JÖTUNHEIM

A parfum of blood and betrayal

❝ War is words without meaning. War is caused by love, War is countined by hate, War isn't good or evil. It is a star that has reached its limit, War doesn't care what, who, or where. War is everything, power, strength, ability. War runs the world, War is repetative. What is war but a game. ❞

T

andis que quelques domestiques l'aidaient à revêtir son habit d'acier, le Prince Doré songeait à ce qui les accueillerait, là-bas, dans les hostiles landes de glace. Une guerre comme ils n'en avaient plus connue depuis fort longtemps, le tapage des hurlements qui galvanisent, des cors qui vrombissent et des lames qui sifflent ferait frémir tout Yggdrasil. Mais en dépit du péril qui guettait, il n'avait aucun doute sur le fait que la victoire serait leur, inexorable, grandiose et tonitruante. Il en avait fait le serment à son père, au tout Asgard et aux royaumes desquels il était l'égide. Sa mine concentrée fut subitement distraite par le passage d'Hermód, bel éphèbe dans son armure qui serait cette fois au coeur de l'action. « Heureusement que tu cours vite. » Echappa l'aîné dans un élan taquin, sourire aux lèvres et faisant directement référence à ses talents martiaux que l'on savait lacunaires. Sa cape vermeille scellée sur son échine, il vint à hauteur du messager royal et ensemble, ils rejoignirent les abords de leur benjamin lui aussi apprêté. « Balder, je te le confie, veille à ce qu'il nous revienne avec ses deux pieds. » Avec son invulnérabilité, il était presque légitime que ce soit le petit frère qui garde un oeil sur le grand, même si la situation prêtait à rire. Et d'ailleurs, Thor s'esclaffa en leur tapotant chacun le rachis, les dernières notes de gaieté avant la croisade.

Tyr avait dû changer de destination à la dernière minute, tant pis, ce n'était pas comme si l'héritier le regretterait pour la bataille à venir – oui, le torchon brûlait toujours entre eux, même s'ils avaient fait l'effort consenti d'omettre leur inimitié le temps d'établir une stratégie. Et celle-ci s'avérerait simple mais tous l'espéraient efficace, les troupes avaient été divisées en trois parties. La première menée par Thor et Loki, qui attaqueraient de front. La seconde, sur le flanc gauche du terrain, était aux valkyries, dirigée par Freyja elle-même. Et la troisième, sur le flanc droit, appartenait à Tuisto, qui s'était vu offrir le commandement d'une section de l'armée par le Prince Doré, accompagné de Ràn. Le but ? Prendre les jötuns en tenaille, les encercler et les exterminer, quitte à en dévaster Jötunheim. Le premier groupe lancerait l'assaut, le second et le troisième devraient patienter jusqu'au signal, qui n'était autre que le tonnerre, avant d'intervenir. Et pendant ce temps, Hermód et Balder n'auraient qu'à se frayer un chemin jusqu'à Idunn, là-haut perchée.

Ases et Vanes étaient prêts. La colonie armée ignorait la neige qui fouettait les faciès et mirait son destin devant elle : ces rangs serrés de géants qui ne demandaient qu'à en découdre. Le Bifröst s'était refermé, la froidure enveloppait chaque être, mais chacun gardait sa position. Il était l'heure. L'heure de faire couler le sang azur. « Bientôt, tout cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir, et nous pourrons reprendre le cours de notre éternité. » L'Invaincu s'était adressé au dieu du Mensonge qui se trouvait à ses côtés, et vers lequel il hasarda un regard résolu. « Que je n'aie pas à te ramasser à la petite cuillère, mon frère. » Une façon de lui ordonner de rester en vie. Puis, une dernière oeillade vers les soldats, et ce fut le rugissement auroral. « POUR YGGDRASIL !! »

Les camps ennemis s'élancèrent mutuellement dans une course qui parut sans fin. Le choc fut particulièrement violent, les morceaux de corps, qu'ils soient de chair ou de glace, volaient d'un endroit à un autre. Les secondes, les minutes défilèrent dans un chaos sanguinolent, Thor s'immobilisa un instant pour observer la situation. A la suite de quoi, il fit converger son énergie en un seul atome, qui couvrit le ciel et apporta l'arôme de l'orage. Mjölnir brandi, la foudre vermicula des nues jusqu'au bras de l'héritier, et le tonnerre claqua dans un bruit assourdissant. Le signal. Tout ne faisait que commencer.

Spoiler:

jötunheim

la dernière bataille

gifs par tumblr & Elbereth

Un mois déjà que nos sentiments ont explosés, un mois que j’ai le droit de goûter à ses lèvres et au bonheur de me réfugier dans ses bras. Malgré les nombreuses inquiétudes qui hantent mon esprit, malgré la peur, je ne me suis jamais sentie aussi heureuse de toute ma vie, aussi entière. Il n’est pourtant pas simple de résister à la tentation, de ne pas pouvoir vivre notre amour pleinement, mais nous avons trouvé des parades, des moyens de nous enfuir quelques fois, de nous libérer des conventions.

Hier par exemple, une nuit de plus passés dans les bras l’un de l’autre, seuls à l’abri des regards, loin des oreilles indiscrètes. Peut-être notre dernière nuit, la plus belle de toute, la plus intense. Mais pas assez pour me faire oublier que la bataille qui nous attend aujourd’hui pourrait, elle aussi, être notre dernière. Et l’idée qu’Hermód y participe n’arrange rien à mes craintes : je ne pourrai plus vivre sans lui... C’est donc le cœur lourd que nous nous sommes séparés peu avant le lever du jour, un dernier baiser avant le début de la fin.

Hermód et son jeune frère partiront vers la tour avec quelques soldats, peu nombreux pour être plus discrets... Loin de moi, loin de ma protection mais toujours dans mon cœur. Quant à mes consœurs et moi-même, nous nous attaqueront au flanc gauche, guidée par la grande Freyja. J’aimerai tant partir avec mon prince, être à ses côtés pour libérer Idunn... Mais les ordres sont les ordres et il faut donc que j’obéisse. Je suis déjà bien assez hors de la loi comme ça ! Après un dernier regard à mon prince, je pars à l’assaut.

La neige tombe sur nos armures, le froid rougi notre peau... Mais, guidés par le prince doré, tout semble possible. Élancée au galop sur mon cheval, mon arc prêt à tirer, je suis prête à en découdre, l’image d’Hermód dans sa belle armure gardée dans mon esprit comme un porte bonheur. Mes sœurs sont à mes côtés, nous sommes surentraînées et nous connaissons les risques : Un contact avec leurs armes ou leur peau brûle plus que les flammes de Muspellheim... Nous devons rester prudentes et très attentives, nous en sommes capables.

La distance entre notre point de départ et le champ-de-bataille semble interminable, si bien que j’ai l’impression que mon cœur va finir par exploser tant il bat fort dans ma poitrine. Pas aussi fort que dans les bras d’Hermód, pas de la même façon... Cette adrénaline va me manquer, mon sang ne battra plus jamais de la sorte dans mes tempes une fois que j’aurai quitté les rangs... Mais c’est un sacrifice que je dois faire pour vivre avec lui, j’y suis prête. Cette bataille extraordinaire sera ma dernière, la plus grande.

Quand nous sommes à une distance plus raisonnable, j’allume ma première flèche. Un système ingénieux créé par mon frère, un cadeau pour me porter chance et pour célébrer nos retrouvailles. Pas encore tout à fait aussi proches qu’avant, mais nous sommes sur la bonne voie. Fendant l’air, la lame enflammée atteint sa cible : La cheville d’un des géants. Ils sont au moins deux milles et celui-ci n’est pas mort, juste assez déstabiliser pour ralentir un peu son rythme, titubant sur ses alliés. Sans attendre, je décoche deux autres flèche, visant cette fois ses yeux...

ACTION EFFECTUEE PAR (Aldis Eyverndóttir) ϟ Tente de crever les yeux d'un des géants à distance.

Spoiler:

Elle retient son souffle, resserre ses doigts autour du pommeau de son épée, le visage glacé par le froid hivernal. Il n’y avait qu’à attendre le signal du Pince Doré, et Idunn serait sauvée, tout le monde retrouverait son immortalité, et le nom du coupable de toute cette histoire serait enfin dévoilé. Si cette perspective la réjouissait, celle de guerroyer pour sa patrie le faisait encore plus : n’avait-elle pas décidée de se dévouer corps et âme à Asgard, et au combat ?

Erika trépigne d’impatience alors que les échos du combat, violent charivari familier, atteignent ses oreilles. Elle est en avant-garde, elle voit tout. Et c’est une torture de ne pouvoir se battre maintenant, alors que les autres ... Son cœur bat follement dans sa poitrine, l’adrénaline fait bouillonner son sang. Si d’habitude l’excitation et l’agitation prenaient toute place en son être, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une once de peur, sentiment d’ailleurs inconnu jusqu’à récemment. Elle avait prit conscience qu’elle n’était plus tout à fait immortelle lorsque la hache de l’orgueilleux dieu des batailles avait frôlé sa tête, manquant de répandre sa cervelle sur un champ de bataille à Midgard. Alors elle se promit de ne pas se laisser embraser par la témérité : le touché et les armes des Jötuns brûlaient plus que le feu, et elle ne perdrait pas la vie aujourd’hui, pas avant d’avoir vaincu, et de savoir la déesse de l’immortalité saine et sauve.
Elle remonte légèrement son bouclier devant son visage, attendant le signal de Thor, les sourcils froncés. Menés par le Prince Doré, l’héritier d’Odin et avec ses consœurs à ses côtés, tout irait bien, et la victoire était déjà à eux, elle en était sûre.

Le tonnerre retentit, assourdissant comme toujours, et sans plus attendre, Erika se lance dans une course effrénée vers le camp ennemi, un cri rageur s’échappant de son gosier, le froid vif fouettant son visage. Le nombre de ses ennemis ne lui fait pas peur, du moins, elle tente ainsi de se rassurer. Et, déterminée, elle resserre les doigts autour du pommeau de son épée.
Le choc est intense, sanglant. Rapidement, Erika lève son épée, et embroche un Jötun dans un nouveau cri de rage. Un jet de sang azur éclabousse son visage albâtre alors que, sans pitié, elle tente de trancher la tête de son géant d’adversaire qui ne lui a montré presque aucune résistance.

DE FEU ET DE GLACE

Bataille de Jötunheim

Certains disent qu'on revient toujours au point de départ, qu'on oublie jamais vraiment d'où l'on vient. Après des millénaires à nier cet adage, Ràn était à présent contrainte et forcée de l'accepter. Mais en posant les pieds sur Jötunheim, les terres de son père, la fille d'Egil était plus décidée que jamais à prouver qu'elle n'avait rien à voir avec ce peuple qu'elle méprisait en tous points. Et l'idée qu'ils aient pu se montrer assez vils pour enlever aux Ases la source de leur immortalité rendait Ràn folle de rage. Comme avant chaque bataille la déesse arborait un masque de détermination inébranlable, elle fixait ces terres sombres et glaciales avec un regard qui l'était tout autant. Certes la perte d'Idunn et de ses pommes l'avait grandement affaiblie au fil des semaines, les rides et les cernes qui marquaient son visage en étaient la preuve. Le temps commençaient à faire son travail, mais Ràn refusait obstinément qu'on puisse un jour la traiter d'aïeule. Cette fois-ci elle s'était opposée à son époux avec toute la véhémence dont elle était capable. Il avait voulu l'écarter des premières quêtes pour retrouver Idunn mais il ne l'éloignerai certainement pas de la bataille finale. La guerrière qu'elle était, aussi affaiblie puisse-t-elle être, ne l'aurait pas supporter.

Elle avait donc été choisie pour entourer le prince doré à Jötunheim, un choix qui la flattait quand elle repensait à son ascendance. Celle-ci s'était sans doute perdue dans les méandres du temps mais Ràn n'oubliait rien de l'humiliation dans laquelle l'avait plongée sa mère en la faisant telle qu'elle était. Et la confiance que lui accordaient les dirigeants d'Asgard depuis des millénaires la gonflait d'orgueil malgré l'animosité qu'elle leur réservait bien souvent. Ràn avait était envoyée sur le flanc droit des glaciers enneigés aux côtés du dieu des batailles lui-même avec qui elle partageait cette honteuse bâtardise. Faits à la fois du feu d'Asgard et de la glace de Jötunheim tous deux devaient à présent se battre contre une partie de leur sang. Du moins l'espérait-elle, car elle savait qu'il valait mieux avoir Tuisto dans ses propres rangs que contre soi. Ràn observait la première partie de l'armée se jeter dans la bataille avec une rage sans bornes, la neige était désormais de la partie ce qui rendrait sûrement les choses plus difficiles. Mais la déesse s'en moquait éperdument, la main crispée sur son épée, elle n'attendait qu'une chose, le signal du prince Thor qui lui permettrait enfin de rejoindre ce tumulte.

Le tonnerre vint alors, plus puissant et assourdissant que jamais. La déesse des tempêtes ne put s'empêcher de se sentir grisée par cette vision. Il ne manquait que le déchaînement du ciel pour combler ce spectacle fait de sang et de glace. Alors les troupes situées sur le flanc droit s'ébranlèrent . Ràn brandit son épée avec force et s'élança dans la bataille. Lorsqu'elle sentit alors la résistance d'une arme Jötun contre la sienne elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Elle planta ses yeux noirs droits dans ceux de son ennemi, prête à ne rien lâcher. Mais le géant de glace fut le premier à tenter de lui asséner un coup. La déesse esquiva de justesse et lança aussitôt une contre-attaque.

« Que ton âme pourrisse dans les bas fonds d'Yggdrasil. »

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

ACTION EFFECTUEE PAR Ràn Egildóttir ϟ Enfoncer sa lame dans le corps d'un Jötun.

Jötunheim, Ô foutue Jötunheim ! Tuisto humait l'air et, comme à chaque fois, se fendit de ce joli sourire pervers, non, sadique. Il se délectait de l'ambiance. Cette ambiance de bataille ! Ah ! Qu'il aimait Jötunheim. Enfin, non, il la détestait. Mais il aimait la détester. Et il l'aimait car la garce s'apprêtait à enfanter d'une des plus belles batailles qu'il n'avait jamais eu à livrer. Autour de lui des milliers de soldats venus d'Asgard et d'ailleurs et, en face, l'armée des géants de glace. Il se languissait du choc, l'attendait avec impatience. Beaucoup ici étaient là pour la gloire. Lui ? Il s'en fichait. Cela faisait bien longtemps qu'il s'était résigné, qu'il avait compris: la gloire, ça n'est bon que pour les idiots. Les crédules. Lui était bien au-dessus de tout ça, c'était un artiste, et le bain de sang à venir serait son chef d’œuvre.

Thor, celui qui avait été autrefois son bien aimé élève lorsqu'il avait été chargé de le former à la chose martiale, avait cru bon de lui confier la charge du flanc droit de l'armée d'Asgard. Lui-même n'en tirait que peu de gloire, mais beaucoup pouvaient considérer que cela relevait de la folie douce. Peut-être bien. Il faut dire que Tuisto n'avait jamais été connu pour son sens de la stratégie. Mais enfin, ça se saurait si les stratégies servaient à remporter les batailles. Non, le soucis, c'était de savoir s'il se fichait réellement de l'issu de la bataille. D'ordinaire, non. Cette fois pourtant, il s'agissait de recouvrer son immortalité. Enfin ! En attendant, il s'impatientait. A ses côtés se tenait Ran, avec qui il partageait quelques origines communes, et surtout une haine pour ces Géants ... C'était une alliée de choix.

Son attention finit par se porter sur Thor, dont il discernait la stature au loin. Fallait-il que le Dieu des Batailles vienne lui-même ordonner la charge ? Tuisto perdait patience. Il détestait attendre, surtout pour se battre. Plusieurs fois, il faillit craquer, ordonner la charge. Qui sait ce qui le retint ? Qu'importe. C'était le moment: il guettait le ciel, car c'est de là que, il le savait, viendrait son salut. Le choc eut lieu, l'éclair fendit le ciel. C'était le signal. Sans plus attendre, Tuisto brandit sa lourde hache de bataille d'une seule main, comme s'il eut s'agit d'une brindille. Contrairement au fils d'Odin, le Dieu des Batailles ne s’embarrassa guère de lyrisme. Seul un hurlement de rage furieuse transperça le tumulte de la bataille.

Il fut le premier à charger, sans armure comme à son habitude: sa rage seule suffirait à le protéger. Ses troupes s'engagèrent à sa suite. Très vite, Tuisto se laissa engloutir par les flots d'adrénaline qui le submergeaient. Alors que la bataille faisait rage, il revint à lui l'espace d'un instant. Il chercha Ran du regard. Elle était au prise avec un géant, plus grand que les autres et à l'air redoutable. Elle avait du courage, de s'en prendre à lui. Malheureusement, elle avait raté sa contre-attaque, et elle se retrouvait dangereusement exposée. Sans attendre, le Dieu des Batailles, qui n'était pas très loin, entreprit de se porter à son aide. Arrivé dans le dos du Géant, il sauta assez haut pour espérer atteindre sa nuque, ce qui, s'il réussissait, parviendrait à finir d'un seul coup avec ce terrible adversaire.

ACTION EFFECTUEE PAR Tuisto Ymirson ϟ Découper la tête du Jotun qui s'en prenait à Ran.

Les Valkyries se préparaient pour cette bataille depuis un long moment maintenant. Toute les vies étaient voués à défendre les royaumes. Ylva avait fait le serment de combattre jusqu’à sa mort. Ca serait le cas et si elle devait mourir ici, elle en serait honorée. Elle voulait que les fils d’Odin puissent retrouver Idunn saine et sauve et que tout le monde retrouver l’immortalité perdue. Ayant écouté les plans d’attaque de Thor, elle savait donc qu’elle suivrait leur chef Freyja. Les Valkyries devraient passer par le flanc gauche, mais ne pourrait réellement bouger que quand Thor en donnerait le signal. Vérifiant son équipement, Ylva suivit le mouvement. Elle savait que Hermod et son frère Balder devraient aller chercher Idunn. Elle espérait qu’ils y parviendraient sans trop de problème. Le plan était bon et il fallait juste retenir l’ennemi loin des deux frères. Ylva était prête pour ça et une fois sur place, elle vérifia ses armes. Deux couteaux à chaque hanche, une épée dans son dos et des dagues à ses chevilles. Elle devrait avoir de quoi se défendre. Quand Thor donna l’assaut, elle sortit son épée prête à riposter. Un regard circulaire vers ses sœurs Valkyries lui fit prendre conscience que cette bataille serait peut-être sa dernière. Mais ça n’était pas le moment de penser à cela. Elle se concentra sur l’objectif de retrouver la déesse. Finalement le fils d’Odin donna le signal et tout le monde pu bouger. Elle regarda Aldis qui lança une flèche qui toucha un géant à la cheville. Elle recommença pour le viser à nouveau mais rata sa cible. Ylva de son côté, se fraya un chemin, tranchant les corps de ses ennemis. Parfois de simples entailles aidaient à les faire tomber ou les ralentir. Ca serait un début, mais elle vit qu’elle allait devoir redoubler d’efforts. Il fallait les tuer, tous ceux qui allaient arriver.

Elle chercha du regard les autres Valkyries, voulant être sûre que Aldis en particulier allait bien pour le moment. Si ça n’était pas le cas, elle devrait la protéger. Elle ne comptait pas revenir seule et devoir faire face à sa meilleure amie et lui dire que sa fille n’était plus de ce monde. Ca, elle ne l’accepterait pas, seulement, son regard tomba sur une autre personne. Une déesse qui était dans une mauvaise posture. Il s’agissait de Ràn. Elle n’était pas tombée face à un petite modèle. Ce Jotun là était grand et fort et elle comptait bien aller l’aider. Voyant finalement Tuisto aller à son secours, elle pensa que les deux allaient s’en sortir, mais visiblement le Jotun était plus coriace que prévu. Alors, elle se mit à courir pour aller les aider. A trois, ils devraient finir par en venir à bout, non ? Elle n’en savait rien, mais elle ne les laisserait pas dans cette situation. Elle fut bousculée, mais parvint à rejoindre sa cible. Remettant son épée dans son fourreau, elle attrapa deux couteaux à sa taille. Les lançant dans la jambe gauche du Jotun, elle le vit flancher, mais rien de bien méchant. Elle allait donc devoir faire beaucoup plus pour le faire au moins tomber. Reprenant son épée, elle l’a fit tourner dans sa main. Plantant cette dernière dans l’autre jambe de ce monstre, Ylva tira de toute ses forces, pour ouvrir la jambe de cette chose, espérait que ça l’affaiblirait assez pour que Tuito parvienne à lui couper la tête et que Ràn s’en sorte indemne. Elle tira encore et encore, pour aller jusqu’au talon de l’ennemi qui devait être terrassé avant qu’il ne fasse plus de dégâts. Une fois fait, elle leva les yeux, pour vérifier si son action avait eu une quelconque utilité. Mais surtout s'assurer que les deux autres combattants allaient bien.

ACTION EFFECTUEE PAR Ylva Elddóttir ϟ A planté son épée dans la jambe du Jotun attaquant Ràn et a tiré de toute ses forces pour ouvrir sa jambe.

JÖTUNHEIM

A parfum of blood and betrayal

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L

a bataille faisait rage, c'était le cas de le dire. Le sol se bariolait des hémoglobines en une toile macabre et atrocement glissante pour qui ne prêtait pas attention, les bourrasques percutaient les galbes qui s'entretuaient sans merci et tout n'était plus qu'une fracassante cacophonie sans nom. Les cieux se déchainaient en un épicentre électrique qui ne faisait qu'en rajouter à l'atmosphère déjà à son comble, les fulgurations aveuglaient furtivement pour aussitôt révéler le spectacle d'abomination, et tout ne faisait que commencer. Tout ne faisait que commencer...

Ils seraient maudits sur plusieurs générations, jusqu'au Ragnarök et bien au-delà, même l'apocalypse serait insuffisante à pacifier l'ire du Prince Doré qui frappait, détruisait, dévastait avec une furia incommensurable. Ils avaient osé nuire à son peuple, à sa famille – ils osaient exister, tout simplement, et c'était déjà un affront de trop. L'armée était désormais au complète, et elle serait assez puissante – elle n'en avait pas le choix. Ils ne perdraient pas, le Dieu du Tonnerre demeurerait invaincu, c'était inéluctable. Son aura mystique semblait être un véritable aimant à jötuns qui tentaient de l'acculer en priorité, mais c'était bien mal le connaître. Pas une once de ruse, juste la violence à son état originel et l'envie sordide de se peinturlurer de leur sang azurin. Il en abattait un, deux autres apparaissaient, mais il continuait dans sa lutte épurative. La foudre tomba sur une cohorte d'ennemis qui lui barrait la route et sembla absorbée par l'héritier, les éclats énergiques parcoururent son armure jusqu'à tous converger vers son arme qui avait soif de plus d'anéantissement. Qui serait le prochain sur sa liste ?

D'un regard, il balaya les environs pour constater que ce n'étaient guère les occasions qui manquaient, car partout, des soldats étaient aux prises avec des antagonistes. Le fait de ne pas apercevoir Loki dans la masse l'inquiéta un instant, puis, une effervescence particulière attira son attention non loin de là. Plusieurs de ses compagnons avaient vraisemblablement de la difficulté avec un géant plus imposant que ses congénères. Leurs assauts étaient infructueux, et s'ils ne terrassaient pas rapidement ce bougre qui essayaient de les écraser, un drame finirait par se produire. Et ce n'était pas parce que son entente avec Ràn était toute relative qu'il avait l'intention de l'offrir en pâture ! De là où il se trouvait, Thor plissa les yeux, puis il fit un ample geste du bras pour lancer Mjölnir en direction du jötun qui importunait son monde.

ACTION EFFECTUEE PAR Thor Odinson ϟ Lancer Mjölnir pour détruire le fameux jötun.

Et le bougre l'évita. Le prince émit un grognement à la fois offensé et frustré, cela ne se passerait pas ainsi ! Il rappela à lui son marteau mythique qui revint aussitôt dans sa paume, puis il s'envola. Il fondit ensuite sur le géant et de ses chausses, heurta l'arrière de son crâne de plein fouet. Le but ? Pour le moment, le détourner de ses compagnons pour que ceux-ci puissent oeuvrer.

jötunheim

la dernière bataille

gifs par tumblr & Elbereth

Ma flèche frôle la joue du géant alors que l’autre atterrit complètement à côté. Je n’aime pas échouer et je me décide donc à ne plus faire de quartiers. Les flèches enflammées, où qu’elles arrivent, sont néfastes pour eux alors plus je pourrais en toucher mieux ce sera. Ils ne seront peut-être pas mort mais au moins ils seront déstabilisés, assez pour permettre à mes camarades d’avoir un peu de répit tout en leur offrant une nouvelle ouverture.

D’un geste sec, j’ordonne à mon cheval de faire légèrement demi-tour pour prendre de la hauteur tout en restant à une distance convenable de notre champ de bataille. Mon but n’est pas de fuir mais d’obtenir une meilleure position et une vision plus large. Je suis une bonne archère, la distance ne me pose pas de problème... Ou du moins pas toujours. Rapidement, j’enchaîne plusieurs tirs, tentant toujours de viser leur tête. Certaines flèches atteignent leur but, aveuglant les monstres un instant.

Bien sûr c’est aussi une manœuvre dangereuse mais j’ai confiance en mes alliés, je sais qu’ils seront prendre avantage de la panique de nos ennemis. Pas assez folle pour vider tout mon carquois, je reprends finalement le chemin de la bataille au grand galop, mon épée dehors pour trancher tout ce qui aura l’audace de se mettre sur mon passage.

Les Jötuns sont grands, difficile de les décapiter, même du haut de mon cheval... Mais leurs talons font une bonne cible, ça et tout ce qui veut bien se présenter au bout de mon épée. Habilement, Magnus se faufile entre les énormes pieds de nos adversaires, ne craignant ni les secousses ni la neige qui gicle sur nos visages. Il fait froid, très froid, mais le sang coule vite dans nos veines, l’adrénaline nous pousse dans nos retranchements.

En peu de temps, le sang s’est mêlé à la neige, rendant le terrain bien plus glissant qu’à l’origine. À cela s’ajoute les cris, la panique... Mon regard balaie l’horizon à la recherche de mes amis mais il est difficile de se repérer dans une pagaille pareille... Mais je parviens tout de même à repérer Ylva au loin, entourée de Ran et surtout de Thor qui vient de voler à leur secours. Les choses semblent mal se passer pour nous et les géants sont bien plus coriaces que nous l’avions envisagé...

Entre moi et le petit groupe se tiennent deux géants et celui qui semblait visiblement vouloir s’en prendre à Ran... Tenace, un peu plus grand que ses congénère, mais il est maintenant sonné par le prince Doré, peut-être assez pour nous permettre de le mettre hors d’état de nuire...

Je m’élance donc à toute allure vers eux, tentant au passage de trancher les talons des deux autres Jötun, évitant avec souplesse leurs mains empotées. Une fois à proximité de ma dernière cible, je me mets debout sur Magnus et m’élance dans un bond majestueux, mon épée toujours dehors. Avec toute la puissance dont je suis capable, je tente à mon tour de trancher sa lourde tête avant de retomber sur Magnus.

Un atterrissage plutôt périlleux que je réussis de justesse, me raccrochant au dernier moment à ses rênes, perdant mon épée dans la chute. Ce n’est pas ma seule arme mais c’est de très loin la plus pratique, je tente alors un demi-tour plus périlleux encore, le corps totalement sur le flanc de mon destrier, espérant pouvoir récupérer ma lame du premier coup...

ACTION EFFECTUEE PAR (Aldis Eyverndóttir) ϟ Fais tomber deux Jötuns en tranchant leur talon

ACTION EFFECTUEE PAR (Aldis Eyverndóttir) ϟ Décapite le géant qui s'en prenait à Ran

ACTION EFFECTUEE PAR (Aldis Eyverndóttir) ϟ Tente de récupérer son épée sans encombre...

De feu et de glace

« Pure folie dame Freyja ! Ne vous risquez pas à aller là-bas, tout n’y est que mort et désolation … » « Et il y a ma fille ! » Coupais-je. « Qui serais-je si je laissais ma fille seule là-bas, aux mains de ces monstres, quelle image renverrais-je si je laissais tout le monde se battre et que moi, je restais ici auprès de personnes qui ne veulent, de toute évidence, pas de ma présence ? » « Nulle réputation ne vaut un sacrifice, vous êtes faible, votre puissance va en décroissant, vous n’êtes plus capable de lancer de sortilèges … Vos runes sont affaiblies, regardez ce jardin ! » Je jetais un coup d’œil à mon illusion préférée, à cet espace de verdure que j’avais créé voilà des années. Il dépérissait, il mourrait à petit feu et je le cachais. Pourquoi ? Parce que je faiblissais, en tant que Vane, en tant que déesse ancienne, je voyais ma puissance décroître et c’était ma magie qui en souffrait le plus. Il fallait une puissance intacte pour lancer un sortilège, or, j’étais loin d’être … intacte, justement. « Aller à Jötunheim serait un suicide assuré ! Vous ne tiendrez pas face aux géants, restez ici et attendez que l’on vous ramène votre fille … Ce serait plus sage Freyja. » Je regardais ma dame de compagnie, celle qui m’avait suivie depuis mon enfance, cette femme qui aurait pu être ma deuxième mère. Je posais mes mains sur son visage avant de sourire et de le lui baiser le front. Elle était plus petite que moi, plus âgée aussi, surtout depuis la disparition d’Idunn. C’était hors de question, je m’étais tenue en retrait depuis beaucoup trop longtemps, il était hors de question que je laisse quelqu’un d’autre récupérer ma fille. Pire honte ne saurait être acceptable. « Qui a dit que Freyja Njörddóttir était quelqu’un de sage ? » Je souriais et reculais. « Non Freyja ! Non ! » Je me transformais en oiseau avant de disparaître par la fenêtre. J’entendais encore ma dame de compagnie qui me hurlait de revenir, mais trop tard, je ne ferais pas machine arrière, j'allais reprendre ma fille à ces monstres de glace.

Je jetais un coup d’œil à mes valkyries, elles étaient fières et moi aussi. Thor menait les troupes, moi j’étais responsable de mes guerrières et de toute la partie gauche des géants. Soit, je les tuerais, tous, jusqu’au dernier. Je regardais mes valkyries. Je jetais un regard complice à Brima avant de lui lancer d’une voix calme. « Allons récupérer ma fille. » Je faisais signe à mes valkyries de se lancer dans la mêlée alors que je restais moi-même un peu en retrait. Ma magie allait en décroissant, c’était certain, mais je n’étais pas encore trop faible pour user de mes runes. Les jötuns étaient sensibles au feu, ils allaient être servis. Après avoir passé plusieurs longues minutes à dessiner au sol des runes encastrées les unes dans les autres, je finissais par énoncer mon incantation d’une voix discrète. Des flammes finirent par remplacer les traits que j’avais dessinés. Je passais alors les flammes pour former une sphère enflammée que je finissais par lancer dans le tas de géants. De quoi les affoler suffisamment pour semer la panique dans leurs rangs.

© Belzébuth

ACTION EFFECTUEE PAR FREYJA NJORDDOTTIR ϟ Freyja lance une sphère enflammée dans la foule de Jötuns, dans l'espoir de semer la panique et d'en blesser quelques uns.

De Feu et de Glace

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C'était l'heure, enfin, et tout allait se jouer en une bataille. Hermod était impatient que tout cela soit enfin finit, et derrière eux. Bientôt, ils auraient ramené Idunn, Asgard serait en liesse avec cette promesse d'immortalité de retour, et chacun reprendrait le cours de sa vie tranquille. Mais surtout, Hermod espérait bien profiter de la liesse pour demander la main d'Aldis à son père, et l'issue de cette bataille serait déterminante. Il avait accepté de faire partie de l'équipe d'éclaireurs qui devraient pénétrer la tour et parvenir jusqu'à Idunn au plus vite. Comment son père refuserait-il alors quoi que ce soit à son fils lorsqu'il rentrerait après avoir triomphalement délivré Idunn ? Il n'avait jamais aspiré à aucun de ces moments de gloire qu'il avait vu saisis par ses frères. Mais aujourd'hui, il aurait bien besoin de revenir auréolé de gloire...

C'était cette idée en tête qu'il avait laissé Aldis s'éclipser aux premières lueurs de l'aube. L'idée que tout cela serait bientôt derrière eux. Tout ce qu'ils avaient à faire, c'était triompher. Et rentrer tous les deux vivants... Hermod était inquiet comme jamais il ne l'avait été, d'autant qu'il ne pourrait pas être à ses côtés sur le champs de bataille. Ce n'était peut-être pas plus mal, au moins ne ferait-il pas de folies pour se mettre entre elle et les Jotuns et ne se mettrait-elle pas non plus en danger, d'autant qu'il n'était pas encore capable de rivaliser avec un Jotun, malgré sa formation.

Hermod affichait ainsi une mine fermée et renfrognée, alors qu'il venait de finir d'enfiler son armure, et passait entre les rangs. La voix de son frère le tira de ses réflexions, et il afficha un sourire qui était plus de circonstances. Mieux valait éviter de montrer qu'il n'avait pas l'esprit uniquement concentré sur le combat à venir, et même s'il doutait que l'un de ses frères comprenne ce qui hantait ses pensées, il devait jouer des masques aujourd'hui plus que jamais.

- Méfie toi mon frère, je pourrais bien te surprendre et te voler la vedette cette fois, d'autant plus que mon esprit marche aussi vite que mes pieds. Et tu sais que je t'ai toujours battu à la course...

Un dernier moment entre frères, qui fit réellement chaud au coeur d'Hermod. Il avait toujours aimé Thor, ce frère si parfait, et Balder qu'on ne pouvait qu'aimer. Il les avait parfois jalousé, parce qu'ils étaient le centre de l'attention, mais rapidement il n'y avait plus eu que de la franche camaraderie. Après tout, il ne cherchait pas sa place au soleil, il se contentait d'être le frère qu'on oublilait parois de citer, celui sur lequel on ne faisait rien reposer. S'il voulait prendre des responsabilités, libre à lui, sinon on lui fichait royalement la paix, et tout le monde était heureux.

- Aha, faudrait déjà qu'il arrive à me suivre pour ça, n'est-ce pas mon cher mais siii lent petit frère ?

Reprendre le cours de leur éternité. Hermod cherchait discrètement des yeux Aldis, et l'ayant trouvé, posa sur elle ce qui pourrait bien être un dernier regard. A cette idée, il frémit, mais il n'était plus temps de reculer. Il n'avait réussit à la garder à ses côtés, et avait eu ses ordres, hors de question que d'y désobéir et de soulever des soupçons. Hermod tourna son regard vers son but, et les cachots au plus haut de la forteresse des glaces. Ils devraient réussir, et Hermod avait une motivation de plus que les autres. Priant intérieurement le Destin d'épargner Aldis, il se lança alors que la bataille prit son ampleur. Ils devaient faire au plus vite, une fois Idunn tirée de leurs griffes, les Jotuns pourraient battre en retraire, voire même l'armée d'Asgard, bien que vu leur nombre supérieur, une extermination des Jotuns serait peut-être à l'ordre du jour.

Hermod entendit le fracas de la bataille qui s'engageait, le tonnerre qui ordonnait le début de l'engagement total de toutes les troupes d'Asgard. Avec la troupe des Einherjar, Balder et Hermod devaient à présent se lancer dans leur partie de la stratégie, et se faufiler derrière les rangs adverses pour pénétrer Utgarde et retrouver au plus vite Idunn. Hermod se tourna vers son jeune frère, et fit un signe de tête, il était prêt. Au plus vite ils retrouveraient Idunn, au plus vite il pourraient regagner Asgard, ou se joindre à la bataille. Hermod voulait faire au plus rapidement pour pouvoir rejoindre Aldis et s'assurer qu'elle aillait bien. Il ne doutait pas qu'elle se distinguait en ce moment même sur le champs de bataille mais pour tout fardeau qu'il put être, il préférait être auprès d'elle...

- Allons-y.

Hermod sortit son épée de son foureau et la saisit fermement. Le froid était terrible, et cela ne faisait que commencer.

©flawless

ACTION EFFECTUEE PAR HERMOD ODINSON ϟ S'introduire au seuil d'Utgarde avec le reste des forces derrière les lignes Jotuns sans se faire repérer.

JÖTUNHEIM

A parfum of blood and betrayal

❝ War is words without meaning. War is caused by love, War is countined by hate, War isn't good or evil. It is a star that has reached its limit, War doesn't care what, who, or where. War is everything, power, strength, ability. War runs the world, War is repetative. What is war but a game. ❞

L

e choc de ses chausses contre le crâne du jötun aurait pu lui briser la boîte crânienne, s'il n'avait pas eu un casque pour le protéger. Résultat, le heurt ne fit que le désorienter, et si Thor s'apprêtait déjà à retenter une attaque à l'aide de son arme, une valkyrie fut plus prompte que lui. Il vit le majestueux bond d'Aldis, et il la reconnaissait bien là, toute talentueuse qu'elle était. Leur ennemi fut étêté sur le coup, son membre roula sur la glace et se perdit dans la masse combative, tandis que le reste de sa charpente s'écroula devant le groupe. Le dieu veilla à ne pas se trouver sur la trajectoire de sa chute, puis il jeta un regard en direction de la guerrière qui avait brillamment réussi, un sourire aux lèvres qui disparut cependant bien vite. La guerre était loin d'arriver à son terme, il y avait encore beaucoup à faire, et l'héritier repartit à la charge de son côté.

Il aperçut un groupe d'Einherjars acculés par les créatures de gèle qui ne demandaient qu'à abreuver leurs landes d'un sang autrement plus vermeil. Ses prunelles s'élevèrent vers la voûte céleste, les nues se courroucèrent plus qu'elles ne l'étaient déjà. Elles en crachèrent des éclairs qui frappèrent le sol à plusieurs endroits, l'écho du tonnerre se répercutant jusque dans les radicelles d'Yggdrasil.

ACTION EFFECTUEE PAR Thor Odinson ϟ Foudroyer les jötuns.

Puis, comme un vent d'ankylose. Un instant hors du temps, les calots se tournèrent vers une masse informe dont les foulées faisaient trembler la terre. La bonne nouvelle ? Les jötuns devaient se savoir en mauvaise voie pour avoir recours à un plan B. La mauvaise ? Il allait falloir mettre ce monstrueux canidé hors d'état de nuire, et très vite. Le Prince Doré s'approcha de quelques pas, mais remarqua que le chien des glaces mirait un élément en particulier. Il chercha dans les environs, et la cape smaragdine de second Odinson présent le figea. « Loki... Loki !!! » Ses pieds décollèrent et il fendit les airs pour rallier les abords de son frère qui ne se doutait de rien. Cela se jouerait à un centième de seconde, à tel point que l'appréhension vrombit aux tympans de l'Inexpugnable.

Les mâchoires claquèrent, refermées. Non pas sur le mage, mais sur Thor. Thor que la bête venait de gober à la place de son cadet. Elle s'en pourlécha les babines, narguant les Ases pour avoir savouré leur prétendu Invaincu. Dans sa gorge, le guerrier s'agrippa aux parois humides et pestilentielles, et remonta simplement le long de son tube digestif comme la friandise rétive qu'il était. Revenu dans sa bouche, il serra le manche de Mjölnir et lui porta un coup brutal en pleine denture. Résultat, les crocs volèrent en éclat, et l'aîné du roi fut recraché plus loin.

ACTION EFFECTUEE PAR Thor Odinson ϟ S'échapper des mâchoires sans blessures.