Tout le monde était partit et Frigga devait rester calme. Ces derniers temps les choses n’étaient pas simples. Elle savait que Loki était celui qui était l’auteur de la disparition d’Idunn, elle cachait la chose à son époux, Hermod lui était amoureux d’une Valkyrie et ils voulaient vivre leur amour ensemble. Bref, trop de choses pour que la Reine n’est pas besoin d’un jour de congé pour une fois. Malheureusement, ça n’était pas possible. Elle était dans les jardins à se promener, quand elle avait entendu des gens crier. Allant voir ce qui se passait, elle avait alors vu le corps inerte d’une femme. Elle avait été tuée et Frigga vit des gardes. Ces derniers partaient prévenir Odin. De son côté, elle expliqua aux femmes et enfants présents d’aller s’abriter à l’intérieur et de suivre les directives donné par le souverain. De son côté, elle décida d’aller chercher sa fille. Une fois près de sa chambre, elle y entra, mais personne ne s’y trouvait. Où était-elle passée ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Parcourant les couloirs, elle fit le plus attention possible, mettant parfois en avant la magie. Ca lui fut d’une grande aide, pour qu’elle puisse retourner à sa chambre. Là-bas, elle sortit ses armes et eu juste le temps de prendre en main une dague. Déjà l’ennemi était là et elle savait parfaitement que Odin allait devoir faire face lui aussi à ces ennemis. Le couple souverain était en danger, elle le savait parfaitement, mais elle se défendrait, au péril de sa vie. Elle espérait juste que son mari serait protégé. Se battant face à plusieurs ennemis, elle réussit à les repousser à l’extérieur de sa chambre, mais un arriva par surprise. Elle du se replier et elle mit toute son énergie dans ce duel, avant d’être touchée. Sentant la lame d’un couteau entrer dans son dos, elle ouvrit grand les yeux sous la douleur. Seulement, elle refusait que cette brute épaisse s’en sorte indemne. Elle parvint à lui planter sa dague dans le corps et fit en sorte qu’il ne la lâche pas. Il se viderait de son sang ici. Il n’irait pas ailleurs, elle ne laisserait pas une telle chose arriver.

Se retrouvant au sol, elle entendit son ennemi lâcher son dernier souffle et elle ferma les yeux. Elle du prendre sur elle et essaya de se relever sans succès. Elle entendait les hurlements et les bruits de combat dans le couloir, mais à un moment le silence ce fit total. Plus un son et elle se laissa envahir par le silence, perdant alors connaissance. Elle n’aurait su dire combien de temps était passé, mais elle finit par entendre une voix familière qui lui demandait d’ouvrir les yeux. Elle eu beaucoup de mal à le faire, mais y parvint finalement. Elle ouvrit doucement les yeux et vit au-dessus d’elle Sif. Cette dernière avait du avoir ordre de venir le protéger. Elle esquissa un léger sourire et fronça les sourcils sous la douleur.

Je vais bien.

Pourtant, elle ne se sentait pas bien du tout. Elle regarda autour d’elle et vit le géant mort. Satisfaite, elle tenta de se relever, mais à nouveau sans succès.

J’aurai besoin d’aide s’il te plaît.

Elle voulait se relever. Il fallait qu’elle aille aider les autres et ça n’était pas une simple blessure qui l’en empêcherait. Faisant tout pour se relever, elle sourit quand Tollak vient près d’elle pour la relever également. Elle lui donna une caresse et grimaça sous la douleur. Baissant les yeux, elle vit son sang couler sur ses vêtements. Ca n’était pas le moment de penser à ça.

As-tu vu ma fille ? Je ne l’ai pas trouvé.

Elle voulait s’assurer que sa seule fille soit en vie. Ses fils étaient loin et c’était à elle de protéger sa fille et elle comptait bien le faire, peu importait son état actuel.

Profitant de mon droit de circuler à Asgard, acquis grâce à l'aide apportée à Svartalfheim, j'étais venue assistée au départ des troupes asgardiennes pour Jotunheim, où serait retenue captive Idunn. Etrangement, ce lieu de détention ne m'étonnait pas le moins du monde, comme si je m'y étais attendue. Et cela ne faisait que me confirmer dans l'idée que c'était bien Loki et non quelqu'un d'autre qui avait kidnappé la déesse. J'avais assistée au départ des troupes de loin, ne désirant point me montrer trop au devant de Odin. Il me tolérais, cela ne voulait pas non plus dire que je pouvais faire tout ce que je désirais. Je faisais de grands efforts pour l'éviter de ce fait, et me fondre dans la masse. C'était pour cela que j'étais éloignée de la salle du trône, accoudée à un balcon pour admirer la vue qui s'offrait à moi quand l'alarme résonna. Ce bruit strident me dérangea et je ne compris pas tout de suite ce que c'était. Une alarme à Asgard ? La cité ne pouvait pas être attaquée, c'était impossible... ce fut le propre terme d'impossible qui me réveilla. Qui aurait cru que Idunn pouvait disparaître comme elle l'avait fait avant que cela arrive ? Asgard était attaquée. Ramassant mes robes d'une main, je partis en courant en direction de la salle du trône, sachant que j'y découvrirais là bas ce qui se passait. Dans ma hâte j'oubliais toute possibilité de me dissimuler à la vue de tous par un sort. Bien entendu c'était quand les princes étaient partis en mission que cela arrivait... Cela ne pouvait être une coïncidence ! Loki... Je n'avais pu me retenir de souffler ce nom quand il m'était venu à l'esprit. Il savait si bien ce qui se passait ici, le timing lui ressemble réellement. Bientôt j'entendis le premier cri se répercuter dans les couloirs. Je craignais que ne survive point longtemps la personne qui l'avait pousser. Mes pensés se tournèrent vers Hrund quelques secondes avant de réaliser qu'il résidait à Vanaheim à ce moment même. Je continuais ma route comme si de rien n'était, ne sachant de toute façon pas d'où provenait le son. Il serait bien trop beau que j'arrive à la salle du trône sans encombre. Et c'est en passant dans un boudoir que je vis les assaillants de la cité. Comment ne pas reconnaître au premier coup d'oeil les Jotun, ayant grandit parmi ce peuple ? Je n'étais toute fois pas le genre de femme à lâcher un cri devant pareille créature, contrairement à celle qui hurlait de l'autre côté de la pièce. Et prise d'une pulsion totalement, inattendue, je me jetais à l'aide de cette jeune femme. Par ici ! Stupide, je n'avais rien pour me défendre. Je n'étais pas non plus une guerrière. Jetant un coup d'oeil au tour de moi, je fis ce qui devait être la chose la plus inattendue : j'attrapais la chaise et la jetais de toutes mes forces sur le Jotun, aidée largement de ma magie de télékinésie. Cela réussit à faire se désintéresser la créature de la jeune femme, qui partit en courant dans la seconde même. Cela réussit à attirer l'attention sur moi. Au tant dire que je l'avais qu'à peine blessée. Et que le meuble qu'il attrapa était bien plus lourd que ma petite chaise. Mon instinct primaire de survie me fit me jeter sous la table la plus proche et, fermant les yeux, je me rendais invisible. Mais cela ne me sauverais pas. Je devais soit le neutraliser soit fuir... L'un comme l'autre ne me paraissait pas si simple. Réfléchis Hel, quelle est leur faiblesse ? La magie mais je doutais qu'une illusion ait déjà tué quelqu'un...

HEL LOKIDOTTIR ϟ Se cacher

I often have this dream. In prehistoric times, I can hear you screaming. I chase the bear and you're not afraid anymore, but when I wake up, there's no bear... but you're still afraid. And I'm not a bear hunter. I'm an executive at a plant that manifactures photocopying machines that just quit his job. I don't dare to move, I don't live, whatever I do is a disaster

À FEU ET À SANG

Dés que l'alarme eut retenti, je m'étais levé, alerte. Un pressentiment obscur m'habitait. Ma blessure m'avait maintenu au lit quelques heures de plus qu'à l'accoutumer, et la sensation de douleur me fit grimacer. La tête me tournait, la nausée me vint de même, à un point tel que pour ne pas défaillir, je me vis forcé de me rasseoir un bref instant, la respiration haletante. Ayant recouvré une partie mes esprits, je me saisis d'une lame rangée sous ma couche, à portée de main, justement pour ce genre de cas. Je sortais juste à temps pour voir Dame Sif disparaitre à l'embrasure de l'entrée, partant directement à sa suite, j'espérais la rattraper. D'un mouvement de bras, tentative bien vaine, j'essayais de l'interpeller, hélas le mal bien trop grand me ralentissais considérablement, ainsi, je ne parvins par à la rejoindre.« Votre Altesse ! Sif ! » Il était déjà bien trop tard, et je me maudissais d'être dans un pareil état. À nouveau, la douleur vint troubler ma progression en brouillant mon regard et affaiblissant mes jambes, mon maintien fut uniquement dût au mur contre lequel je prenais appui. Insistant, je rassemblais les forces que j'avais pour me lancer dans une course effrénée. Quelle autre direction y avait-il à prendre ? J'irais sans hésitation là où je serais le plus utile et la protection des gens du palais devint ma priorité. Ce que je vis en chemin n'aidait pas mon mal à s'apaiser, l'odeur de la mort régnait dans les couloirs et les cadavres de pauvres innocents gisaient à certains endroits. « Mais combien sont-ils ?! » Un bref regard à l'extérieur me fit réaliser que l'attaque était massive, et bien que je m'interrogeasse sur la façon dont les Jötuns étaient entrés ici, il était clair que d'autres choses réclamaient mon attention dans l'immédiat.

Je sentais ma course effrénée perdre de sa prestance quand un obstacle bien plus inquiétant vint me faire face. Un des géants de glaces, occupé à semer le trépas dans les allées du palais, venait de bifurquer au bout du couloir juste devant moi. Paniqué, je doutais d'être capable de lutter dans mon état. Ma réputation du plus rapide des hommes me rattrapait, il ne me fallut que quelques secondes pour modifier mon mouvement et reprendre la course en sens inverse, il prit ma suite, ayant remarqué mon bras bandé, il voulait très certainement s'amuser un peu. Je réfléchissais très vite, il le fallait, ma course ne cessait de ralentir pour cause du mal qui me rongeait et l'énorme créature m'aurait bientôt à portée. Les gardes n'avaient pas résisté très longtemps et plusieurs d'entre eux étaient tombés, j'y voyais une sorte d'opportunité bien qu'elle fût morbide, le géant était toujours à une distance de sécurité.

J'attrapais la lance massive de l'un des gardes de mon bras valide et pris une position de lancé, avant de rassembler les forces qui me restaient pour qu'elles convergent vers mon objectif. La pointe de la lance devint le carcan de tous mes espoirs et toute mon énergie, et d'un geste précis, lâchant un son plaintif, je le lançais en direction de l'immense ennemi qui était maintenant dangereusement près.

ACTION EFFECTUEE PAR Thialfi Thorfridϟ Lance un javelot

L’alarme résonnait, stridente, presqu’autant que les cris des Asgardiens. Figée par la peur, Sigyn était toujours cloîtrée dans ses appartements, des centaines de pensées grouillant dans son esprit apeuré. Ses fils n’étaient pas avec elle ; l’un avait accompagné son oncle sur Midgard, l’autre suivait un cours particulier de magie. Étaient-ils en sûreté ? La déesse se mordilla la lèvre, nerveuse. Elle n’avait ni les capacités physiques ni l’habileté magique nécessaire pour se défendre devant cette menace qui était, si l’on en croyait les cris qui faisaient écho dans les halls, plus que réelle. Sa meilleure chance de survie se trouvait dans ces appartements… ou pas. Mais jamais elle ne pourrait laisser son fils en proie à cette menace. La déesse inspira, façon comme une autre de se donner un peu de courage, puis farfouilla bruyamment dans une armoire appartenant à son époux. Elle y trouva de quoi se défendre ; un sabre léger mais tranchant, qu’elle ceignit à ses hanches, et un poignard qu’elle glissa dans sa botte. On n’était jamais trop prudent. Elle ne cessait de se répéter qu’elle faisait une erreur, même lorsqu’elle eut franchi une bonne distance, d’un pas vif mais silencieux. Les hurlements lui scindaient les tympans, mais elle ignorait toujours qui étaient les assaillants de la grande cité. Les taches éparses de sang bleuâtre, qu’elle ne reconnaissait que trop bien, qui souillaient les carpettes et les murs lui donnaient cependant une bonne indication.

Sa compassion envers les victimes et leurs cadavres n’était contrebalancée et freinée que par sa propre détermination à retrouver sain et sauf son fils, le seul qu’elle puisse protéger, et le défendre avec sa vie. Elle regrettait amèrement, maintenant, de ne jamais avoir davantage poursuivi ses entraînements dans les arts de la guerre. Elle se débrouillait, certes, mais contre n’importe quel adversaire entraîné, elle subirait une cuisante défaite. Ce ne fut qu’en se faufilant dans un autre couloir qu’elle vit Hel, la fille de son Loki, tenter de détourner l’attention d’un Jötun ; chose surprenante venant de la reine d’Helheim, qui n’était pas particulièrement connue pour sa compassion. Sigyn eut un pincement au cœur en voyant que la jeune femme ne s’en sortirait sans doute pas indemne ; elle s’était réfugiée sous une table, momentanément invisible, mais le Jötun avait tout vu de sa supercherie. Ces créatures n’étaient pas reconnues pour leur stratégie, mais elles n’étaient tout de même pas dépourvues du moindre bon sens. L’assaillant de la jeune femme ne l’avait toujours pas repérée. Sigyn pêcha le poignard qu’elle avait calé dans sa botte. « Hel, non ! Cours ! » Le géant hésita dans son mouvement et se tourna vers la nouvelle venue. L’adrénaline commandait le moindre mouvement de la déesse ; désespérée, elle lança l’arme de toutes ses forces sur la créature, espérant que cela la handicaperait suffisamment, avant d’aussitôt rebrousser chemin. L’espoir qu’Hel puisse s’échapper à une terrible fin lui donna l’énergie nécessaire pour se dissimuler temporairement derrière un large meuble, non loin des appartements royaux.

ACTION EFFECTUEE PAR SIGYN IVALDIDÓTTIR ϟ Lancer un couteau sur le Jötun qui menaçait Hel

A battleground of fear and sorrow

I wanted it to stop. I wanted everything to stop: the noise, the fear, the pain, the stink, the sickening ache in my belly. I didn't want to feel anything anymore. I didn't want to do anything. I didn't want to be here. I didn't want to be scared. I didn't want to be brave. I didn't want to be strong or weak or smart or stupid or precious or careless or dead. I didn't want to be anything.

ACTION EFFECTUEE PAR SIF VIDARDÓTTIR ϟ Tollak se jette sur le jötun qui menaçait Thialfi dans le but de lui déchirer la gorge de ses crocs pour le mettre hors d'état de nuire.

"Sometimes, the Destiny enjoy create a mess in our lives. The mess that create the chaos, this chaos you dreamed never come to you.... "

ACTION EFFECTUEE PAR (pseudo) ϟ Parer l'attaque Jotun

La Reine apprécia la compassion de sa belle-fille. Seulement, elle ne voulait pas que cette dernière soit inquiète pour elle. Elle l’a savait être une guerrière hors pair, alors interdiction de s’occuper d’elle à plein temps. Elle préférait encore attendre que Sif ait retrouvé Saga. Malheureusement cette dernière manquait à l’appel. Une fois debout, avec l’aide de la jeune femme et de son lion, Frigga tenta de marcher. Il fallait qu’elle se mette à l’abri et elle savait que Sif avait raison. Pouvoir être soigné au plus vite serait une très bonne chose. Sortant de la chambre, elle suivit sa belle-fille sans rien dire. Elle faisait en sorte de rester debout, mais ça n’était pas gagné d’avance. Elle sentait la plaie bouger en même temps qu’elle marchait. Ca faisait mal, mais elle serra les dents et marcha malgré tout. Cependant, un Jotun arriva face aux deux femmes. S’asseyant là où Sif l’avait aidé à prendre place, elle vit Tollak se mettre devant elle. Il serait là pour la protéger pendant que sa maîtresse se battrait. D’ailleurs, en regardant cette dernière faire, Frigga remarqua quelque chose. Une façon de se déplacer significative à ses yeux. Pour beaucoup d’autre, ça n’aurait pas été différent de d’habitude, mais pour elle, ça l’était. Définitivement et elle eu un sourire. Elle en parlerait avec la jeune femme, mais pour l’instant, elle semblait en mauvaise posture et Tollak alla l’aider. Se redressant comme elle pouvait. Frigga chercha une arme à proximité. Une épée d’un Jotun tué ferait l’affaire. L’attrapant en main, elle vit Tollak en grande bataille avec l’ennemi qui le repoussa comme si de rien n’était. Voyant l’animal tomber lourdement au sol, la Reine décida que sa blessure n’était rien. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire. Même si la douleur était atroce, elle se devait d’aider de son mieux. L’épée en main, elle avança comme elle pouvait vers le Jotun.

Hey !

Elle voulait qu’il se tourner vers elle pour qu’il voit que la Reine était là et que s’il voulait, il n’avait pas grand-chose à faire pour l’avoir. Elle eu un sourire aux lèvres en voyant l’air satisfait de son ennemi. Elle jeta un œil à Tollak qui reprenait ses esprits et à Sif qui était toujours prête à se battre. Frigga n’était pas au mieux de sa forme, alors un coup de pouce ne serait pas de trop et elle regarda sa belle-fille pour que cette dernière l’aide si son attaque ne fonctionnait pas du premier coup. Se stoppant, elle vit le Jotun faire les quelques mètres qui restait entre eux, près à venir la tuer. Alors, elle sortit de son dos, l’épée trouvé sur un cadavre et la planta dans la gorge de son assaillant. Ce dernier effort l’a fit alors basculer au sol. Elle était à bout de force et elle ne pourrait pas faire plus aujourd’hui. Pas tant que sa plaie ne serait pas soignée. Se retrouvant au sol, elle essaya de se mettre à l’abri, vu qu’elle n’avait même pas regardé si son coup avait été mortel ou non.

ACTION EFFECTUEE PAR Frigga Fjörgynndóttir ϟ Plant une épée dans la gorge du Jotun pour le tuer.

ACTION EFFECTUEE PAR Frigga Fjörgynndóttir ϟ Essaye de se mettre à couvert.

Il était rare que Sol se montre à Asgard et encore plus rare qu’elle mette les pieds dans le palais. Pourtant, depuis la disparition des pommes, depuis les différentes guerres menées à travers les neufs royaumes, elle se devait d’être plus présente. Et pour cause, absolument rien échappait à la déesse, elle les éclairait tous: dieux comme humain comme elfe ou quelconque autre créature qui peuplait les différents mondes. Rien ne pouvait échapper à Sol et ce n’était pas pour autant qu’elle se montrait clémente, bien au contraire. Et pourtant, si elle était apparue aujourd’hui dans les couloirs du palais, elle avait un but bien précis et ignora le reste des dieux, ainsi que les mères et les enfants et les rires de tous. Une journée joyeuse. La déesse aux cheveux dorés désirait parler à Sigyn, sa route avait croisé celle de son fils Vali, il y a quelques jours de cela et cela avait réveillé d’affreux souvenirs en elle. Des souvenirs d’une vie qu’elle avait jadis eu, lorsqu’elle avait pu se montrer plus insouciante, plus téméraire. Sigyn était alors sa confidente et son amie, peut être que la déesse de la fidélité saurait lui pardonner sa fierté et se montrerait plus clémente que les autres dieux. Peut être, Sol l’espérait. Elle était donc présente quand l’alarme retentit et que la panique et que les Jotuns semèrent le chaos dans le palais. Des cris, la confusion, Sol avait pris l’habitude de se faire discrète et de ne plus crier, surtout dans des moments pareils, et pourtant, l’alarme lui avait glacé le sang et la vue de cadavres sur le sol lui rappela que non, même les dieux n’étaient pas immortels. Et Sigyn? Où était-elle? Était-elle en sécurité? La déesse se mit à courir, de ce pas si léger qui lui permettait toujours d’échapper aux griffes de Skoll et là, au détour d’un couloir, elle aperçu un visage familier. Darakan.

Elle n’hésita pas une seule seconde et se précipita vers lui, au moment même où le dieu se faisait attaquer par un Jotun. Il réussit à parer l’attaque, Sol ne s’en attendait pas à moins de sa part, cependant, combien de temps pourrait t-il tenir face à son adversaire? Bonne question. « Darakan, baissez vous. » lança alors la déesse. De quelle utilité pouvait-elle être dans ce genre de situation? Bonne question, contrairement au Jotun, elle ne pouvait pas user de force brute et elle ne connaissait que peu d’incantations, mais elle pouvait tout de même tenter sa chance. Et c’est ce que Sol fit, empruntant momentanément un peu de cette force à celui qu’elle ne pouvait pas maîtriser mais uniquement guider, le Soleil. Une vive flamme apparut entre ses mains, flamme qu’elle dirigea vers l’assaillant de Darakan. Le feu, puissant et dévastateur transperça le Jotun qui tomba au sol, ainsi que la déesse. User de magie dans un moment pareil lui coûtait beaucoup. Elle releva les yeux vers l’autre dieu. « Avez vous vu Sigyn? » demanda Sol le souffle court. « Ou mieux encore, pouvez vous nous trouver une sortie? » Le combat n’était guère fait pour elle et à présent elle se rendait compte que sa place n’était pas en Asgard.

Sol Mundilfaridóttirϟ Lancer un puissant sortilège de feu contre le Jotun qui attaquait Darakan (le sortilège affaibli grandement la déesse)

Je le sentais, je le savais : mon petit tour n'avait pas fonctionné. J'avais passé assez de temps à Jotunheim pour savoir que ses habitants se laissait pas réellement surprendre par quelqu'un qui disparaît : ils savent bien que l'autre est encore là. J'espérais que l'idée d'affronter une magicienne fasse peur au Jotun mais vu qu'il se dirigeait un peu plus vers moi à chaque seconde j'en doutais. Rien d'étonnant à cela. Je roulais sur le côté pour éviter le premier poing qui s'écrasa sur le sol. Mais je n'eus pas le temps de réfléchir à comment m'en réchapper qu'un cri me perturba. Un cri de quelqu'un qui venait de dire mon nom. Un cri poussé par une voix que je ne connaissais que trop bien : celle de ma belle-mère, la douce Sigyn. Profitant que le Jotun se retrouve avec une dague dans l'épaule, je sortais der ma cachette et tissait un sortilège plus puissant au tour de moi, me rendant invisible au yeux de quiconque n'était pas asgardien. Et cette fois-ci le Jotun n'y vit que du feu. Mais il voyait aussi Sigyn. Je n'avais pas beaucoup d'amour pour celle que je considérais comme l'objet ayant détourné père de ses premiers enfants, moi y compris. Mais elle n'en était pas moins la mère de Vali et Nari. Elle n'en était pas moins la soeur de Gersimi, à qui tous présent à Svartalfheim devait la vie, et celle de Hrund. Je ne désirais point leur annoncer que je l'avais laissé mourir des mains du peuple de ma mère. Alors, au lieu de fuir comme elle me l'ordonnait, je me glissais invisible jusqu'à elle alors qu'un homme que je connaissais point détourner l'attention de la jeune femme. Je saisis la main de ma belle-mère. Sigyn, mon sort vous soustrait à sa vue mais il faut sortir de cette pièce. Sauf que je doutais qu'elle accepte de laisser les deux dieu, car une autre jeune femme nous avait rejoint dans la pièce, aux mains du Jotun. La déesse blonde eut la bonne idée de jeter un feu magique à la face du Jotun et je souris de toute mes dents. Le géant des glaces en sembla pas apprécier, se débattant avec les flammes, oubliant notre présence. La déesse Sigyn est avec moi. Mais nous ferions mieux de ne point rester plus longtemps ici. De quelques pas, je rejoins ceux que j'identifiais comme Sol et Darakan, entrainant Sigyn avec moi. J'étendais mon sort à ceux que nous venions de retrouver mais je ne savais s'il fonctionnerait correctement avec au tant des variables à prendre en compte. Il ne me restait plus qu'à espérer. Savez-vous ce qui se passe ici ? Pourquoi le peuple de ma mère envahissait la splendide Asgard ? Question stupide mais peut-être sauraient-ils où nous pourrions nous abriter de la bataille. Ou à quel endroit notre aide serait la bien venue. Même si je doutais que je puisse réellement aider, je n'étais pas le moins du monde une guerrière. Attrapant des débris de meubles en bois, je tendis un à la déesse Sol. Pourriez-vous les enflammer ? Les Jotun craignent le feu et la magie plus que le métal. Maintenant sortons d'ici. Et c'est à pas de loup que nous nous dirigions vers la sortie de cette pièce. Car bien qu'occuper par le feu qui le blessait gravement, il restait ici un Jotun encore bien trop conscient à mon goût.

ACTION EFFECTUÉE PAR HEL LOKIDOTTIR ϟ sortir le groupe de la pièce sans être repéré.

A battleground of fear and sorrow

I wanted it to stop. I wanted everything to stop: the noise, the fear, the pain, the stink, the sickening ache in my belly. I didn't want to feel anything anymore. I didn't want to do anything. I didn't want to be here. I didn't want to be scared. I didn't want to be brave. I didn't want to be strong or weak or smart or stupid or precious or careless or dead. I didn't want to be anything.

ACTION EFFECTUEE PAR SIF VIDARDÓTTIR ϟ Sif, Frigga & Thialfi arrivent devant la pièce où se trouvent le second groupe sans être découverts.

"Sometimes, the Destiny enjoy create a mess in our lives. The mess that create the chaos, this chaos you dreamed never come to you.... "

ACTION EFFECTUEE PAR tout le monde ϟ Echapper au groupe des Jötuns