Tollak avait essayé de les défendre, mais malheureusement, il s’était retrouvé projeté dans les airs. De son côté, elle ne comptait pas baisser les bras. La Reine parvint à se remettre debout et attaqua le Jotun. Malheureusement, elle était trop faible pour parvenir à quoi que ce soit. Alors, elle préféra se mettre à l’abri. Elle y parvint et essaya de reprendre ses esprits. Posant sa main sur sa blessure, elle vit que cette dernière était pleine de sang. Elle ne parviendrait pas à tenir le coup jusqu’à la fin de la bataille. Elle le sentait. Elle avait confiance en sa famille, qui parviendrait à battre les Jotuns. Seulement, elle ne serait plus là pour le voir. Cependant, elle fut sortit de ses pensées par le cri de Sif. La cherchant du regard, Frigga vit Tollak bondir pour sauver sa maîtresse. Cet animal était une pure merveille. Thor avait bien fait de l’offrir à sa femme. L’animal parvint à vaincre leur ennemi et la Reine essaya à nouveau de se redresser, malheureusement, ça ne serait pas aussi simple. Sa plaie lui avait fait perdre beaucoup trop de sang. Elle n’arriverait à rien. En coup cas, pas physiquement, peut-être avec de la magie, mais ça risquait de lui faire perdre ses dernières forces restantes. Ecoutant le dialogue entre Sif et Thialfi, Frigga resta silencieuse. Se laissant faire, elle essaya de ne pas se faire trop lourde. Ne disant absolument rien, la déesse essaya de garder toutes ses forces, mas surtout de ne pas être un poids trop lourd pour les deux personnes qui l’aidaient. La Reine ne serait plus très utile désormais. Elle devait rester silencieuse et reprendre le plus de force possible. En tout cas, c’est ce qu’elle devait prouver aux personnes à ses côtés. Car, elle sentait que la fin viendrait plus vite que prévu. Elle espérait juste que ses fils ramèneraient Idunn, pour qu’eux puissent retrouver leurs immortalités.

Cependant, elle pouvait entendre les gens parler autour d’elle et elle reconnaissait les voix. Elle entendit Darakan dire à des personnes de courir. Ils étaient apparemment attaqués. En levant les yeux, elle vit en effet un group de Jotuns qui s’approchaient, mais ils parvinrent à les semer. Frigga était à bout de force et elle savait qu’elle ne serait pas du tout utile. Seulement, elle arrivait encore à ressentir des choses. Elle pouvait entendre et voir ce qui se faisait et disait. C’était une sensation des plus étranges et elle n’avait pas imaginé cela possible. Elle devait y faire face, car elle voulait pouvoir parler à son époux avant de lâcher son dernier souffle. Mais, elle savait parfaitement que ce dernier devait être dans une autre aile du palais à se battre pour garder son royaume hors des mains des Jotuns. Elle le comprenait parfaitement et elle ferait tout pour pouvoir le voir, mais elle ne pouvait rien promettre à ce sujet. Malgré tout, elle entendait les bruits de bataille partout autour d’eux. Se concentrant alors sur les personnes présentes, elle vit qu’il y avait ses deux sauveurs, Dagmar, Sol, Sigyn et Hel. Cette dernière serait utile pour utiliser la magie et la Reine lui faisait confiance pour parvenir à les protéger de ce côté-là. Tournant alors la tête vers Sif, elle esquissa un faible sourire.

Vous devriez aller tous vous mettre à l’abri.

Bien évidemment, la jeune femme allait protester à de telles paroles, mais la Reine ne voulait pas que sa belle-fille meurt, surtout pas en sachant ce qui l’attendait dans les prochains mois.

Ma blessure ne pourra pas être guérit tant que le palais ne sera pas en sûreté. Tu le sais Sif, alors va aider les autres à trouver un abri et retrouve Saga.

C’était tout ce qu’elle lui demandait. Protéger les personnes présentes et retrouver sa fille, en espérant qu’elle soit seine et sauve. Puis, elle regarda les autres personnes.

Darakan, aidez Sif à mettre tout le monde en sécurité. Ils doivent tous rester en vie et vous pourrez revenir me chercher quand tout sera calme.

La Reine ne voulait pas les ralentir et elle comptait donc rester là, parmi les corps des Jotuns. Ca serait plus sûr que d’être un poids mort pour tout le monde et ainsi les mettre en danger. Elle continua de regarder l’homme pour qu’il comprenne qu’elle voulait qu’il protège les personnes qui étaient ici et qu’elle soit laissée derrière, même si Sif ne le voudrait pas.

Sol tentait de reprendre sa respiration et de fixer un point précis, espérant retrouver ses esprits par ce biais. Elle n’avait pas assez de répondant pour répliquer quelque chose à Darakan, oui, en général, leurs rencontres étaient toujours teintées d’une légère amerturme et bien souvent il arrivait à la faire sourire. Pas aujourd’hui, pas avec autant de cadavres sur le sol. Il disait avoir vu Sigyn et Sol en fut plus que soulagée, elle ne s’attendait certainement pas à voir la déesse de la fidélité en personne sortir de sa cachette factice pour se rapprocher d’elle, Sol aurait voulu qu’elles se croisent dans d’autres circonstances. La main de Sigyn sur son épaule la rassura plus qu’autre chose mais elle ne put s’empêcher de se sentir honteuse. « Je … » Sol n’avait pas les bons mots, murmurer des excuses à présent lui paraissait presque comme une insulte et la déesse se redressa, juste au moment où Hel, lui demandait si elle pouvait encore se servir de sa magie. Sol pouvait toujours tenter le coup mais elle ne savait pas quelle serait le prix à payer cette fois ci. Elle n’eut pas le temps d’expliquer tout ceci à Hel que déjà, on arrivait. Et pas n’importe qui, Sif et Frigga, la reine d’Asgard en personne et la femme d’Odin. Sol ne put rien dire et elle ravala sa fierté et sa colère pendant quelques secondes, la reine était blessée, Asgard attaquée… Que se passait-il? Qui donc pouvait générer une telle horreur et un tel chaos? Chaos allait de paire avec Loki. Pas vrai? Sol se tourna vers Sigyn, l’épouse de ce dernier, elle avait raison, il devait rester tous ensemble, peut être qu’à eux seuls ils représentaient les seules défenses d’Asgard. Le regard de Sol se porta sur Frigga, lui adressant sans doute ses premiers mots depuis des siècles.

« Nous ne pouvons pas vous soigner dans ces conditions et nous ne pouvons pas vous abandonner… Et le mieux serait de nous éloigner le plus possible de l’attaque. Le palais n’est plus sûr, mais il existe d’autres moyens pour sortir d’ici et nous serions bien plus en sécurité dans la forêt. » La forêt et les montagnes qui surplombaient Asgard avaient souvent été le refuge de Sol, il était facile d’y semer l’ennemi, surtout que les Jotun n’étaient pas réputés pour leur intelligence. Sol se tourna ensuite vers Hel, attrapa les morceaux de bois qu’Hel lui avait tendu il y a quelques minutes. « Je n’ai pas eu l’occasion de répondre à votre question, je veux bien essayer, mais je risque d’être grandement affaiblie par la suite. » expliqua brièvement Sol, avant de fermer les yeux et de se concentrer, comme précédemment une flamme, vive, apparut entre les deux paumes de Sol, elle s’en servit pour enflammer plusieurs morceaux de bois. La flamme finit par s’éteindre, et Sol contempla ses mains, rougies, brûlées. La déesse serra les poings en se mordant la lèvre inférieure, se tournant vers les autres avant de distribuer les différentes torches. « Ceci devrait être suffisant pour les tenir à bonne distance. » Elle tendit une torche à Sigyn en dernier, lui adressant un sourire et ignorant la vive douleur qu’elle ressentait sur sa peau brûlée à vif, personne ne devait la voir faible, pas même dans un moment pareil.

ACTION EFFECTUEE PAR Sol Mundilfadottir ϟ Enflammer les morceaux de bois tendus par Hel et ainsi fournir des torches pour le groupe

A battleground of fear and sorrow

I wanted it to stop. I wanted everything to stop: the noise, the fear, the pain, the stink, the sickening ache in my belly. I didn't want to feel anything anymore. I didn't want to do anything. I didn't want to be here. I didn't want to be scared. I didn't want to be brave. I didn't want to be strong or weak or smart or stupid or precious or careless or dead. I didn't want to be anything.

ACTION EFFECTUEE PAR SIF VIDARDÓTTIR ϟ Atteindre la bibliothèque sans être surpris par les Jötuns.

I often have this dream. In prehistoric times, I can hear you screaming. I chase the bear and you're not afraid anymore, but when I wake up, there's no bear... but you're still afraid. And I'm not a bear hunter. I'm an executive at a plant that manifactures photocopying machines that just quit his job. I don't dare to move, I don't live, whatever I do is a disaster

À FEU ET À SANG

Le sang qui battait à mes tempes m'empêchait d'avoir les idées claires, la lance avait manqué sa cible de peu, et c'était fracassé en un bruit mate sur le mur du fond. Abattu, je voyais déjà mon heure arrivée tandis que la créature de givre s'approchait inexorablement et je ne serais clairement plus de ce monde si Dame Sif n'était pas intervenue par l'intermédiaire de Tollak. La suite fut plutôt confuse, enfin pour moi, je tentais malgré tout de rester concentrer sur le fil des événements. Après que j'eus rejoint ce petit groupe, ma maitresse m'annonçait que sa Majesté Frigga devait être conduite en sureté, ce à quoi j'acquiesçais « Allons-y ma Dame, je tâcherai de vous aider au mieux. » Notre groupe meurtri vint bientôt à s'agrandir, la déesse Sol, Darakan divin des songes et Sygin, incarnation de la fidélité ainsi que la déesse des morts, Hel, grossirent nos rangs tandis que nous progressions. Notre priorité était la protection de la Reine blessée. Entouré de divinités, je gardais pour l'instant le silence tandis qu'elles devisaient à propos de la meilleur solution de protégé nos vies, préférant veiller sur nos arrière,ayant dégainée l'épée qu'hâtivement j'avais emportée lorsque l'alerte avait retenti. Sif en vint promptement proposer la bibliothèque.

Nos pas furent agiles et notre progression très rapide, et par chance, nous passâmes sans encombre les quelques couloirs qui nous séparaient de la bibliothèque royale. Arrivé devant les battants de la porte, je m'en approchais, haletant, mais l'épée à la main. Je me doutais, mesurant la sensation épouvantable qui enflammait mon épaule que cet exercice n'aidait pas l'entaille à cicatriser. « Il se peut très bien qu'ils soient déjà entrés, nous devons être sur nos gardes » Je regardais chacun d'entre un, tour à tour, conscient de la gravité de la situation. La vie de la reine était en danger, et de nombreux cadavres jonchaient les couloirs glacials du palais, offrant aux âmes encore vivante un spectacle des plus atroce. Affichant un demi-sourire rassurant, je reprenais la parole. « Il serait plus judicieux que je me dévoue pour passer en tête, trop de Dieux, on périt aujourd'hui, soyez prêt ! » Anxieux, je poussais les battants pour me glisser dans la vaste salle. Il n'était pas impossible qu'un ou plusieurs géants y aient pénétré afin de poursuivre ses occupants, cet endroit recelait de connaissance, et nombreux était ceux qui passaient les heures de la journée à flâner le long de ses allées. L'intérieur avait été en partie saccagé, des traces rougeâtres maculaient les ouvrages encore rangés dans les rayons. Ils étaient passés par là, la réelle question était de savoir s'ils arpentaient encore les allées. Il régnait ici un calme des plus morbide, ce qui ne m'incitait guère à la confiance. Peut-être nous attendait-on. Craignant une embuscade, j'avançais donc un peu plus loin, parcourant un, deux, trois rayons, aucun bruit, l'endroit était tranquille, avions-nous réellement une telle chance. Quoi qu'il en fût, je retournais sur mes pas, pour avertir les autres. Un imprévu vint pimenter mon parcours, il se tenait entre moi et la sortie, un Jötuns qui, à cet instant, me paraissait atrocement menaçant. Mutilé,certes, mais fougueux, je m'élançais vers lui pour lui asséner un coup de lame, visant le ventre et espérant lui être fatale

ACTION EFFECTUEE PAR Thialfi Thorfridϟ Attaque à l'épée

Mon coup manqua sa cible, le géant lui fut plus agile, m'interceptant, il m'éjecta jusqu'à la porte, le choc fut violant, un léger cri s’échappa de mes entrailles, et je terminais ma course contre le marbre.« À l'aide ... » Impuissant, je pestais contre ma condition d'homme faible.

"Sometimes, the Destiny enjoy create a mess in our lives. The mess that create the chaos, this chaos you dreamed never come to you.... "

ACTION EFFECTUEE PAR DArakan ϟ Tuer le Jötun

Se battre était la première chose à faire face aux Jotuns, mais Frigga ne pouvait plus rien faire désormais. Elle voulait que les personnes à ses côtés ailleurs trouver un endroit qui les mettrait en sureté. Elle pourrait attendre ici, de toute façon, elle ne pourrait pas aller bien loin. Seulement, personne ne voulait l’écouter. D’abord Sigyn, ensuite Sol, puis Sif. Cette dernière avait promit à Odin qu’elle mettrait la Reine à l’abri. Seulement, cette dernière sentait que ses forces l’abandonnaient et elle ne tiendrait plus longtemps. Décidant de s’économiser, elle ne répliqua pas. Appréciant d’être soutenue par Sif et Darakan, elle essaya de ne pas être un poids mort pour eux. Cependant, elle regardait devant eux, au cas où des Jotuns viendraient. Il ne fallait pas qu’ils se fassent toucher par eux. Le chemin devait les mener près de la bibliothèque. Ce fut le cas et Thialfi décida d’y aller en éclaireur. Frigga se retrouva finalement assise par ses deux porteurs. Grimaçant, elle essaya de s’asseoir le plus confortablement possible. Malheureusement sa plaie était dans le bas de son dos et ça n’était pas la joie. Darakan décida de la soigner et Frigga se tourna légèrement pour qu’il puisse voir la plaie. Elle entendit le tissu de sa robe être déchiré et elle ferma les yeux. Elle savait que nettoyer la plaie n’allait pas être une partie de plaisir. Surtout qu’elle avait comprit que le coup de couteau n’en était pas simplement un. La lame avait du être empoisonnée et c’est pour cela que ses forces s’amenuisaient de plus en plus. Cependant, le dieu ne pu pas l’aider tout de suite. Il fallait qu’il aille aider Thialfi qui était en mauvaise posture. Quand elle entendit Darakan dire de la soigner, elle fit signe à Sif. Elle voulait parler à cette dernière au plus vite. Elle laissa cette dernière finir ce qu’elle avait commencé pour les garder hors de danger. Quand la princesse arriva, Frigga attrapa ses mains dans les siennes.

Quand tout cela sera terminé, tu devras prendre soin de toi.

Elle pensait chaque parole qu’elle prononçait et encore plus celles à venir.

Odin sait déjà que tu auras tout tenté pour me mettre à l’abri. Mais, je ne survivrai pas, pas cette fois. Je sais aussi que tu tiendras parole et que tu iras chercher Saga quand la voie sera libre.

Sentant la plaie se faire plus douloureuse qu’avant, elle comprit qu’elle devait faire vite.

Prend soin de Thor, mais également de lui.

La Reine regarda sa belle-fille dans les yeux pour lui faire comprendre de quoi ou plutôt de qui elle voulait parler.

Il en aura grand besoin et je suis certaine que tu seras à la hauteur.

Baissant les yeux vers le ventre de la jeune femme, elle y déposa sa main et se mit à sourire. Puis, elle regarda à nouveau Sif dans les yeux.

Prend soin de lui.

Fermant les yeux sous la douleur, elle grimaça, avant de sentir ses forces l’abandonner complètement. La douleur avait été plus forte qu’elle et désormais la Reine était inconsciente et sa vie ne tenait plus qu’à un fil.

Malheureusement pour nous, le Jotun nous vit trouva avant que l'on sorte de la pièce. Je ne savais comment. Probablement que le bruit de nos pas lui avait donné les indications dont il avait besoin pour retrouver notre petit groupe. Les paroles de Darakan ne firent que confirmer ce que j'avais déduit : Asgard était attaquée, seul un traite parmi ses habitants avait pu être à l'origine de cela. Le nom de Loki me brûla les lèvres mais par bonté pour sa femme qui m'accompagnait je me retiens de le dire. Le temps jouait contre nous. Toutefois, j'eus le bonheur de voir la pièce se remplir non pas de Jotun mais de Ase. Un soulagement s'empara de moi quand je m'aperçus de cela. Il fut de bien courte durée quand je vis la Reine Frigga, dont le sang coulait à flot, soutenu par Sif. Je me rapprochais des jeunes femmes d'un pas rapide, mes yeux cherchant à deviner la gravité de la blessure de la Reine. Je n'eus pas à contredire Frigga quand elle nous demanda de l'abandonner que tous l'avaient déjà fait, ce qui me tira un sourire las. Elle nous voulait en sécurité mais aucun de nous n'accepterait de la laisser ici. Sol enflamma les bouts de bois que je lui avais présenté et je me saisis de l'un d'eux. Et toute de suite, une discussion de stratégie se lança, et je buvais leur paroles, pas assez habituée à ce genre de batailles physiques pour pouvoir donner un réel avis. Je me permis toutefois d'intervenir après que Sif m'ait indiqué mon rôle. Je ne peux pas maintenir une illusion parfaite sur au tant de monde à la fois, je peux toutefois nous dissimuler à leur vue. Et je peux maintenir une illusion plus convaincante sur Dame Frigga en même temps. Ne laissant à personne le temps de protester je nous soustrayais à la vue de tous, tissant un sort plus particulier pour la reine de façon à ce que si un combat débute, elle ait juste à s'écarter pour être à l'abri. Pas besoin de se cacher, juste d'éviter les ennemis. Je suivis ensuite les autres dans ce dédale de couloir qui nous mena à la bibliothèque royale. Mais l'aventure ne s'arrêtait pas ici et Thialfi et Darakan partirent protéger les portes de la pièce, pour que nous y soyons en sécurité. Mon premier réflexe fut de m'approcher de la cheminée et de m'y accroupir pour y faire un feu. Mais à peine eus-je fini mon oeuvre que le cri de Sif m'alerta. La vie de Dame Frigga nous échappait, je pouvais le sentir. Je m'approchais rapidement et alors que la princesse nous implorait à l'aide, je grimaçais. Mes talents de guérisseuse sont... je peux essayer. J'aurais voulu protester, dire que je ne savais faire ce genre de chose : guérir mais Sif s'échappait déjà, partant à la recherche de Saga, l'unique fille de Odin. Frigga ne mourra pas. Une parole que je ne disais pas en l'air ici. Elle ne mourra pas. M'accroupissant, je posais la tête de Frigga sur mes genoux. [color=steelblue]Trouvez moi un livre de médecine, n'importe lequel.[/clor] Mon ordre s'adressait à toutes les personnes présentes dans cette pièce, alors que je déchirais un bout de ma robe pour faire un nouveau pansement de fortune à la Reine. Toutefois ils ne purent avancer beaucoup dans leur recherche qu'un grognement nous perturba. Je levais les yeux vers le loup, dont le pelage indiquait l'origine. Il restait à bonne distance de nous, en position de défense. Défense... Ne l'attaquez surtout pas ! Il a... peur je crois. Mais si vous l'inquiétez pas, il ne nous attaquera pas. Je ne pouvais en être réellement sure et certaine. Mais j'avais grandit à Jotunheim : ce n'était pas la première fois que je voyais un loup.

Le temps était compté. Le temps était toujours compté pour Sol mais elle avait habitude de considérer le jour comme une période dorée, où elle pouvait même trouver une certaine forme de repos. Tout n’était que chaos à présent, dans un monde étranger et inconnu pour elle. On lui donnait des ordres, à elle, elle qui n’en avait pas reçu depuis des siècles, elle ne dit rien, conserva le silence, s’accrochant à sa torche comme si sa vie en dépendant, jamais la déesse ne s’était sentie aussi impuissante, elle regrettait presque d’avoir mis les pieds en Asgard aujourd’hui et d’avoir laissé une simple illusion effectuer sa tâche. Tandis que les uns et les autres tentaient d’élaborer une quelconque stratégie pour essayer de les sortir de là, le regard de Sol se posa sur Eirik et elle se rapprocha lentement de lui, sa torche toujours à la main. « Il semble qu’à chacune de nos rencontres vous me sauvez la vie… La reine ne va pas bien et qui sait ce que deviendra Asgard si même la reine tombe. » Des mots simples, dénués de la colère que Sol éprouvait généralement, elle ne s’attendait certainement à ce que ces mots soient un présage et que Frigga perde connaissance. La reine d’Odin tombait, seraient-ils les suivant? Il fallait la maintenir en vie, Hel leur ordonna à tous de chercher un livre de médecine n’importe lequel, Sol ne bougea pas, se disant qu’elle pourrait être bien plus utile à chercher une éventuelle issue. Laquelle? Tous les passages qu’elle empruntait d’ordinaire devaient être bloqués soit par des cadavres soit par des Jotuns ou pire encore… Oui pour Sol il existait bien quelque chose de plus atroce encore que les pires créatures des neufs royaumes et l’une d’entre elle venait d’entrer dans la bibliothèque. Ce loup ci était beaucoup moins impressionnant que Skoll, le bourreau personnel de la déesse et il semblait bien plus crantif. Sol se figea en entendant l’avertissement d’Hel, ses yeux ancrés dans ceux du loup, presque pour s’assurer que la bête était réelle. « Tenez moi ça. » Sans même y réfléchir à deux fois, elle donna sa torche, sa seule défense réelle à Eirik. Quand on se faisait poursuivre constamment par un loup, il fallait faire preuve d'imagination, de beaucoup d'imagination pour le tenir à une distance respectable de soi et pour pouvoir continuer à vivre, et dans la besace qu'elle avait toujours autour de sa ceinture, Sol conservait quelques morceaux de viande, crus, qui normalement étaient destinés pour Skoll, mais... elle pouvait bien faire une petite exception pas vrai?... Sortant donc un morceau de sa besace, Sol se rapprocha lentement de la bête à la fourrure bleue, la peur lui nouant littéralement l'estomac, mais elle ne le montra pas. Elle réussit à attirer l'attention du loup qui l'observait elle à présent, enfin plutôt ce qu'elle avait dans les mains. «C'est ça qui t'intéresse mon grand?» murmura la déesse. La bête se rapprocha d'elle et avala goulument le morceau de viande que lui tendait Sol. Hésitante, elle leva son autre main pour la poser sur la fourrure et la bête n'attaqua pas, au contraire, elle se rapprocha de Sol. «Je crois que tu vas nous aider à sortir d'ici...»

ACTION EFFECTUEE PAR Sol Mundilfaridóttir ϟ Apprivoiser le loup avec un morceau de viande, ce dernier se montre désormais plus coopératif

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À FEU ET À SANG

"Mauvaise posture" serait un euphémisme pour exprimer de quoi cet inconnu m'avait tiré en décochant sa flèche. Un bourdonnement affreux entravait encore mon ouïe lorsque je repris pied, remarquant que Darakan m'avait rejoint, et je lui en étais plutôt reconnaissant ! L'homme n'avait pas tardé à achever le Jötuns et racla rapidement le sang sur sa lame avant de s'enquérir de notre identité. Sur Asgard j'étais un peu les yeux et les oreilles de Thor, ainsi j'étais surpris de ne pas le connaitre, sans doute ne nous étions-nous jamais rencontrés. « Thialfi Thorfrid, homme-lige de sa Majesté le prince héritier. » Dis-je, pantelant, mais humblement, mon état n'avait rien retiré à ma politesse, je m'inclinais, portant ma main à mes côtes endolories par le choc. Les déesses, restées à l'extérieur, s'engouffrèrent finalement dans la salle sécurisée, emporta la Reine blessée avec elle. Je constatais rapidement l'absence de ma maitresse et de Tollak, mais je les savais à même de s'en sortir d'eux-mêmes.

Hel nous mobilisa dans la recherche d'un livre de médecine, mais nous n'eûmes pas le temps de nous atteler à la tâche qu'un loup étrange surgit, dissimulée derrière une table renversée, il était visiblement aussi effrayé que nous l'étions, à n'en pas douter il c'était retrouvé à Asgard par accident, et défendait chèrement son cuir. C'est Sol qui agit la première, avec une hardiesse remarquable mais risquée qu'elle s'approcha de l'animal, avec pour seule défense un morceau de viande crue, espérant l'appâter. J'eus manqué de faire un pas dans leur direction, méfiant à l'égard des réactions que la créature pourrait avoir, mais, lentement, l'animal fit quelques pas en direction avec une précaution infinie, il fixait sa nourriture mais ne manquait pas de lancer des regards à sa porteuse et son entourage. Plus aucun doute, il était perdu, affamé, et il allait peut-être pouvoir nous porter de l'aide.« Beau travail Dame Sol ! Il a l'air d'être réceptif ! » Le loup n'était plus qu'à une enjambée d'elle, il hésitait quant aux derniers pas à franchir, et vint finalement renifler le bout de viande, plongeant son regard dans celui de la déesse Solaire. Ses yeux recelaient d'un éclat intense, il n'attendait plus qu'une chose visiblement, que sa récompense lui soit cédée.

Toujours chancelant, je m'attelais à resserrer les liens de l'attèle qui maintenait mon bras gauche en place. L'affrontement avec le Jötuns et la chute qui l'avait suivie avait affaiblit certains nœuds et j'eus une petite pensée pour Roskva qui n'aurait pas apprécié que son travail soit ainsi maltraité. M'approchant des rayons, je me mettais à la recherche du premier livre ou traité médical qui put aider la déesse des morts qui, paradoxalement, prenait soin de la reine tandis que Sol apprivoisait notre nouveau compagnon de fortune... Ou d'infortune dans ce cas précis.« Les Racines d'Yggdrasil, ... Bestiaire de Svartalheim, Chroniques des Premières Guerres,... » Je parcourais l'allée rapidement, survolant les ouvrages du regard.« Midgard, étude approfondie, ... "M",... "M" Allez ! Là, médecine ! » Satisfait, je me saisissais de l'épais syllabaire et m'empressais de l'amener jusqu'à Hel et Frigga. « Voici ! » Je prenais ensuite place, assis à même le sol. Je désirais prendre le temps de souffler, même si ce n'était qu'un instant, serrant dent et poing, j'espérais faire passer la douleur, celle de mes blessures, et celle de l'échec qui aujourd'hui se répétait.

A battleground of fear and sorrow

I wanted it to stop. I wanted everything to stop: the noise, the fear, the pain, the stink, the sickening ache in my belly. I didn't want to feel anything anymore. I didn't want to do anything. I didn't want to be here. I didn't want to be scared. I didn't want to be brave. I didn't want to be strong or weak or smart or stupid or precious or careless or dead. I didn't want to be anything.

ACTION EFFECTUEE PAR SIF VIDARDÓTTIR ϟ Traverser le palais en passant par le couloir sans tomber sur une créature venue de Jötunheim - sinon, bonjour serpent géant.

Midgard retrouvait enfin ses instants de paix. Nous avions réussi à mettre à terre tous les Jötuns venus envahir la terre des mortels non sans laisser de nombreux corps inertes. Il y avait tant d’âmes braves à prendre, tant de vaillants guerriers prêts à servir le Valhalla et pouvoir être présent lors d’une prochaine attaque comme celle-ci. Seulement, là n’était point l’heure de faire mon devoir de Valkyrie, mais plutôt d’aider à panser les blessures, oubliant la mienne et d’aider les mortels dans la reconstruction de leurs biens. Un moment de répit salvateur pour nos corps malmenés, bien trop fugace à mon goût lorsqu’un appel provenant d’Asgard même nous parvient. Une aide supplémentaire ne sera pas superflue. Si nous pensions avoir vécu des instants difficiles, nous n’étions pas au bout de nos surprises. Le Bïfrost ouvert me permit de revenir sur le pont arc-en-ciel, accompagné par les survivantes de mes pairs, des einherjars… Nous étions bien moins nombreux qu’à notre départ, hélas. Une de mes consoeurs déposa une main sur mon épaule, m’esquissant une grimace de douleur tant j’étais sensible par la flèche encore prisonnière dans ma chair. La désolation du palais d’or me fit un point au cœur, d’épaisses fumées sombres surplombait les cieux ainsi que de nombreux corps bleus et pâles inondaient le sol autrefois immaculé. Des bruits alertèrent mes sens et je brandissais déjà ma lance, prête à me lancer dans un nouveau combat malgré celui que je venais déjà de mener sur Midgard. Pour protéger mon Suzerain, pour protéger Asgard de l’invasion des jötuns, j’étais prête à y laisser ma vie et offrir mon dernier souffle. Divisant les valkyries d’une parole avisée, je m’approchais d’un groupe de déité et d’Asgardiens afin de leur venir en aide. Revoir une créature bleue sur pied me donnait un goût d’inachevé dans la gorge, comme un acide brûlant. J’étais presque lasse, pourtant je n’en montrais rien afin de garder maîtrise de mes capacités encore fougueuses.

ACTION EFFECTUEE PAR SVANHILD Enfoncer la pointe de sa lance dans l'abdomen d'un jötun

Repérant l’un des géants, je m’élançais avec rapidité vers lui, esquivant les autres pour ne pas les toucher dans ma tentative. Manquant de force par ma blessure, mon attaque fut contrée par son épaisse main qui empoigna la pointe et m’envoya valser à quelques mètres plus loin. Désorientée, je me relevais avec une mine sombre. Je ne supportais pas l’échec, surtout après la victoire sur Midgard. Mirant ce qu’il y avait autour de moi, je cherchais quelque chose, une idée intelligente pour m’aider dans ma tâche. De loin, je remarquais le Père de Tout repousser les Jötuns et je me déconcentrais rapidement de cette vision pour ne pas perdre mon but ultime. Une barrière de feu ici n’était pas utile, le terrain n’étant pas aussi vaste. Je rampais jusqu’à un corps sur le sol, déchirant une partie de son vêtement, j’enveloppais le tissu sur un morceau de bois. Je n’eus pas besoin de réclamer du feu qu’on m’apporte une aide bienvenue. Sans réfléchir, je retournais sur le géant des glaces qui m’avait offert un voyage des airs pour risquer un toucher. Mon but, lui faire avaler ce qui me brûlait les mains afin qu’il s’embrase de l’intérieur. Agilement, je parvins à mon but et je tremblais presque sous les cris déchirants du géant qui tomba à genoux sur le sol.

ACTION EFFECTUEE PAR SVANHILD Faire avaler une boule de feu fabriquée sans se faire toucher

ASGARD

l'invasion

gifs par elbereth

Le temple des Nornes brûlait, et avec lui les Jötuns qui avaient osé mettre un pied dans les jardins de la reine. Il en resterait encore beaucoup à combattre, puisqu'ils avaient envahi le palais et la cité, mais aux moins ceux-ci ne causeraient-ils plus de problèmes. Le cœur lourd, le Père de Tout fixait de son unique œil les corps sans vie des Asgardiens qui n'avaient eu le temps de fuir lorsque les Jötuns étaient sortie de nulle part. Des femmes, des enfants, massacrés sans pitié. Les pertes seraient lourdes, elles l'étaient déjà. Autour de lui, quelques Einherjar, quelques valkyries, tous épuisés, las et désemparés. Personne – pas même le Père de Tout, ne s'était attendu à voir Asgard attaqué. Ce n'était jamais arrivé, et cela n'aurait jamais dû arriver. Quiconque était parvenu à introduire les géants au sein de la cité la connaissait par cœur, et était capable de faire appel à une puissante magie. Odin ne connaissait que deux mages capables d'un telle chose... Et Frigga n'était certainement pas la responsable. Il pensa à ses fils, affrontant le froid de Jötunheim, et un frisson d'effroi le parcourut. Il dut reprendre ses esprits et une contenance lorsqu'un soldat accourut auprès de lui, son second fils sur les talons. Et ce fut bel et bien un soupir de soulagement que le roi lâcha en voyant Tyr en vie, bien que malmené par son premier affrontement avec les Jötuns, sur la terre des mortels. Toutefois, pas de temps à perdre en embrassades. « Les Jötuns ont envahi le palais et la cité. Il faut mettre fin au massacre au plus vite, trop d'innocents sont tombés aujourd'hui. J'ai envoyé Sif mettre ta mère et ta sœur en sécurité, mais... Nous n'avons eu de nouvelles d'aucune d'entre elles. » Le roi prit une mine grave et inquiète. « Je crains qu'un malheur ne soit arrivé. Hâte-toi de les retrouver, et si ce n'est pas déjà fait, assure-toi qu'elles sont en sécurité. Il en va de même pour Sigyn, Hel et tant d'autres... » Le roi soupira longuement. Bien trop nombreuses étaient les Asgardiens sans défense face à cette invasion. D'un geste, le Père de Tout attira son second fils à lui, dans le seul but de lui faire une confidence qui, il le savait, changerait bien des choses lorsqu'elle serait annoncée publiquement. « Il s'agit là d'une magie propre à ton frère... Méfie-toi. Je ne perdrais pas l'un de mes fils aujourd'hui, et certainement pas à cause de celui dont l'esprit s'est égaré ! Maintenant va, il n'y a plus un instant à perdre. » Sans un mot de plus pour son fils, le Père de Tout s'en détourna, pour faire face aux quelques valkyries qui s'étaient rassemblées dans les jardins. « Valkyries ! Il est grand temps de purger nos rues de l'engeance Jötun ! Avec moi ! » Et il s'élança à travers les allées, et bientôt, le roi déboucha dans les rues de la cité, lance en avant, prêt à en découdre encore une fois avec les géants, les valkyries sur les talons.

HJ ; Je laisse à Tyr le soin de décider qui il veut aller secourir en premier, il a le choix en demoiselles en détresse  (et on lui souhaite bonne chance ). Pour le petit groupe de la bibliothèque, vous pouvez en sortir avec le petit loup pour vous escorter si cela vous tente de tabasser un géant qui passe par là à coups de livre (après la chaise, nous ne sommes plus à ça près ). Quant à Svanhild et Brima, elles peuvent accompagner Odin ou aider Tyr à secourir les demoiselles (et damoiseaux, pardon messieurs je vous avais oubliés) en détresse