d’archers n’ayant pas le temps de s’en préoccuper alors qu’une de ces choses se dirigeait vers elle. Un drôle de sourire se ficha sur les lèvres de la brunette alors que la peur lui donnait envie de hurler, ce qu’elle fit mais seul un cri de rage lui échappa alors qu’elle dégainait. Elle tenta d’enfoncer son épée à maintes reprises, sans grand succès puis battit en retrait pour tenter de rejoindre la masse de combattants un peu plus loin sur la place, si elle éloignait cette chose de sa maison, les enfants seraient en sécurité. Elle recula habilement, veillant à ne pas tomber et se mettre en position de faiblesse. Elle regretta amèrement de ne pas avoir conservé une de ces fichues torches alors que son épée paraissait particulièrement inutile et presque participer à sa propre destruction. Une fois près d’un archer, elle lui arracha son flambeau des mains avec brusquerie et la jeta sur le jötun qui se mit à hurler alors qu’elle abattait son épée avec un acharnement certain, son bras blessé la faisant atrocement souffrir et rendant ses cris de rage plus puissants et vibrants. « Saleté de monstre increvable ! » crachait-elle entre ses dents. Elle se battait aux côtés des plus grands dieux et valkyries et avait la malchance d’être blessée, elle aurait adoré montrer le meilleur d’elle, tant pis, elle ferait de son mieux même si ça semblait dérisoire. Une crinière blonde attira son attention et un faible sourire naquit au coin de ses lèvres. Svanhild. Elle leur rendrait hommage à tous plus tard mais son cœur battait plus fort alors que sa poitrine était gonflée d’orgueil. Quelle grande et belle journée pour mourir ! Son moment d’inattention manqua de lui coûter la vie, heureusement près d’elle se trouvait quelqu’un de plus alerte qui lui épargna une mort certaine.

ACTION EFFECTUEE PAR (Dagmar Gerulfdottir) ϟ Tenter de mettre le feu à un jötun

Ces êtres n’étaient pas faciles à terrasser. J’avais l’impression que cela relevait du majestueux lorsqu’un corps bleu tombait au sol. Malheureusement, celui-ci étaient plus recouverts de mortels, soldats et d’Einherjars que de Jötuns. Nous étions bien loin de la victoire et j’espérais que la bravoure des mortels surpasse leur fatigue physique bien plus rapide à venir que nous autres. Le Dieu de la guerre félicita mon geste et mon combat n’en fut que plus enhardis par la fierté. Montant sur un tonneau de bois, je lançais plusieurs flèches près d’un Jötun avant qu’il se concentre sur moi plutôt que d’innocents mortels qui ne semblaient pas apte à prendre les armes. Je rencontrais le regard d’une consoeur qui beugla des ordres auxquelles je répondis rapidement. Tandis qu’elle s’occupait du géant, j’allais près des mortels pour les guider vers une maison. Mettez-vous à l’abri, allez dans les bois s’il le faut. » Une petite fille semblait affolée et je me penchais vers elle, quitte à perdre quelques secondes essentielles pour retirer de son visage de poupon, un regard que me rappelait Gylda lorsque nous étions plus jeunes. Ne t’inquiète pas, petite fille. Nous avons Tyr avec nous, le Dieu de la Guerre et de la Justice. Le pries-tu ? » Elle eut un mouvement de tête et je pliais davantage les genoux pour saisir ses frêles épaules. Nous ferons partir ces géants de glaces, tu n’auras plus rien à craindre. Continue de prier, elles seront toujours entendues. » Elle m’offrit un sourire qui redonna encore plus de force et de vigueur dans la lutte acharnée que je menais. Quittant les mortels, je retournais sur-le-champ de bataille. Le seigneur Tyr m’interpella et sans attendre plus d’explication, je le suivis au pas de course, comprenant rapidement qu’elles étaient ses intentions. Attirer les créatures loin du village pour semer le moins de troubles possibles aux mortels. J’interpellais plusieurs de mes consœurs pendant notre course, expliquant ainsi l’idée du Dieu Tyr et elles s’empressèrent de nous suivre, attirant certainement l’attention. Que les mortels n’imaginent pas une retraite des Dieux, mais simplement une stratégie de repli pour attirer les géants. L’avantage était que Tyr semblait attiser leur envie de trophée. Me retournant pour constater de la distance que nous mettions entre les géants de glace et notre groupe, j’entendis le sifflement d’une flèche perdue certainement. Hélas, je n’eus pas le temps de me baisser qu’elle se planta dans mon épaule, me faisant pousser un cri de douleur et de rage. Chutant par ce coup, je posais une main vers la plaie qui saignait et je brisais l’extrémité de la flèche qui ressortait. Jurant entre mes dents contre le malotru qui ne savait point viser, je me redressais, oubliant la douleur que chaque geste me procurait pour mon concentrer dans ma tâche. Remarquant de la paille, j’observais le village puis les Jötuns et j’interpellais plusieurs hommes afin qu’il m’aide à construire une barrière précaire certes, mais qui empêcheraient les géants de glaces de revenir sur leur pas durant un temps. Je n’arrivais presque plus à utiliser mon bras gauche, seulement je ne voulais pas montrer la faiblesse de mon être et je faisais comme si j’allais bien. UNE TORCHE ! Il faut une torche par Odin ! »

ACTION EFFECTUÉE PAR SVANHILD ϟ Se baisser à temps pour éviter qu'une flèche ne se loge dans l'épaule

ACTION EFFECTUÉE PAR SVANHILD ϟ Faire s'embraser la barrière entre les Jötuns et le village

Les branches basses me griffent le visage quand je passe trop rapidement pour les éviter correctement. L'une d'entre elle me cingle la joue et la griffure sanglante me brûle dans le froid ambiant. Huff coure à mes côtés. Il a aboyé toute la nuit en direction de Tromso, et je savais que quelque chose clochait depuis un moment. Pensant d'abord que cette chose venait dans ma direction, j'avais bloqué ma porte et les ouvertures de ma chaumière, j'avais mis mon casque de fer et ceint mon épée, que j'avais ensuite affûté toute la nuit. J'avais patienté, de sombres pensées me venant à l'esprit. J'avais hâte de rejoindre le Grand Banquet, mais je préférerais pas mourir seul sur ma montagne. C'est dans la journée du lendemain que je vis que la menace n'était pas pour moi mais bien pour Tromso elle même. Je n'avais entendu les cris de la population s'apprétant à la guerre et à la mort qu'en m'approchant. J'avais couru à toute vitesse dans la neige, manquant de tomber plusieurs fois. Je n'avais pas eu le cœur d'attacher Huff, qui m'avait suivi. Sans doute qu'il ne servirait à rien, mais il avait voulu m'accompagner. Haletant, les muscles brûlants de fatigue, j'arrivais enfin en lisière de la forêt, pour voir la bourgade en contrebas. Ce que j'y vis me stoppa net.


Une demie douzaine de monstres, de vilains trolls bleuâtres, massacraient la foule et combattaient les guerriers. Certains étaient en feu, d'autres lardaient leurs victimes de leurs coups acérés. Le souffle me manque en contemplant l'horreur. Je vois pourtant de l'espoir. Un véritable dieu de la guerre fend la mêlée de son talent guerrier, tandis que ses suivants le talonnent, irréels. Je les identifie tout de suite pour ce qu'ils sont. Des dieux, des combattants revenus d'entre les morts, des walkyries. Aux côtés des guerriers de Tromso. Je tombe à genoux, et ferme les yeux. Les Dieux sont avec nous ! Mais quand même, ces abominables créatures...


Me surprenant moi même, ma gorge se contracte et un son coule de mes lèvres. Un rire, rauque et qui monte en puissance. Huff a aussi vu l'horreur et s'est enfui, le vieux couard. Je ris, de plus en plus fort. Pas vraiment amusé, presque hystérique. Enfin... ! Enfin la mort glorieuse que j'ai attendu et pourchassé toute ma vie se présente à moi ! Les dieux répondent aux prières, et j'ai là l'occasion unique de mourir pour eux, leur nom sur les lèvres, et de rejoindre mes ancêtres à la table d'Odin en personne. Je ris, d'une humeur sombre, assassine. Il est venu le temps du carnage. Je me relève, hilare désormais, défiant la mort et la peur qui pourtant m'étreint le cœur. Je sais que je ne suis pas de taille, même si je suis un combattant expérimenté. Je redresse mon vieux bouclier noir et bleu, et frappe de la poignée de mon épée tout contre en m'approchant du combat. Je réprime mon hilarité et mon regard se ferme. Ne reste plus que la gloire du combat et l'attente de la mort. Les dieux ont exaucé mes prières. A moi de les concrétiser. Je vois dans le flot des combats des visages connus, mais que mon esprit concentré peine à identifier. Je n'ai plus qu'une succession d'images en tête. Ma mère, ensanglantée. La lance qui dépasse du frêle corps de Gunnar. Mon père, assis contre l'arbre. Le visage de la walkyrie qui les a emmenés. Ce visage délicat, plein de compassion mais de courage, d'indépendance. Mes pas se font plus rapide alors que je rejoins la mêlée en hurlant le nom d'Odin. Je vois qu'un groupe de combattants essaie de mettre le feu à l'un de ces monstres, que j'attaque férocement, balançant un coup de toutes mes forces sur le genou d'un de nos ennemis, dans l'espoir de le faire chuter.

ACTION EFFECTUEE PAR TORBJORN BERGSTORM ϟ Torbjörn lance un coup d'épée pour faire chuter un Jötun, en direction du genou, mais le monstre le voie et pare le coup, reportant son attention sur le guerrier

Briser la glace

« -La ferme le piaf, » marmonne Einar dans son sommeil.
Le nez dans la fourrure qui le recouvre, le valeureux viking tente de poursuivre sa grasse matinée, même si les dieux semblent contre lui. Par principe, tant que sa soeur ne lui secoue pas les puces, ou le ciel lui tombe sur la tête, il dort. Il a ignoré avec talent les bruits – le fracas d'un village en train de brûler et de se faire massacrer – mais les cris rauques de son faucon commencent à lui donner mal au crâne. Il ne fait jamais ça, d'habitude, mais Einar est plus agacé qu'alerté lorsqu'il se redresse pour lui envoyer un objet dans les plumes.
Le fait qu'un géant bleu à l'air patibulaire ait à moitié arraché sa porte coupe court à ses projets : Son instinct de survie prends les commandes et 30 secondes plus tard, Einar a bondit hors de chez lui par pour tomber sur un Ragnärok miniature. Du feu. Des jotuns. Des gens inconnus, vêtus étrangement qui se battent avec une énergie surnaturelle. Enormément de cris et de sang.

« -Qu'est-ce que ? »

Il saisit la hache qu'il avait abandonné devant chez lui, trop flemmard pour la ranger soigneusement. Pas sûr que ce soit vraiment utile, mais le contact du manche en bois était rassurant. Même si ses mains tremblent et semblent prêtes à lâcher son arme. Il peut fuir, il veut fuir; la forêt n'est pas loin et il courait vite...Mais Vanja n'est pas en vue. Einar grogne, mais se met à courir vers le centre du village, vers le centre du danger. Peut-être qu'elle est en forêt, en sécurité, insouciante. Peut-être que, comme d'habitude, elle est au milieu des problèmes et entraîne son frère avec elle.

« - Vanja ! » hurle-t-il à pleins poumons.

Son regard fait le tour de la scène, sans l'apercevoir. Cela met son plan de «récupérer sa soeur et la traîner de force loin du carnage » à l'eau. Il voit des visages connus et des guerriers, des guerrières inconnues. ...le type avec qui il a bu la dernière fois à la taverne est là, et donne des ordres entre deux coups bien placés. Soudain une barrière de feu apparaît sur sa gauche, allumée par...Listalin. Près de lui se trouve une jeune femme blessée dont l'air farouche lui rappelle Ida et lui indique aimablement qu'il n'a pas intérêt à lui demander comment elle va.

Sans réfléchir, Einar oblique dans leur direction, son faucon au-dessus de sa tête; Parce qu'il est terrifié et que son coeur bat la chamade. Qu'il ne comprends rien, mais que le feu semble atteindre les géants. Que la paille en flammes est visible de loin et que peut-être Vanja est dans les parages.

« - Vanja ! »

Einar est trop occupé à regarder de tout les côtés sans cesser de courir pour voir le jotun qui se met en travers de son chemin, arme tendue. Il se jette au sol dans l'espoir de rouler, d'éviter l'attaque et continuer son chemin vers ce qu'il espère un lieu plus sûr.

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ACTION EFFECTUEE PAR (Einar Gryeldson) ϟ Lancer de dés

La manœuvre fonctionnait ; tant les mortels que les dieux tombés du ciel avaient compris mes intentions, y mettant chacun du sien afin que les jötuns soient éloignés du village déjà malheureusement bien endommagés. Je me promis alors d'aider les hommes à reconstruire leurs bâtisses, panser leurs plaies et s'occuper de leurs morts. Ce combat n'était finalement pas réellement le leur ; là où nous étions censés les protéger, nous avions amené sur leurs terres les fléaux étant les nôtres. Redoublant d'efforts afin que nos ennemis ne cessent leur avancée vers l'extérieur, je saluai l'initiative de Svanhild avant de m'occuper personnellement des jötuns. Frôlant leur peau glacée, ma hache venait entailler ci et là leur chair de gel, les énervant un peu plus. Continuant à les éloigner le plus possible, je gardai un œil sur la tentative de Svanhild et de ses consœurs, aidées par quelques mortels et autres soldats, d'établir une barrière enflammée protectrice. Cependant, l'air humide ne rendait pas la chose aisée ; après plusieurs essais peu fructueux, la paille s'embrasa enfin. M'approchant alors des flammes, j'encourageai les personnes affairées à s'occuper du feu à le maintenir en vie tout en veillant à le canaliser – réduire définitivement en cendres le village serait tant une terrible ironie qu'une véritable tragédie. De là où je m'étais placé, je pus observer la position des différents jötuns, remarquant que quelques uns d'entre eux se trouvaient encore trop prêts des abords du village à mon goût. Ordonnant à plusieurs soldats de s'en charger, j'allais retourner me charger des géants de glace se déchaînant un peu plus loin, quand je remarquai l'un d'entre eux, semblant satisfait, s'apprêter à abattre son arme sur un mortel écrasé au sol.

ACTION EFFECTUEE PAR TYR ODINSON ϟ Tente de sauver Einar de l'attaque du géant.

Me jetant sur l'humain, l'emportant ainsi dans ma propre chute, le monstre nous rata de peu et rugit férocement. Heureusement pour nous, quelques soldats nous avaient repéré et s'occupaient déjà de notre assaillant qui reculait sous leurs coups. Me relevant, je saisis le mortel par l'épaule, le mettant sur pieds d'une poigne de fer. Me saisissant de son arme, je lui confiai avant de lui adresser quelques mots, d'un ton autoritaire et enflammé par les batailles. « Tâche de ne perdre ni ton arme ni ta vie ! Et bats-toi ! » Lui accordant une tape sur l'épaule, je me jetai ensuite à nouveau dans la bataille, aidant les soldats déjà affairés à repousser notre précédent agresseur. Celui-ci battait en retraite, tentant de repérer les siens afin de mener une attaque groupée. Mais nous ne lui laissions pas l'occasion de rejoindre ses semblables ; si les jötuns arrivaient à se rassembler ou à tenter toute autre manœuvre, nos chances de réussite en seraient fortement amoindries. Nous ne pouvions les laisser faire une telle chose ; notre victoire avait beau ne pas être promise, elle commençait à s'entrevoir doucement. Si nous continuons de la sorte, nous pouvions y arriver. Il fallait juste espérer que les forces ne nous abandonneraient pas avant car les mortels étaient moins résistants et nous étions nous-mêmes affaiblis par l'absence des pommes d'or.

ACTION EFFECTUEE PAR (Vanja Gryelddóttir) ϟ Tire une flèche sur le Jötun après que Thorvald ait abattu son arme sur lui

Tombé au sol, et sa monture déjà bien trop éloignée pour songer à aller la rattraper, Yrjö se traînait tant bien que mal dans la boue. Souillé entièrement par la terre et la neige fondue, il dut faire un violent effort pour se redresser. Au dessus de lui, le Jötun le regardait d'un air menaçant, la corde toujours entre ses mains. D'un œil effaré, le thraell vit sa lourde épée se lever dans le ciel pour mieux s'affaisser violemment dans sa direction. Ses réflexes le sauvèrent, et il se jeta sur un côté, tandis que le fer s'abattait dans un bruit sinistre, pile à l'endroit où il se tenait un instant plus tôt. Au dessus de lui, le géant semblait presque sourire, trouvant presque amusant d'écraser ce petit mortel impertinent qui se croyait de taille à pouvoir l'affronter.

Mais Yrjö n'était pas seul. L'Einherjar qui l'épaulait fut très vite rejoint par d'autres, bien décidés à stopper le géant dans son avancée vers le village, et à défaut de le tuer, au moins le faire reculer. Encore à terre, le thraell profita de la diversion que lui offraient les soldats du Valhalla pour se relever. Son arc était toujours fixé sur son dos, mais son carquois complètement vide, son épée était restée accrochée à la selle de Gudbjörn, probablement aux antipodes de la bataille à présent...Tournant la tête dans tous les sens, cherchant au plus vite une solution, Yrjö aperçut la dépouille d'un homme, une hache enfoncée dans la poitrine. Sans plus de cérémonie, l'homme la retira d'un coup sec.

Au moins le poids de la lourde arme dans sa main lui redonnait-il du courage. L'envie de retourner dans la bataille.

En se retournant le plus vite possible, il vit l'Einherjar qui lui faisait signe, lui montrant le sol près de lui. Sa voix portant au dessus du vacarme de la bataille lui parvint, lui criant de retrouver l'autre bout de la corde, égaré sur le sol glissant, et de réitérer la manœuvre. Assailli de toutes parts, le Jötun était bien trop occupé à présent pour s'intéresser à l'humain, alors le finlandais s'élança dans la boue, frôlant dangereusement les pieds du géant. Parvenant à repérer la corde, il s'en saisit et rapidement, rejoignit les soldats. Humains et Einherjars étaient à présent côte à côte, les deux extrémités de la corde entourant le Jötun. Unissant leurs forces, celles des hommes plus faibles mais non moins inutiles, ils tirèrent...

ACTION EFFECTUEE PAR Yrjö Ikuinen ϟ Mortels et Einherjars essayent à nouveau de faire tomber le Jötun et de l'enflammer

Dur et fort était le géant, grande sa colère, mais insuffisante face à l'alliance qui s'était formée contre lui. Attrapé par la corde qui lui enserrait les genoux, le Jötun fut victime de la stratégie de Tyr, et de la confiance et du courage de ses soldats. Privé d'équilibre, il tituba, avant de s'écrouler lourdement en plein champ de bataille, face contre terre.

La réplique des humains et des divinités fut immédiate. Torches en main, les soldats attaquèrent, harponnant le Jötun. Dans le vacarme, des cris de joie s'élevèrent.

Eloigner ces abominations du village n’était pas une mauvaise idée, encore aurait-il fallu être en mesure de les encercler pour les y contraindre, malheureusement, lorsque votre ennemi à l’avantage, il se paie souvent le luxe de décider de la tactique que vous allez adopter. Elle faisait déjà de son mieux pour survivre, elle ignorait si elle parviendrait à les pousser vers l’extérieur du village mais elle suivit le mouvement, comme un seul homme, ils tentaient de leur imposer leur volonté et grâce à la puissance des dieux, ils y parvinrent plus ou moins, récoltant blessures et morts au passage. Son bras entaillé des jours plus tôt par le loup maléfique lui donnait envie de hurler de douleur mais elle serrait les dents, se disant que sur un coup de chance elle était tout de même parvenue à en faire cramer un et qu’il ne reviendrait pas d’entre les morts pour abattre son bras vengeur sur l’un des membres du village. Elle entendit l’appel de la valkyrie qui, ironiquement, avait répondu au sien plus tôt et lui avait offert les réponses dont elle avait besoin pour avancer dans sa quête de paix intérieure et de reconstruction. Sans cela, elle aurait continué à patauger et à en vouloir à la terre entière. Elle se saisit de la torche éteinte d’un malheureux qui avait rendu l’âme pour l’allumer sur le brasier du jötun qu’elle venait de tuer parce que le sort devait être en sa faveur avant de courir à toutes jambes, comme si sa vie en dépendait, regrettant de ne pas avoir eu la présence d’esprit de s’encombrer de son bon vieux bouclier. Elle lui était redevable jusqu’à la fin des temps, elle lui devait bien une torche et surtout de l’aide, la voir blessée la rendait malade, comme si un lien inexplicable s’était tissée entre elles. Ce qui était tout bonnement délirant quand on y pensait, elle n’était qu’une humaine, une simple humaine, comme une valkyrie aurait pu se soucier de sa petite personne ou bien même de se souvenir d’elle.

ACTION EFFECTUEE PAR (dagmar gerulfdottir) ϟ rejoindre Svanhild pour lui donner la torche

Malheureusement, elle fut freinée en pleine course par une bousculade, un homme reculant sous les assauts d’un monstre et la voilà arrêtée en pleine avancée et ses rêves de grandeur avec. Elle voulait lui rendre la pareille et quelqu’un se charge déjà de son brasier sans elle mais elle n'a pas le temps de m’en préoccuper parce que son épée lui est à nouveau utile pour sauver sa vie et ne surtout pas la leur laisser et rendre service à beaucoup trop de monde ici-bas ! Néanmoins, après un vif coup d’œil autour d'elle, autant que ses ennemis lui en laissaient la possibilité, elle se servit de sa torche pour aider à enflammer le jötun vaincu, retrouvant un visage familier dans la mêlée. Elle posa une main sur son épaule. « J’espère que tu n’es pas fatigué, Yrjö, il paraît qu’il y en a des tas d’autres à vaincre. » Faire de l’humour dans un moment pareil. « J’aimerais assez ne pas avoir à te sauver les miches une fois de plus, damoiseau en détresse. » ajouta-t-elle alors qu'elle ramassait le bout de bois qui lui servait de torche pour tenter de s’en faire une sorte de bouclier. Ils étaient tous groupés, masse vivante contre masse glacée et c’était terrifiant, oui. Littéralement.