AS THE HAMMER FALLS ϟ Quête 1

**ϟ INSCRIPTION** : 20/11/2013

AS THE HAMMER FALLS

Royaume de Svartalfheim

Un pic solitaire se dresse en face de la plaine dans laquelle furent déposés le Prince Doré et ses compagnons. Le royaume de Svartalfheim s'étend tout autour d'eux. Il y fait sombre, une épaisse couche de nuages dissimule le ciel et le soleil perce à la traverser, malgré tous les efforts de la déesse Sol. Sombre et froid. Une couche de glace recouvre le sol, craque sous les pieds des nouveaux arrivants. Un froid terrible, qui surprendrait même la déesse de l'hiver elle-même. Ni les dieux, ni le mortel, ne sont assez couverts pour un tel froid. Il fait sombre, il fait froid, et il règne un silence de mort. Et pour cause ! Devant le Prince Doré se tient une femme tout de noir vêtue, aux cheveux d'ébène. Elle pourrait être d'une beauté à couper le souffle, si ce n'était pour cette moitié de visage pourrie qui la défigure et ne laisse aucun doute sur son identité. Hel, princesse bannie, reine du royaume ténébreux de Helheim. Hel, fille de Loki. Une invitée surprise dont se seraient volontiers passés l'héritier d'Odin et ses compagnons. Que fait-elle ici ? Est-elle venue apporter son aide à Asgard, ou n'est-elle là que parce qu'elle a eu vent de la présence d'une pomme d'or dans le royaume des elfes sombres ? Quoi qu'il en soit, elle est là, il faudra faire avec sa présence.

D'après les dires de Dame Sif et de son aîné Heimdall, la pomme d'or se trouverait au sommet du pic solitaire qui s'élève en face de nos héros. Le pic n'est pas très haut, mais méfiance : l'atteindre semble presque trop facile. Sa cime est dissimulée par un épais brouillard, impossible donc d'apercevoir la fameuse pomme d'or...

**ϟ INSCRIPTION** : 20/11/2013

SVARTALFHEIM

règles à suivre

Vous avez été suffisamment courageux (ou fous) pour vous aventurer dans le royaume de Svartalfheim afin de récupérer la pomme d'or, félicitations ! Pour cette quête, il y aura quelques petites règles à suivre. Tout d'abord, sachez qu'il n'y a pas d'ordre de postage précis. Ce qui veut dire que vous pouvez poster quand vous le souhaitez, du moment que la quête ne tourne pas à un duo RP. La seule obligation est de laisser le chef de l'expédition commencer (ici, il s'agit de Thor). Vous vous en doutez, cette quête ne sera pas sans embûches, ce serait trop facile sinon ! Sachez que la pomme a été déposée sur la montagne par Loki, et que de nombreux piègent entourent le fruit. Il ne vous suffira donc pas de grimper jusqu'au sommet pour la récupérer. Cela implique donc des interventions régulières du PNJ. Toutefois n'attendez pas son intervention pour avancer, il n'interviendra que lorsque ce sera nécessaire. Mais si votre personnage fait une action particulière ayant un lien avec l'une des interventions du PNJ, n'hésitez pas à compléter ce petit code et à le mettre à la fin de votre message :

Code:: [list][b]ACTION EFFECTUEE PAR (pseudo) ϟ [/b] … [/list]

Nous nous chargerons de laisser un petit message pour vous dire si oui ou non l'action réussit. Veillez toutefois à ne pas en abuser, que nous n'ayons pas à être tout le temps derrière vous ! Ces quêtes sont là pour vous, alors n'ayez pas peur de prendre des initiatives (laissez toutefois au chef de l'expédition son rôle de chef, il n'est pas là pour faire joli – même si avouons le, on ne se lasse pas de l'admirer). N'oubliez pas de bien prendre en compte les messages du chef d'expédition et du PNJ !

Autre chose : pas plus de 500 mots par réponse pour pour avancer vite. si vous voulez vérifier, vous pouvez copier/coller votre texte ici.

Si vous avez la moindre question, rendez vous ici dans le flood réservé aux quêtes. J'espère que celle-ci vous plaira et que vous vous amuserez keur

GODS & HUMANS

in the snow of peril, a flake of eternity

❝ Beauty, like ice, our footing does betray; Who can tread sure on the smooth, slippery way: Pleased with the surface, we glide swiftly on, And see the dangers that we cannot shun. Anyone can count the seeds in an apple, but only God can count the number of apples in a seed. ❞

« L'éternité est à portée de main... »

L

a dernière tirade qu'il avait susurré à sa femme. De son amour, il avait une ultime fois cueilli le fruit de ses lèvres d'incarnat, avant de s'en retourner, pour en glaner un d'un tout autre genre. L'odyssée commençait ici, la croisade pour la pérennité d'Asgard et, par extension, celle de quelques autres royaumes. Le Père de Tout avait posé maints espoirs sur ses fils, et s'il avait hérité de la plus périlleuse des destinations, le prince doré préférait s'en faire pour ses frères plutôt que pour lui-même. Loki saurait probablement se débrouiller, mais Tyr – cet incapable d'ignare estropié – se risquerait à plus de difficultés. Voilà un moment déjà que tous deux ne s'adressaient plus la moindre parole, il aurait préféré être brûlé vif plutôt que lui témoigner son inquiétude, et ce fut drapé dans son élégante fierté qu'il s'en était allé, sans mot dire à son cadet.

Cape vermeille virevoltant dans son sillon, l'auguste Mjölnir à la main, l'arrivée de Thor creusa instantanément un sentier dans les rangs des soldats voués à l'accompagner dans ce périple. Digne, irradiant une indicible superbe qui faisait de lui, l'homme que l'on adorait ou que l'on abhorrait. Son regard azuré biaisa sur le côté et il s'immobilisa aux abords d'une dame. « Bertha. Puisses-tu nous guider à travers cet hiver immuable et brûlant qui nous attend, je te rendrai saine et sauve à Niorun. » Il la gratifia d'un sourire, preuve immaculée de l'affection qu'il avait pour elle, avant de reprendre sa marche, et de s'arrêter cette fois devant une joliette demoiselle. « Déese des Richesses, je gage que tu es tourmentée quant au sort de ta soeur, mais j'ai fait le serment de retrouver Idunn en vie, et il en sera fait ainsi. Sois sur tes gardes, j'ai l'intention de te ramener entière aussi. » Il plissa les yeux sur le minois de Gersimi, puis repartit. Plus loin, il rejoignit deux êtres à la fragrance d'éphémérité. Quel étrange ressenti de voir Hagen ici, en plein palais d'or, eux qui s'étaient toujours côtoyés en Midgard. Plus de masque, plus de mensonge obligé, il lui était apparu tel qu'il était véritablement : L'inexpugnable Dieu du Tonnerre. Il l'avait jusqu'alors laissé en compagnie de son homme-lige, Thialfi, qui eut le réflexe d'exécuter une courbette face à son maître. « Mon ami, nous aurons moult choses à nous dire lorsque tout ceci sera fini. Gardons les palabres pour plus tard, et n'aie crainte, ce n'est qu'une aventure de plus avec Rym. » Il lui fit un clin d'oeil complice, et s'avança enfin au bout de l'allée où patientait Heimdall. Un signe de tête à son beau-frère, et avant que le Bifröst ne soit ouvert, le chef d'escouade observa la troupe. « Au nom de sa Majesté Odin, remplissons notre devoir avec honneur. Que nul ne frémisse devant Svartalfheim, et si vous vous heurtez à une embûche trop coriace... Appelez-moi. » Cela suffirait à résoudre le problème.

Les bourrasques glacées fouettaient impitoyablement la courageuse cohorte à l'arrêt depuis quelques secondes, la vue trouble, luttant contre une incroyable force éolienne. Thor venait d'apercevoir l'obscure créature à la beauté altérée, et il l'avait reconnue. Si l'envie de lui demander des comptes le tenaillait, il n'en fit rien, et préféra penser à la santé de ses acolytes qui ne devaient pas demeurer immobiles trop longtemps. « J'ignore ce qui t'amène ici Reine des Tréfonds, ou je ne le sais peut-être que trop bien. Dans tous les cas, que je ne te trouve point en travers de ma route, ou je te ferai moi-même rejoindre ton royaume. » Hel était prévenue, qu'elle soit sa nièce n'y changeait rien. Il se détourna de la sombre déesse pour mirer ses comparses et s'adresser à ceux-ci, contraint de hurler pour ce faire. « Nous devons atteindre ce mont, restez groupés pour faire bloc contre le vent et le froid ! Soyez aux aguets ! Avec moi, compagnons ! » Le prince ouvrit naturellement la marche, sensiblement en avance sur les autres.

AS THE HAMMER FALLS out

Royaume de Svartalfheim

Le moment était venu de dire au revoir à son époux. Le Dieu des Montagnes semblait inquiet et soucieux par le départ de sa douce épouse à Svartalfheim, il aurait préféré participer à cette quête, mais le Père de toute chose en avait décidé autrement, certains dieux devaient rester sur Asgard pour protéger les lieux en cas d'attaque. Niorun était un très bon guerrier, ancien parmi les anciens. Il donnerait sa vie pour Odin et la dame des neiges n'était pas inquiète. Après plusieurs embrassades, elle quitta les montagnes de Niorun pour rejoindre le Bifröst, saluant les autres d'un sourire doux. Gersimi était présente, déesse des richesses, soeur de Idunn qui était portée disparue, elle lui offrit un sourire compatissant, elle pouvait compter sur Bertha et elle ne fallait pas qu'elle en doute. Mais c'était bien sur le Mortel que son regard se posait, à la fois curieuse et heureuse, elle respectait énormément la race des hommes et les traitaient comme les égaux des Dieux. Elle le salua respectueusement d'un signe de la tête tandis que le chef de l'expédition faisant son arrivée. Bertha s'inclina élégamment devant le Prince Doré, accompagné d'un sourire franc auquel il était habitué. Elle portait beaucoup d'affection pour le Dieu du Tonnerre et c'était réciproque. Elle se redressa, laissant la parole à Thor, dont elle écoutait chaque mots avec attention. « Bertha. Puisses-tu nous guider à travers cet hiver immuable et brûlant qui nous attend, je te rendrai saine et sauve à Niorun. » La Déesse de l'hiver répondit par un doux sourire, hochant la tête. Elle n'était pas habituée à ce genre d'expédition, plutôt du genre passive que active, après tout c'était une dame, elle n'avait pas l'âme guerrière comme Dame Sif, qu'elle respectait beaucoup d'ailleurs. « Tu peux compter sur moi Thor, jusqu'à la fin. » Elle posa une main sur son coeur, il avait sa parole. Après tout, la loyauté était l'une des principales qualités de la déesse. Elle écouta ensuite le prince s'adresser aux autres, dont à Gersimi et ensuite au mortel qui répondait au prénom de Hagen. Après encore quelques mots de Thor, ils s'engagèrent tous dans le Bifröst, saluant d'un sourire complice Heimdall.

L'arrivée de l'escouade sur Svartalfheim décontenança totalement la dame blanche, elle qui était habituée à l'hiver qu'elle contrôlait semblait inquiète par celui-ci qu'elle ne connaissait que trop peu. Habituellement immunisée contre le froid, elle en ressentait les flocons glacés se glisser sournoisement dans chaque recoins de sa peau diaphane. Mais elle devait certainement être un peu plus robuste que ses autres compagnons. Elle avait troquée ses robes légères et souples contre une beaucoup plus adaptée, dans les tons froid, comme toujours. La cape qu'elle portait s'envolait derrière elle, prise par les bourrasques violentes du monde des elfes noirs. Mais ce fût pas le froid hivernal qui surpris la déesse, non c'était la présence de Hel. Bertha n'était pas du genre à juger, elle se faisait son propre avis et elle n'avait absolument rien contre la reine de Helheim. Malgré ce blizzard aveuglant, elle salua d'un signe de la tête la fille de Loki, buvant ensuite les paroles réchauffantes de Thor. Celui-ci emboîta alors la marche et elle le suivit, le but étant de récupéré le fruit mordoré, symbole de l'immortalité qui vacillait d'heure en heure chez les Dieux.

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Svartalheim... On ne pouvait dire que ce monde était accueillant. Froid et sombre. Au moins à Helheim, j'avais toujours trouvé une certaine chaleur en mon royaume, chaleur qui provenait probablement du feu de ma cheminée ou de mon propre cœur je le savais. Alors qu'ici, vêtue pourtant de fourrures, je frissonnais comme une feuille agité par le vent. Un tel froid n'était pas le fait de Bertha, elle n'étais pas capable d'un tel sadisme. J'avais l'impression que mes os se gelaient et resserrant ma cape au tour de moi, je me souvenais de l'inquiétude de ma dame de compagnie quand j'avais quitté mon royaume pour venir ici. Que de folie selon elle, tout cela n'était point mes affaires. Et pourtant me voilà, sondant du regard le paysage tout au tour de moi. Mes yeux se posèrent sur ce pic qui se dressait en plein milieu de la plaine où je me trouvais. Une telle vue s'offrirait à moi depuis le haut de cet endroit. Mais que de chemin jusqu'à cet endroit ! Je continuais de scruter le paysage, cherchant vaguement du regard signe de vie. Que cette vie soit celle des habitants de ce monde ou celles d'Asgardiens, car j'avais eu vent de leur prochaine visite ici à la cherche d'Idunn ou de ces pommes, j'ignorais ce qu'ils pensaient trouver dans ce monde. Mais je ne voyais ici que désolation et nul éclat d'or. Toutefois, une lumière pure et éblouissante me troubla bientôt : le Bifrost. Me dirigeant vers le lieu d'où provenait la lumière, je rencontrait bientôt les voyageurs. Il ne me fallut que peu de temps pour reconnaître Thor, prince héritier de la cité d'or. Désirant être reconnue, je me permis une illusion que je n'avais encore jamais jeté et ainsi pendant une fraction de seconde, quand leur regarde se posa pour la première fois sur moi, ils purent apercevoir mon visage tel qu'il l'était encore il y a quelques années : à moitié pourrie, la chaire déchirée et les os apparents. Un sourire quelque peu provocateur je l'admettais se posa sur mon visage en entendant les paroles point délicates de Thor à mon égard. « Je ne suis point là pour me mettre ne travers de ta route, ou de celle de quiconque de ton équipe, mon Prince. Bien au contraire, je me permets de vous proposer mon aide, si vous l'acceptez. » Si j'avais commencé par m'adresser à lui en particulier, j'avais ensuite élevé la voix pour que tous m'entendent. Les aider... tant qu'ils ne s'en prenaient pas à moi, mais je savais que je n'avais à donner cette précision pour que tous la comprennent. Je remarquais Bertha au sein de la compagnie et alors qu'ils se mirent en marche, je me rapprochais de la déesse. « Je suis heureuse de vous voir, bien que j'aurais préféré que ce soit en d'autres circonstances... plus chaleureuses. » Car outre le froid ambiant, je pouvais sentir les regards de méfiances posés sur mon dos. Je n'en avais que faire. Qu'ils refusent mon aide et ils s'en mordront les doigts car moi seule n'était affaiblit par l'absence de Idunn.

Être appelé aux côtés des Dieux pour participer à une quête était un honneur incroyable, et presque irréel. De plus, le leader de cette expédition était Thor en personne, le Dieu du Tonnerre. Voyager grâce au Bifröst, et se retrouver dans le palais d’or. Hagen se sentait vraiment petit et misérable face aux personnages arpentant ces lieux, et sa mortalité semblait bien plus présente et visible entouré des dieux et déesses d’Asgard. Dame Sif était venue le chercher ainsi que Thorvald, afin qu’il participe à une mission de la plus haute importance pour Asgard ; les éléments manquants restaient encore confus et obscurs pour les deux hommes. C’était un autre mortel qui tenait compagnie au Jarl en attendant de plus amples informations, ce dernier se montra peu loquace mais donna malgré tout quelques bribes d’informations au viking. Celui-ci attendait patiemment, mais avec une certaine appréhension sa rencontre avec le Dieu du Tonnerre, ainsi que les ordres qui le mèneraient sûrement dans un périple dangereux et risqué. Deux déesses étaient présentes, et il n’en connaissait que les noms ainsi que les pouvoirs. Des soldats s’amassaient aussi en attente du chef de l’expédition. Hagen eut du mal à ne pas exprimer sa surprise en apercevant Thor approcher de la petite troupe. C’était Rym, ou en tout cas son portrait craché. Etait-ce une simple coïncidence ou cela signifiait-il jusque celui qu’il considérait comme son ami n’était pas le voyageur qu’il prétendait. Ces questions restèrent en suspens. Hagen s’agenouilla devant Thor, et se releva dès que les premiers mots furent prononcés à son égard. C’était une situation complexe, comment traiter le Dieu avec le respect lui étant dû quand il le considérait depuis longtemps maintenant comme un ami proche.

Un simple hochement de tête accueillit les paroles du Dieu du Tonnerre, le guerrier était trop abasourdi et tentait pour le moment d’assimiler cette information. Un rictus d’amusement ne put être réprimé par l’homme lors du discours d’encouragement de Thor. Une nouvelle fois, le Bifröst s’ouvrit et la troupe débarqua sur les terres glaciaires de Svartalfheim. L’objet de leur quête restait encore un mystère, mais il savait que son importance était capitale pour les asgardien… et qu’il devait faire ses preuves aux yeux du père de toute chose. Une personne les attendait sur place, et cette présence ne sembla pas du goût de tous. Silencieux, restant à sa place de mortel, Hagen observait la scène et se resserrant dans les maigres vêtements qu’il portait pour l’occasion. Cette surprise fut rapidement mise de côté afin de mettre en branle cette expédition et la troupe. Hagen se plaça juste derrière les déesses, qui suivaient Thor, et devant les hommes d’Asgard. Ce n’était pas un signe de manque de respect, mais juste une habitude d’être toujours devant ses hommes et le premier à abattre son épée sur un ennemi. Cette fois, ce dernier honneur allait être réservé à Thor. Sa main sur le manche de son épée prêt à la dégainer, il observa la petite troupe et les déesses présentes. Ce n’était pas des guerrières à première vue, mais les apparences peuvent parfois être trompeuses. La reine du royaume des morts était la présence la plus déroutante, en dehors de celle de Thor pour le Jarl, d’autant qu’elle ne semblait pas affecté par la situation. Tout en marchant, le pauvre mortel tentait de retrouver son calme et ses esprits ; il assimilait petit à petit toutes les informations, qui furent distillées depuis l'arrivée de Sif à Midgard.

AS THE HAMMER FALLS

❝ Here I stand and here I stay. ❞

Emmitouflée dans ses fourrures Gersimi ressemblait à un énorme paquet cadeau. Svartalfheim était un royaume sans lumière et sans la moindre source de chaleur. Même le plus rigoureux des hivers prodigué par la Dame des Neiges ne pouvait être comparable. Un monde sans soleil devait être un spectacle désolant. Mais ce n’était pas le froid qui l’inquiétait. Elle redoutait davantage les habitants de ce monde obscure. Jamais elle n’avait affronté pareil ennemi et sa cotte de maille ne serait pas suffisante pour la protéger. Elle devrait déployer toute sa force et toute sa magie pour vaincre les dangers. Son corps pouvait paraître frêle mais son esprit était fort. Elle avait fait ses preuves sur les champs de bataille, chevauchant aux côtés des plus farouches valkyries. Mais son cœur était tendre envers la race humaine et les nombreuses morts la chagrinait plus qu’elle n’en pouvait supporter. Mais contre les elfes noirs je ne me montrerais aucune pitié et aucune compassion. Je serais forte. Mère sera fière de moi.

Le groupe s’était réuni dans la salle du Bifröst. Le prince Thor menait l’expédition. La Reine de l’Hiver, Bertha, les honorait de sa présence ainsi qu’un mortel que la prophétesse Sif elle-même avait dépêché. L’homme lige du prince doré, âme mortelle, les accompagnait. Le seigneur du tonnerre vint se placer face à elle et ses paroles furent pleine de douceur et de noblesse. Il comprenait son inquiétude pour sa sœur et lui promit de les ramener toutes deux saines et sauves.

« Je ne pouvais espérer meilleur meneur que toi prince doré. Je suis fière de mettre mon épée sous ton commandement. Ma confiance t’es déjà toute acquise. »

Comme le futur souverain qu’il était, Thor prodigua conseil et encouragement à ses hommes. Son assurance et son aura guerrière resplendissait et se propageait dans l’air comme une douce brise d’été. Gersimi ressentit une vague d’enthousiasme et d’euphorie combative. Lorsque les lumières irisées du Bifröst l’aveuglèrent aucune peur n’étreignait son jeune cœur. Elle fit un signe de main aux gardiens des Neuf Mondes et avança sur le pont arc-en-ciel.

Le froid lui gelait les os. Des bourrasques de vents lui fouettaient le visage. Il lui semblait que sa cotte de mailles se transformait en glace. La fourrure ébène qui se lovait autour de son cou et de ses épaules était un maigre réconfort dans cette tourmente glaciale. La jeune demoiselle se força à ouvrir les yeux. Son regard se promena sur les landes désolées du monde obscure. Aucune trace de vie. Son souffle fut coupé par une vision inquiétante. Une silhouette sombre comme la nuit se découpa dans le paysage désert. La femme qui leur faisait face était très belle mais la moitié de son visage était pourri par le temps. Il ne pouvait s’agir que de Hel, reine des morts. La déesse des richesses fut surprise de rencontrer pour la première fois la fille de Loki en ces lieux. Tous étaient aussi surpris qu’elle. Le prince Thor n’hésita pas à mettre en garde la divinité infernale mais ses menaces n’effrayèrent pas Hel. Elle leur accorda un sourire ambigu avant de leur proposer son aide. Sans attendre de réponse elle se joignit au groupe et échangea même quelques mots avec Bertha. Désireuse de ne pas rester à l’écart Gersimi s’avança.

« Nous nous rencontrons pour la première fois dame Hel et j’avais espéré que cette rencontre se produise dans un lieu plus clément. Toute aide dans notre quête est la bienvenue. Nous veillerons les uns sur les autres et tout se passera pour le mieux. »

C’était également ce que préconisait Thor. Rester groupés et vigilants.

(c) sweet.lips

**ϟ INSCRIPTION** : 20/11/2013

AS THE HAMMER FALLS

le brouillard brûlant

Les apparences sont bien souvent trompeuses, particulièrement lorsque le dieu de la fourberie est impliqué. Loki sème le chaos partout où il passe, il est capable du pire, particulièrement lorsqu'il utilise sa magie... Quel étrange brouillard que celui là, vous ne trouvez pas ? Juste en haut du pic, comme s'il y avait été déposé pour lui faire une couronne. Quel étrange brouillard... Le voilà qui descend tout à coup. Avez-vous déjà vu un brouillard descendre, comme une vague, vers un groupe d'êtres vivants ? Non ? Eh bien voilà, c'est chose faite. Comme de l'eau, le brouillard glisse de la montagne et se dirige rapidement vers le petit groupe. Ce n'est assurément pas naturel. Vous savez ce qui l'est encore moins ? Ce brouillard brûle. La peau, les tissus, il dévore tout ce qui se trouve sur son chemin, ne laissant derrière lui qu'un océan de douleur.

Un conseil ? Fuyez, et ne le laissez pas vous attraper. Il ne fait que passer.

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in the snow of peril, a flake of eternity

❝ Beauty, like ice, our footing does betray; Who can tread sure on the smooth, slippery way: Pleased with the surface, we glide swiftly on, And see the dangers that we cannot shun. Anyone can count the seeds in an apple, but only God can count the number of apples in a seed. ❞

A

vancer contre le vent et le froid paradoxalement brûlant était laborieux, même pour Thor qui se retrouvait à lutter contre ces puissantes bourrasques. Les yeux plissés pour pouvoir apercevoir devant lui, il mena la cohorte à l'ascension du mont, galvanisé par la pérennité des royaumes qu'il se devait protéger. Mais alors que les choses semblaient jusqu'alors bien aisées, un élément au loin l'interpella et il s'empressa de lever haut le bras. « Halte ! » Il laissa à tous le loisir de contempler la brume qui coulait des cimes, étrange et rapide... trop étrange, et trop rapide pour être inoffensive ! Le dieu se mit à songer en mirant les alentours, ils n'auraient jamais le loisir de rebrousser chemin, et pour aller où ? Une résolution viscérale torsada son expression faciale, et sans plus de cérémonie, pressé par le temps, il s'envola subitement – faculté que lui conférait Mjölnir – et disparut succinctement... Pour mieux réapparaître l'instant suivant.

Le prince descendit en flèche et frappa violemment le sol de son auguste marteau, Svartalfheim frémit. La puissance dûment jaugée fit littéralement trembler le par terre sous les chausses des aventuriers et la glace explosa, se scinda dans un vacarme de brisures au point d'en défigurer le mont. Un bouclier de fortune s'éleva alors, une sorte de mur fait de gèle et qui ferait office de paravent, suffisamment grand pour que la brume ne puisse pas passer par-dessus mais doive le contourner. Dans la théorie, ils n'auraient qu'à se cacher derrière, dans la pratique... il espérait non seulement que la glace ne serait pas rongée mais qu'il y aurait également assez de place pour tous. Pas le temps pour les grandes stratégies, il fallait improviser et avoir foi.

« Que tout le monde aille s'y réfugier ! Hagen, Gersimi, prenez la tête des soldats, veillez à bien vous coller à la paroi et que chacun ait une place quitte à vous entasser les uns sur les autres ! » Ordonna l'héritier en désignant le mur tout juste crée. « Thialfi, garde un œil sur elle ! » Elle, n'était autre que Hel, car il lui faudrait plus que simplement proposer son aide pour gagner la confiance de son oncle. L'homme-lige acquiesça et posa son regard diaphane sur la sombre déesse tout en se dirigeant vers le refuge. « Bertha, avec moi ! » Et tandis que le reste se hâtait en direction du mur, tous deux se mirent pile dans la trajectoire de la brume – acte suicidaire ? Non, le colosse avait ce que l'on pouvait appeler un semblant de plan, même s'il n'était aucunement sûr de sa réussite. « Cette brume est tout sauf naturelle, essayons de combiner nos pouvoirs pour inverser le vent et les éléments, cela la fera peut-être reculer ! Si ce n'est pas le cas, accroche-toi à moi et je nous sortirai de là ! » Ils fileraient par la voie des airs. Bertha contrôlait l'hiver, et n'en étaient-ils pas au cœur ?

Spoiler:

Hagen marchait en compagnie des asgardiens, suivant Thor avec une confiance aveugle. Cette dernière mue par son identité ainsi que son identité mortelle. De toute manière, pour le moment, le viking continuait d’assimiler petit à petit tous les éléments de ces dernières heures, ainsi que l’objectif de leur quête. Derrière son masque de calme et de certitude, les doutes l’assaillaient ainsi que des questions plus terre à terre les unes que les autres. Luttant contre le froid mordant, avec ses maigres vêtements, il avait l’impression d’évoluer en enfer ; il tentait de faire bonne figure face à ses compagnons de fortune dans cette expédition. Il était invraisemblable pour le mortel de donner une mauvaise impression, ou de dévoiler la moindre faiblesse en présence du Dieu du Tonnerre. Sa main posée sur la poignée de son arme, et son bouclier dans le dos avaient un goût d’habitude et un côté rassurant pour le guerrier. Les habitudes revenaient très rapidement, et l’expérience du combat donnait des réflexes quasi naturels même dans des circonstances exceptionnelles. Son cerveau n’analysait plus la situation à force, et se contentait d’appréhender le présent afin de prévenir les dangers immédiats. Sa position était stratégique dans son esprit, ainsi placé entre les Dieux et les hommes de troupes. Il observait de loin ses compagnons d’expédition, et écoutait discrètement leur maigre conversation. Enfin ce qu’il pouvait percevoir par ce temps encore plus éprouvant et violent que sur Midgard.

Une halte fut imposée par le chef de l’expédition. Mettant son bras à hauteur des yeux afin de tenter de distinguer le détail qui inquiétait le Dieu du Tonnerre, Hagen fit une chose des plus étranges. L’hiver était un climat connu de son peuple, et il doutait que son fonctionnement diffère d’un monde à l’autre. Enfin c’était ce qu’il pensait en cet instant. Cette brume approchant à grande vitesse, et suivant une trajectoire trop précise pour être naturelle inquiéta grandement le mortel. Thor prit les devants très rapidement, et utilisa la puissance de son marteau afin d’offrir une protection à la petite troupe.

_ « Bien monseigneur » En quelques secondes, le bouclier avait rejoint les mains du viking qui s’en servait d’une protection plus efficace contre le froid. « Allons-y madame si vous me permettez cette audace. »

Hagen n’attendit point la réponse, et prit la déesse par la main afin de la mener à l’abri. Ce n’était pas un manque de respect, mais juste l’instinct du guerrier et la force de l’habitude. Sans même réfléchir plus avant, le Jarl donna des ordres aux hommes d’Asgard. Il ne tenait qu’à eux de les suivre en suivant les instructions de Thor, et survivre ou le considérer comme un simple mortel et mourir. Le viking se plaça sur le bord de la protection sommaire, et observa les actions du chef de l’expédition tout en suivant la protection du nuage pour se mettre à l’abri en cas de nécessité. Il en oubliait que la demoiselle ayant été trainée à l’abri était une déesse, et qu’il avait peut-être agi trop promptement et irrespectueusement. Son utilité était moindre dans cette situation…

AS THE HAMMER FALLS out

Royaume de Svartalfheim

Une fois que Hel fit son arrivée, la quête pouvait commencer. La déesse des morts s'approcha de la dame des neiges et Bertha accueillit d'un sourire doux la reine de Helheim. « Je suis heureuse de vous voir, bien que j'aurais préféré que ce soit en d'autres circonstances... plus chaleureuses. » La reine des glaces ne pouvait être que d'accord, elle hocha la tête, prenant le bras de Hel pour continuer à avancer face à ce froid meurtrier. Les deux femmes suivaient Thor, un brin de causette n'était pas interdit non ? « Moi de même ma chère, après tout ça nous pourrions prendre le temps de nous voir et discuter. » Elle parlait fort, avec ce vent, il était dur de se faire entendre ! Elle offrit un doux sourire à Hel tandis que Gersimi se joignait aux déesses. Bertha laissa les deux femmes entre elles, un fin de sourire aux lèvres alors qu'elle avait du mal à voir devant elle, son seul repère était la cape de Thor qui s'envolait derrière lui pendant qu'il bravait le froid ...

Le groupe s'arrêta, les yeux poser sur cette espèce de brume étrange qui descendait de la montagne comme une rivière qui ne laissait présager que douleur et destin funeste ... Elle posa ses iris froid sur le prince qui s'envola dans les cieux, qu'avait-il en tête ? Elle avait totalement confiance en lui. Lorsqu'il frappa la glace de son marteau, celle-ci se mit à trembler et Bertha failli bien perdre l'équilibre ! Ses yeux scrutaient le bouclier de glace, tandis que Thor donnait les directives. Pendant ce temps, Bertha observait la brume descendre rapidement vers eux. Peur ? Non, si elle devait mourir, ça serait son destin et puis c'est tout. Elle observa Hagen et Gersimi s'éloigner, ainsi que Hel, mais contrairement à Thor, la dame blanche n'avait pas de suspicion pour la fille de Loki. « Bertha, avec moi ! » Elle hocha la tête, s'approchant de son prince pour se poser à coté de lui, face à l'ennemi. Ses long cheveux châtain s'envolaient derrière elle tandis qu'elle fixait la brume descendre vers eux. Un coup d'oeil pour les autres pour voir si ils étaient à l'abris. « Cette brume est tout sauf naturelle, essayons de combiner nos pouvoirs pour inverser le vent et les éléments, cela la fera peut-être reculer ! Si ce n'est pas le cas, accroche-toi à moi et je nous sortirai de là ! » Elle était un peu mitigée sur le plan de Thor, non pas qu'elle avait pas confiance en lui mais c'était surtout en ses propres capacités qu'elle doutait, amoindris sans les pommes de Idunn. Elle se concentra, tendant alors sa main diaphane vers la brume, appelant aux vents froids et gelés qu'elle commandait, essayant de dévier la trajectoire du fléau qui descendait rapidement vers les deux divinités. Elle se concentrait, ses vents hivernaux et puissant contre la brume. Elle posa ses iris sur Thor, fatiguée par l'effort ... « Je ne pense pas tenir longtemps ! » cria presque la déesse, les vents étaient tellement fort qu'on entendait plus rien. Elle tendit son second bras devant elle, déployant toute la puissance de l'hiver, vent, gèle et neige.

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AS THE HAMMER FALLS

❝Here I stand and here I stay.❞

La pomme d’or se trouvait au sommet de la montagne. Dame Sif l’avait vu grâce à son don de prophétesse. Mais le groupe se trouvait trop loin du sommet pour entrevoir le moindre éclat doré. Les membres de la quête avançaient tant bien que mal à travers le blizzard gelé. Gersimi protégeait son charmant minois de sa main gantée. Le froid lui mordait la peau et le vent sifflait dans ses délicates oreilles.

L’âme fourbe qui avait dissimulé les fruits ne désirait évidemment pas faciliter la tâche des chercheurs. L’objet tant convoité était défendu par un nuage aux vapeurs vertes et toxiques. La puissance de ce maléfice était perceptible pour n’importe quelle âme, mortelle ou immortelle. La brume empoisonnée quitta son nid pour se dévaler la montagne et se diriger tout droit vers les voyageurs. Gersimi voulut crier mais le son mourut dans sa gorge. Elle pouvait affronter des êtres de chaire et de sang mais elle n’avait aucune influence sur ce nuage. La peur lui fit l’effet d’une violente gifle. Il fallait fuir et le plus vite possible. Le prince doré s’élança dans les cieux et retombant de toute sa puissance il frappa le sol de son marteau. La force de l’onde se propagea dans le sol glacé et un mur se dressa entre la brume et les membres de l’expédition. Le seigneur de la foudre se tourna ensuite vers eux et donna ses ordres. Il resterait avec la reine de l’hiver pour lutter contre le sortilège tandis que le reste du groupe devait s’abriter. Cette charge revenait au mortel et à la déesse des richesses. Sans plus attendre l’homme lui saisit ma main et l’entraîna vers l’abri.

« Hâtons-nous ! » hurla-t-elle pour couvrir les gémissements du vent.

Les soldats obéirent et les suivirent jusque dans la grotte de fortune.

« Tu es un homme brave Hagen. Bien d’autre aurait fuit sans remord. On reconnaît un bon chef quand il ne laisse personne derrière lui. »

La déesse sourit et posa sa main sur l’épaule du mortel. Une aura lumineuse émanait de la déesse de tout ce qui est précieux.

« La vie est précieuse et je la protègerai. Nul ne mourra en ce jour. »

Son charme de protection se répandit par contact physique. Elle invita chaque membre à se rapprocher les uns les autres et ainsi communiquer le charme à ses voisins. Une délicieuse vapeur dorée les entourait comme un cocon. Par chance chaque soldat avait parvenu à se protéger derrière le mur créé par Thor. Cela rassurait Gersimi qui économisait ses forces afin de libérer toute sa magie si le mur ne suffisait pas. Observant le duo elle se tenait prête à intervenir si son prince et Bertha avaient besoin d’aide.

(c) sweet.lips

Je vins marcher aux côtés de Bertha et bientôt nous furent rejointe par celle que j'identifiais comme Gersimi Óddóttir mais la marche n'était pas simple. Le vent se faisait plus fort et surtout il y eut cette fumée qui apparaissait au dessus du pic. Je me stoppais à l'ordre de Thor mais contrairement à d'autres j'avais repérer le brouillard. Depuis assez longtemps pour me concentrer dès que j'eus arrêter de marcher et tenter d'identifier ce brouillard. Il n'y avait pour moi aucun doute sur la nature magique de ce dernier quand soudainement il se mit à bouger que la surprise me força à arrêter ma contemplation, jusqu'à ce que le marteau de Thor ne batte le sol si fort que je manquais de perdre l'équilibre. « Il pourrait prévenir. » Oui, je n'allais pas en plus me montrer douce et lui faire des compliments. Je voulais bien aider mais il y avait des limites. Toutefois je le vis construire le mur de glace et nous ordonnez à tous d'aller nous abriter derrière. Dans le fond c'était une assez bonne idée à vrai dire mais ce nuage était magique, probablement qu'il s'en moquerait totalement de ce petit muret derrière lequel les gens s'abritaient. Par contre dire à son humain, de me surveiller, j'étais pas sure d'apprécier. Toutefois, quand Thialfi aurait voulu se mettre à l'abri, moi je continuais d'observer le nuage progressant vers nous. Je l'observais et je tentais d'en découvrir la nature mais malheureusement je me rendis bien compte que je n'y arrivais point. Un sortilège bien fait, voilà ce qu'il était. Mais comment le défaire si je ne savais ce qu'il était en dehors de cela ? Je n'en avais aucune idée. Alors, je regardais au tour de moi pour voir la majorité d'entre nous abrité, si l'on peut dire alors que Thor et Bertha essayaient de repousser le nuage ou du moins du stopper sa progression. Je me tournais alors vers Thialfi. « Je ne me cacherais pas mais aller avec les autres, vous y serez plus en sécurité ! » Prise d'une impulsion je me rapprochais d'eux soudainement, trainant dans mon sillage le pauvre humain qui tenait visiblement pas à la vie. « Laissez moi vous aider ! » Après tout, je n'étais pas aussi affectée qu'eux par la disparition des pommes, bien au contraire. Alors, je joignis mes forces aux leurs, profitant de mes connaissances de télékinésie pour tenter d'accélérer les neiges et glaces qu'ils lui opposait. Mais rien ne semblait arrêter réellement sa progression, qui était bien trop rapide à mon goût. Alors, criant comme je le pouvais dans l'espoir qu'ils m'entendent, j'admis l'évidence même. « Il faut fuir avant qu'il nous rattrape ! » Et par Odin, trouver comme défaire ce fichu sortilège.

GODS & HUMANS

in the snow of peril, a flake of eternity

❝ Beauty, like ice, our footing does betray; Who can tread sure on the smooth, slippery way: Pleased with the surface, we glide swiftly on, And see the dangers that we cannot shun. Anyone can count the seeds in an apple, but only God can count the number of apples in a seed. ❞

I

l n'était pas un parangon de stratégie, Thor avait érigé sa notoriété sur son inexpugnable force, ainsi que sur sa débonnaireté habilement cachée sous son épaisse pèlerine de vanité. Ceci étant, si nul adversaire mouvant n'avait jamais pu le vaincre, ce n'était assurément pas un tour de passe-passe qui y parviendrait, il se refusait à ployer devant une simple brume ! Et sa puissance divine, il l'allia à celle de la Déesse de l'Hiver dans l'espoir que cela suffise, mais en vain. Il ne prit pas même la peine de commenter l'intervention de sa nièce, qui le laissa un instant interdit avant qu'il ne se reconcentre sur leur dessein. Le danger était proche, beaucoup trop proche désormais, il fallait se résigner sur ce fait : ils ne pourraient pas l'éviter. Leur unique solution était de passer en travers, en espérant n'égarer aucun membre au passage. « Thialfi ! » Héla t-il sans avoir besoin de plus d'explications pour que son serviteur ne s'enfuit pour rejoindre le mur, et lui qui était réputé pour être le plus rapide de tous les hommes à la course réussirait à l'atteindre à temps. De son côté, le prince saisit les deux déesses à brûle-pourpoint, les plaquant contre lui avant de s'envoler pour les sortir de ce mauvais pas.

Ils atterrirent du bon côté de la paroi, où le dieu vérifia que tout le monde se portait bien – pour le moment, tout du moins. Il lui semblait inutile de demander à Hagen de veiller sur Gersimi, celui-ci le ferait de lui-même... ou était-ce la donzelle qui veillait sur eux ? Elle aurait au moins le mérite de rassurer la troupe, tandis qu'eux, oeuvraient. « Bertha. Je sais que je t'en ai déjà beaucoup demandé, mais j'ai encore besoin de tes pouvoirs. Hel te prêtera main forte, puisqu'elle semble véritablement encline à aider. » Il plissa les yeux sur la reine des morts, pas réellement plus confiant, mais il n'avait pas le choix. « Il va falloir renforcer le mur, s'il s'effondre, nous serons pris au piège ! Nous ne pouvons pas faire demi-tour, la brume est trop rapide et nous n'aurions de toute façon nulle part où nous réfugier. » D'inquiétants craquements provinrent de la paroi, le temps était compté. « Allez-y, faites en sorte qu'il ne se fissure pas, il ne doit pas tomber ! Ne vous occupez de rien d'autre, je me charge de vous protéger si des morceaux tombent ! » Il se tint prêt, les doigts crispés sur Mjölnir tandis que Thialfi se trouva une place près de Gersimi pour bénéficier de son charme de protection. « Ayez foi, nous passerons cette épreuve ! Par Odin, ce n'est pas aujourd'hui le jour de notre trépas ! »

ACTIONS EFFECTUEES ϟ

**ϟ INSCRIPTION** : 20/11/2013

AS THE HAMMER FALLS

le brouillard brûlant

RÉSULATS DES ACTIONS : Les pouvoirs combinés parviennent à faire tenir le mur. La brume passe, laissant derrière elle un océan de glace fondue. Elle s'éloigne encore un peu, avant de s'évaporer. Aucune perte à déplorer. Toutefois, il serait judicieux de s'éloigner du mur, qui ne devrait plus résister très longtemps.

Le pic est maintenant dégagé, les compagnons y voient plus clair. Il fait toujours sombre, la seule lumière provient de l'éclat doré du fruit divin, que l'on aperçoit clairement au sommet. Le chemin semble dégagé, aucun elfe à l'horizon... Un petit conseil toutefois : faites attention où vous mettez les pieds. Le brouillard était là depuis bien longtemps, et de nombreuses créatures en ont été les victimes. Vous avancez donc sur une mer d'ossements. Et n'oubliez pas : si cela semble trop facile... C'est que cela ne l'est pas.

Thor avait érigé une barrière avec des éléments du décor, une belle démonstration de sa force et de sa puissance. Hagen aurait aimé prendre le temps d’être impressionné, et d’admirer le Dieu. Cependant, la situation était dangereuse et l’instinct du guerrier reprit le dessus. Sur les ordres du chef d’expédition, le viking prit la déesse à sa charge par la main et la conduisit à l’abri tout en donnant des ordres aux troupes d’Asgard. Le mortel avait oublié l’identité de ses compagnons d’arme, et sa situation ; il réagissait comme un guerrier, et un chef qu’il était dans son monde. Ses armes prêtes à l’emploi, il se mit à l’abri derrière le morceau de glace et se contenta d’observer à distance ce qui allait se passer. Le Jarl s’excusa alors brièvement auprès de la jeune déesse Gersimi pour son attitude, un dernier soupçon de sa simple mortalité face aux immortels. Cette dernière le gratifia de compliment qu’il ne méritait pas, ou qui ne lui semblait pas indispensable pour le simple geste qu’il venait de faire. Il se contenta de sourire chaleureusement, et de répondre.

_ « Ma dame vos paroles m’honorent »

Reprenant sa surveillance de la brume, Hagen sentit la main de la déesse sur son épaule et une sorte de pouvoir l’entourer, le protéger d’une certaine manière. Une aura l’enveloppa. Un sort de protection à priori. Le mortel vit la déesse Hel se joindre à Thor et Bertha pour tenter de dévier cette brume magique et dangereuse… Cela sembla difficile et épuisant. Une fois que tous les Dieux se retrouvèrent à l’abri de la paroi de glace, Hagen se dissimula un peu plus derrière elle pour bénéficier de sa protection ; il observa attentivement les actions de ses compagnons, se sentant totalement impuissant et inutile. Un sentiment vraiment frustrant vu l’importance de la situation. La brume passa, et fut dévier par la paroi ainsi que l’accumulation du pouvoir de trois divinités. Ce fut un moment impressionnant, et inquiétant. Une fois le danger passé, certains soupirs de soulagement furent perceptibles. Même Hagen se permit quelques secondes de relâchement avant de hurler à l’attention de tous.

_ « Ecartez-vous ! »

Les fissures sur le mur de glace s’agrandirent et des morceaux menaçaient de tomber sur les personnes placées à l’abri derrière cette paroi de fortune. Le viking s’écarta sur le côté, dans la mesure où les morceaux risquaient de tomber vers le bas de la montagne. Il se rendit compte qu’il avait encore une fois emporté Gersimi avec lui. Il observa alors la paroi s’effondrer avant de jeter un œil vers le sommet du pic où se situait l’objet de cette quête. Plus pour lui-même que pour interroger ses camarades, le viking lança alors à mi-voix.

_ « De la magie… comme si les elfes ne suffisaient pas. »

C’était difficile de lutter contre une force invisible et sur laquelle on n’avait aucune prise. Les Dieux pouvaient se défendre dans cette situation, mais il ne pouvait que subir et espérer bénéficier de la force de ses compagnons d’arme.

AS THE HAMMER FALLS out

Royaume de Svartalfheim

Malgré l'effort des trois divinités pour essayer de dévier la brume, rien n'y faisait. Bertha était à bout de force à cause de l'utilisation de ses pouvoirs. Sans les pommes, elle n'avait plus du tout la même puissance, elle se fatiguait rapidement et ses pouvoirs aspiraient toute l'énergie de la déesse. Thor s'envola avec les deux divinités pour se mettre à l'abris derrière le bouclier de glace qui n'était plus si solide que ça. Bertha était pâle; bien plus qu'à l'accoutumé mais elle ne voulait pas montrer son trouble au reste du groupe. Elle ne voulait pas échouer et risquer de perdre ses compagnons. Thor avait encore besoin de la dame des neiges, elle hocha la tête, fatiguée par l'effort ... Mission : fortifier le mur de glace au maximum. Elle posa ses mains nues et tremblante sur le bloc gelé, fermant ses yeux pour se concentrer. Le contact de ses mains sur la glace fit que les fissures se refermèrent, essayant de geler au maximum le bouclier qui allait les sauver de cette brume. Elle n'était pas la reine des glaces pour rien, c'était son élément. Elle resta figée contre la glace jusqu'à que la brume passe ... Incertaine de son destin et de celui de ses camarades.

Ils venaient tous d’échapper à une terrible mort, elle leva les yeux sur ce qui restait du mur protecteur, qui menaçait de s'effondrer à tout instant. C'est quand Hagen cria pour les mettre en garde qu'elle se recula, manquant de se faire écraser par son propre élément, quel comble cela aurait été ! Tout le monde étaient en vie ? Elle regarda autour d'elle, poussant un soupir de soulagement. Elle regarda la brume se dissiper et posa ses yeux clairs sur le fruit mordoré qui illuminait sur le pic comme un magnifique trésors. Il avait l'air à porter de mains et pourtant, elle savait que ce n'était que le début ! D'autres menaces étaient à venir, elle en était certaine. Un doux sourire pour son prince, pour Hel, Gersimi et Hagen jusqu'à qu'elle finisse par se laisser tomber comme une poupée de chiffon dans la neige. Épuisée, elle n'arrivait même plus à tenir sur ses jambes, appréciant le contact de la poudreuse sur sa joue. Elle ferma un instant les yeux, oubliant le froid, voulant céder aux avances de la fatigue qui l'attirait dangereusement ... Son coeur battait lentement et pour ses compagnons, ils étaient encore debout et c'était l'essentiel. « Continuez sans moi, je vais vous retardez ... »dit-elle d'une voix faible en essayant tout de même de se redresser. Le manque de pommes commençait à se faire sentir sur la santé physique de Bertha, elle perdait de sa puissance et surtout de son morale qui de nature, était toujours doux et optimiste. Mourir ? Elle n'avait pas peur, non c'était juste une aventure de plus. Elle fit un sourire pour ses camarades pour les rassurer. Elle était déçue de sombrer la première, malgré tout ça elle avait donnée son maximum.

Code by Silver Lungs

Alors que j'avais rejoins Thor et Bertha dans la lutte, ma magie me semblait si inutile. J'avais l'impression que nous luttions dans le vide, contre une force invisible. Un vent de rage et de panique s'empara de moi alors que je criais sans une once de courage qu'il nous fallait fuir. Mais serions nous assez rapide à fuir pour ne pas finir absorber par ce sinistre brouillard ? Je ne savais pas ce qu'il nous ferait mais je doutais d'avoir réellement envie de le savoir. Mais je n'eus pas le temps de me poser la question que je fus happer par les bras puissants de Thor et que mes pieds quittèrent le sol. Et il me déposa derrière le mur de glace bien plus vite que je n'aurais pu le rejoindre. Je le remerciais d'un vague hochement de la tête, ne tentant pas vraiment à le dire à l'oral, question de principe. Et surtout, je ne croyais pas que ce mur pourrait réellement nous aider mais bon, si Thor voulait essayer, qu'il essaye. Aidant Bertha pour notre survie à tous, j'appliquais moi aussi mes mains sur le mur de glace, tentant par tous les moyens que j'avais de le renforcer. Alors que dans ma tête, je suppliais juste le destin de nous laisser la vie sauve à tous. Je me demandais si les autres pensaient pareil et je connaissais la réponse : aucun d'entre eux ne désirait mourir. Soudain ce fut la voix du mortel, non pas celui que Thor avait chargé de me surveiller mais l'autre, qui me sortit de ma transe. Rapidement, je m'écartais du mur et le regardais tomber. Et au tour de nous, Aucun brouillard mortel. Surprise et reconnaissante d'être en vie, je me tournais vers Thor. « Je n'aurais cru que ce stratagème fonctionnerait mais je dois avouer m'être trompé. Et vous remercier par la même occasion. » Je n'en dis plus et mon regard se tourna vers le paysage. La neige avait pratiquement entièrement fondue tout au tour de nous et bien plus loin encore. Et dans l'eau qu'elle formait se trouvait moult cadavres des créatures vivant ici. Que de désolation. Et ce fut l'état de santé de Bertha qui me préoccupa bientôt. Alors qu'elle tombait, je m'accroupissais à ses côtés, tentant de la soutenir. « Il est hors de question que l'on t'abandonne ici, mon amie. » Je jetais à mon oncle un regard qui voulait tout dire : tu ne l'abandonneras pas ici, je te ne laisserais faire. Mais je doutais qu'il y ai seulement penser. « Bertha n'est point mourante, juste épuisée. Je peux vous l'assurer. » J'étais la déesse de la mort après tout. Doucement, je pris la main de mon amie en soutiens. « Mais vous devez savoir : ce brouillard était l'oeuvre d'un puissant magicien. Le reste du voyage sera dangereux, je n'en doute point mais laisser Bertha ici signera son arrêt de mort. »

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P

arole du Grand Défendeur, ils ne mourraient pas ainsi, pas ici. Alors il se tint prêt, les mâchoires contracturées de résolution, et protégea les déesses de tout son soûl tandis que ces derniers fortifiaient le mur de fortune. Puis, la nue nocive passa, sans faucher quiconque... Un flottement suivit son passage, Thor observa l'ensemble de la cohorte et, s'il n'en était pas moins soulagé, se garda d'en faire la démonstration. Il n'avait jamais douté qu'ils y parviendraient. Soudain, le phonème de Hagen les exhorta à s'éloigner de la paroi, ce que tous firent promptement – qu'il aurait été ironique de se faire tuer à coup de bribes glacées. Puis, son regard diaphane se posa sur le minois de sa nièce, à laquelle il n'offrit rien de plus qu'une expression impassible, l'esprit déjà affairait à autre chose tandis que les aventuriers se remettaient de leurs émotions. Mais une chose en entrainant une autre, il aperçut Bertha choir, trop faible, surmenée par ses requêtes et vers laquelle il se dirigea tout de go. « Ne dis pas de sottises. » Trancha t-il d'un ton cinglant lorsqu'elle leur demanda de l'abandonner là, car il n'était pas même question de cela. Il se tourna ensuite et derechef vers la déesse de la mort, qui se trouvait être bien plus coopérative qu'il ne l'aurait cru. « Mourante ou pas, je n'en ai cure. Outre la promesse que j'ai faite à son époux Niorun, Bertha est une asgardienne, et mon amie. Elle désirerait être laissée derrière que je ne l'admettrai pas, jamais ! » L'évidence même. Et pendant que Hel commentait le péril qu'ils venaient de traverser, le dieu enveloppa l'Hiver incarné de ses bras. « Cessez de frémir face à la magie, tous autant que vous êtes. Ce n'est rien de plus qu'un élément à appréhender de façon différente qu'un danger fait de chair, ce que nous avons fait. A coeur vaillant rien d'impossible, alors rassemblez vous, et avançons ! » Il souleva l'affaiblie. « Je vais te porter, repose-toi déesse, tu l'as bien mérité. »

Ils reprirent leur chemin en direction du mont, qui à chaque foulée supplémentaire, se rapprochait inexorablement. Après quelques instants d'effort collectif à côtoyer un océan d'ossements, ils parvinrent aux cimes, où les prunelles du prince furent immédiatement happées par un élément luminescent. Cependant, ce fut avec une méfiance accrue qu'il mira les environs, beaucoup trop calmes, beaucoup trop accessibles pour ne pas cacher quelque chose. « Hel, Gersimi, restez avec Bertha. Hagen, Thialfi, quadrillez les alentours avec les soldats pour prévenir toute tentative d'embuscade. Je vais chercher ce pour quoi nous sommes venus. » Il déposa doucement celle qu'il avait jusqu'alors transportée pour la confier à ses homologues, puis partit de son côté, Mjölnir en main. Il s'approcha à pas feutrés du fruit divin, paré à riposter à la moindre ombre qui lui bondirait dessus... Mais rien ne vint. Ses doigts saisirent finalement la pomme d'or – tout ceci pour une si petite denrée, quelle ironie.

**ϟ INSCRIPTION** : 20/11/2013

AS THE HAMMER FALLS

les goules & les spectres

Tant de tracas pour un fruit, n'est-ce pas ridicule ? Entre les doigts du Prince Doré, la pomme scintille, seule source de lumière à des lieues à la ronde. C'était facile. Trop facile.

Et c'est là mes petits loups que les choses se compliquent... Vous allez avoir le droit, chacun d'entre vous, à votre propre mini-situation ! Le but est évidemment de compliquer le retour autant que possible. Car si vous croyez en avoir bavé à l'aller.. Attendez la suite.

THOR :

Au moment où il s'apprêtait à faire appel à Heimdall pour les ramener tous à Asgard, un hurlement déchirant résonna sur la montagne. Un hurlement empreint de douleur, un hurlement de femme. Et il ne s'agit pas de n'importe quelle femme. Il s'agit de la sienne. Dame Sif. Pourtant en sécurité à Asgard... A moins que ? « THOR ! Thor, je t'en supplie, aide moi ! » Elle hurle, encore et encore et encore. À ses cris se mêlent bientôt ceux d'un homme. Lui aussi, il le connaît bien. Son cadet, son frère adoré, Loki. « Thor, mon frère ! Où es-tu ? Je t'en prie, j'ai besoin de toi ! » Leurs voix, leurs suppliques se mêlent. Tous les deux appellent le prince au secours. Impossible d'ignorer la panique et la douleur dans leurs voix. Elles semblent provenir d'une petite grotte, en bas du pic...

BERTHA :

Tout à coup, des enfants se mettent à hurler, à pleurer. « Au secours ! Au secours, aidez-nous, aidez-nous ! S'il vous plaît, à au secours ! » Sont-ils en vie, où s'agit-il d'âmes égarées ? Les petits hurlent de plus belle, ils ont besoin de la Reine Blanche, sans elle ils sont perdus. Ils ne peuvent pas aller à Helheim, encore moins à Niflheim, c'est trop cruel ! S'il y a bien une chose capable de rendre ses forces à la déesse, c'est son amour des bambins. Leurs voix semblent provenir de derrière cet énorme rocher, là, en contrebas...

GERSIMI :

Ne dit-on pas des jumeaux qu'ils sont capable de ressentir les émotions et la douleur de l'un et de l'autre ? Si tel est le cas, la pauvre petite déesse risque de sombrer dans la folie. Il lui semble qu'elle voit sa jumelle, là, en bas du pic. Et Hnoss sanglote, sanglote... Le cœur de Gersimi lui semble terriblement douloureux tout à coup, elle peine à respirer, comme si c'était elle qui pleurait. Il lui faut rejoindre sa sœur, vite, vite... Elle est attirée par elle, comme un papillon par une flamme.

HEL :

La douleur se répand dans son corps brusquement, sans qu'elle s'y soit attendue. Des milliers d'âmes hurlent dans son esprit, il lui semble que son crâne va exploser. Ce sont les morts qui hurlent. Cela ne devrait pas être, cela n'a aucun sens. Depuis toujours, Hel s'est acquittée de sa tâche avec sérieux, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle n'est pas une souveraine cruelle. Si elle n'aime pas son royaume, elle en prend pourtant soin... Pourquoi la torturer ainsi ? Quel est ce maléfice, comment s'en défaire ? Elle seule n'entend, ni ne voit personne. La raison est simple. On ne peut pas la blesser avec des êtres aimés, car Hel... est seule.

HAGEN :

A l'instar de son dieu, le mortel entend des hurlements déchirants et paniqués. Deux demoiselles, qui crient et sanglotent, l'appellent au secours. Ses sœurs, qu'il croyait en sécurité sur Midgard. Pourquoi seraient-elle ici ? La prophétesse ne lui avait-elle pas promis qu'il n'arriverait rien à son village, aux siens ? Mais si elle est ici... Pourquoi pas ses sœurs ? Eyrah et Solveig, perdue dans la noirceur de Svartalfheim... Leurs voix, elles aussi semblent provenir d'une grotte, à l'opposée de celle d'où proviennent les voix des proches du Dieu du Tonnerre.

Petites choses à savoir : Vos personnages sont attirées par les voix, chacun de leur côté, et la panique les étreint. Il s'agit peut-être d'une nouvelle ruse, peut-être de la réalité... A eux de le découvrir ! Et là - pardon l'expression - c'est chacun pour sa pomme. Quand tout le monde aura bien paniqué, vous aurez la réponse à la question hehe

Une fois le danger passé, le viking hurla aux autres de s’écarter. L’abri de fortune tombait en morceau. Son avertissement sortit toutes les personnes présentes de leur état de soulagement, et personne ne fut blessé. Bertha tomba de fatigue, elle avait usé un peu trop de son pouvoir pour les protéger. Thor et Hel eurent le même avis sur la manière de traiter Bertha, un choix partagé par tous les membres de l’expédition. Un soupir discret fut exprimé par le mortel devant ces anicroches entre membre d’une même famille. Les armes du guerrier reprirent leur place, et la marche repris après quelques paroles du chef de cette petite troupe. Ils marchèrent sur des ossements, des craquements ainsi que des bruits de chutes résonnèrent au loin… Arrivé au sommet, Thor donna ses ordres et ses indications. De toute manière, Hagen aurait agi de cette façon même sans les paroles du Dieu du Tonnerre. Le viking prit la tête d’un tiers des hommes, en confia un tiers à Thialfi et laissa le dernier tiers auprès des déesses. Le guerrier prenait quelques libertés au niveau de son autorité, mais il semblait le plus à même de guider les hommes pendant que Thor partait récupérer la pomme d’or.

Armes au poing, il marcha le plus silencieusement possible compte tenu de l’environnement ; tous ses sens étaient en alerte guettant le moindre signe d’un danger quelconque, ou d’une menace imminente. Son regard se porta sur le chef de l’expédition, au moment où la pomme d’or entra en sa possession. Tout était fini en apparence. Le Jarl était un peu déçu de la tournure des évènements, il s’était attendu à plus de combats et de difficultés. Une occasion de prouver sa valeur. Ses pensées s’estompèrent rapidement quand plusieurs voix retentirent, et que les déesses semblèrent prises d’un mal inconnu ; ils furent tous accablé en même temps. Ses sœurs étaient ici… comment était-ce possible ? Heimdall ne devait-il pas veiller sur elle et empêcher que le moindre mal leur soit fait ? Toutes ces questions tournèrent dans son esprit, et son visage exprimait son désarroi ainsi que les doutes qui l’envahissait à cet instant. Il souhaitait aider ses sœurs, mais il avait du mal à abandonner les autres à leur sort. Hagen donna l’ordre aux troupes d’Asgard de rester sur place, et sans réfléchir, il s’élança vers le bas de la montagne tout en hurlant.

_ « Je reviens, ne m’attendez pas. »

Quel que soit l’issu de cette décision, Hagen était prêt à assumer ses actes. Ses sœurs étaient trop importantes, et il ne pouvait se résoudre à les laisser seule… Un piège était de l’ordre du possible, mais il ne pouvait attendre une réponse sur ce sujet. Glissant à moitié dans la neige, il dévala la pente menant vers la grotte dont les voix de ses sœurs provenaient. Une fois devant, il sortit ses armes et lança dans les ténèbres.

_ « Sol, Eyrah, j’arrive. »

Il entra alors dans la grotte une fois que sa vue fut habituée à la faible luminosité des lieux. Il avait abandonné les autres, mais il était bien décidé à retourner à leurs côtés pour les aider une fois que ses sœurs seraient en sécurité… ou qu’il aurait vérifié leur présence réelle en ces lieux.

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V
oilà, mission accomplie. Et c'était tout ? N'y avait rien de supplémentaire, pas plus d'embûches que cette vulgaire nue corrosive qu'ils avaient passée sans trop d'encombres ? Non, il s'y refusait à y croire. Qui avait pris le soin de préparer un sortilège pour les accueillir s'était assurément arrangé pour qu'il y ait d'autres réjouissances, mais quelles seraient-elles ? Une pléiade d'interrogations et de doutes, d'une suspicion lancinante prompte à le rendre fou. Cela étant, si c'était réellement tout ce qu'ils étaient voués à affronter, il aurait été vain de perdre davantage de temps en palabres et conjectures superflues. Bertha avait besoin de repos et chacun serait mieux chez soi, lui y compris, il se languissait des bras de son épouse et était impatient de ramener son butin à son père. Prêt à faire appel à Heimdall pour les ramener en Asgard, il leva les yeux vers ce qu'il voyait de la voûte céleste... avant qu'un glapissement ne lui dilacère les tympans. Le Dieu en soubresauta violemment et il sentit son âme se déchirer d'effroi, car cette voix, il la connaissait. Il la connaissait mieux que quiconque, dans ses moindres tonalités. L'univers entier se fissura, il perdit le nord et tous les autres points cardinaux, il perdit sa concentration et son sens commun, plus rien n'existait, plus rien ne comptait, c'était comme s'il était subitement seul.

« Non... Non non non !! » Son souffle se fit erratique, presque en transe de panique, il crut flancher en entendant l'appel de sa bien aimée, et se fendit d'encore plus d'horreur lorsque ce fut au tour de son frère. Comment était-ce même possible ? Il ne comprenait rien, n'entendit même pas Hagen partir de son côté, inconscient que tous étaient happés par leurs propres démons. Il enfouit le fruit divin dans une petite besace apportée pour l'occasion, puis sans dire mot, s'envola pour défier les bourrasques avec une détermination infrangible. Ses proches avaient besoin de lui, et il était hors de question qu'il ignore leurs appels, ses compagnons sauraient se débrouiller un instant sans lui. Plus promptement qu'il n'aurait fallu de temps pour le dire, il fut dans la caverne d'où résonnaient les timbres qui lui faisaient perdre la raison. Armé de Mjölnir, il s'y enfonça sans l'ombre d'une crainte pour sa propre survie, puis se mit à fureter dans toutes les encoignures, derrière chaque rocher, dans la moindre parcelle de pénombre, en appelant inlassablement. « SIF !! LOKI !! Je suis là, où êtes-vous ?! » Le cœur martelant son poitrail, il tournoyait sur lui-même sans parvenir à recouvrir son calme. « SIF ?! MON FRÈRE ?! »

AS THE HAMMER FALLS

❝ Here I stand and here I stay. ❞

Un mortel humble et modeste, voilà une chose que l’on voyait trop rarement. Les hommes pouvaient se montrer si imbus d’eux-mêmes parfois. Dans toute autre situation, la déesse des richesses aurait ri et se serait jouer de l’humain. Mais des vies étaient en jeux, la plaisanterie n’avait pas sa place. Le danger était réel et tout proche. Même les pouvoirs combinés de Thor, Bertha et Hel ne parvinrent pas à repousser l’odieuse brume. Le trio vint se réfugier derrière le mur de glace qui menaçait de se briser à chaque instant. La reine de l’hiver utilisa ses forces pour consolider la glace. L’union des pouvoirs des ases et des vanes triompha du nuage mortel qui se dissipa comme un mauvais rêve. Le groupe soupira de soulagement mais un cri les mis en garde. Les fissures du mur s’agrandirent et des blocs de glace menacèrent de tomber. Gersimi, rapide comme un chat, poussa les soldats à proximité les éloignant du mur avant d’être emportée par Hagen le plus loin possible. La neige se mêla à sa chevelure dorée tandis que le mur s’effondrait. Avec un sourire elle murmura à son sauveur.

« Normalement ce sont les dieux qui veillent sur les mortels et non l’inverse. »

Au sommet de la montagne le fruit doré brillait de mille éclat comme un astre céleste déposé sur terre. La quête ne faisait que commencer. La neige crissa et Gersimi se retourna pour connaître la source du bruit. La reine des neiges était à terre épuisée. Le résultat du vol des pommes. Gersimi se demandait encore comment elle pouvait tenir debout, elle qui n’était qu’une toute jeune vane. La jeune déesse courut relever Bertha.

« Il est hors de question que nous t’abandonnions Bertha. Ni toi ni personne. » ajouta-t-elle à l’intention du groupe.

Heureusement personne n’était prêt à abandonner la déesse de l’hiver.

« Je me fie à ton jugement Hel, tu es la mieux placée pour l’affirmer. »

Nul ne méritait davantage d’être le meneur de cette quête. Thor connaissait les mots capables d’enflammer le cœur des guerriers. Insensible à la fatigue, il prit la déesse de l’hiver dans ses bras. Gersimi suivit le reste de la troupe tout en prenant soin d’écraser le moins d’ossements possible. Tous ces cadavres lui faisaient mal au cœur. Quel tragédie de mourir dans ce gaz toxique. La déesse se demandait quels autres sortilèges protégeaient la pomme d’or.

Le prince doré jugea bon de laisser Bertha sous la garde de Hel et Gersimi tandis que les hommes exploraient les alentours. Thor continua de gravir seul la montagne pour s’emparer du fruit. La déesse des richesses posa la main sur la garde de son épée, prête à dégainer au moindre danger. Elle scrutait les environs désolés. Et il lui sembla apercevoir une forme en bas du pic. Une silhouette gracile à la longue chevelure d’or. HNOSS ! Comment sa jumelle pouvait-elle se trouver ici ? Et pourquoi pleurait-elle ? Les larmes brûlaient ses yeux azurés, son cœur était lourd et son sa respiration douloureuse. Unis comme un seul corps les deux sœurs sanglotent à l’unisson.

« Hnoss, ma chère soeur. »

La déesse des richesses oublia tout. Les autres divinités, les soldats et les âmes mortelles. Elle n’avait cure des éventuels dangers et maléfices. Sa sœur pleurait et elle devait la rejoindre. Sans la moindre hésitation, sans un regard en arrière elle s’élança et courut à perdre haleine. Elle était si proche qu’elle pouvait presque la toucher du bout des doigts.

(c) sweet.lips

J'eus le plaisir d'entendre Thor dire qu'il n'abandonnerait jamais Bertha à son sort, ici en plein milieu de Svartalfheim... tout cela en utilisant un ton à mon égard qui ne me plut pas le moins du monde. Toutefois, je me retiens juste assez longtemps pour qu'il prenne la déesse dans ses bras avec une délicatesse que je ne lui aurais pas soupçonné. « Que vous n'admettiez pas que l'on abandonne, ne veut pas dire que l'on n'a pas à s'inquiéter de son état de santé. » Mais il n'eut assez de dire que cela et je sentis une rage si grande monter en moi quand il m'ordonna de ne pas craindre la magie. Qui était-il pour dire que moi, déesse de la mort, je craignais la magie ? Je n'étais point une de ses stupide Valkyrie qui n'avait jamais jeté un sortilège de sa vie. J'étais une magicienne plus puissante qu'il ne devait le croire pour m'insulter de cette manière. Alors je me relevais avec le plus de dignité que je pouvais et lui lançais un des regards mauvais que moi seule savait faire. J'adressais à Gersimi un sourire de remerciement pour son soutiens, un tout petit mais un sourire tout de même. Puis je me contentais de les suivre au milieu de cet océan d'ossements. Et à chaque instant je sentais mon coeur défaillir un peu plus devant tant de morts, tant de mort pour un simple sort. Et bientôt nous furent au dessus du pic. Doucement, je laissais mon regard couler sur le paysage qui se trouvait devant nous, un léger sourire aux lèvres, écoutant discrètement les ordres de mon oncle. Puis, une fois seule avec les deux déesses, je me permis de laisser tomber le masque de froideur et, toute sourire me tournais vers elles. Soudain, je perçus quelque chose. Quelque chose de tout petit, comme un bruit qui viendrait de loin très loin. Je me tournais vers mes compagnes et vis cette chose sur leur visage : la douleur. Du coin de l'oeil je vis Thor s'envolait. Et puis ce fut à Gersimi de partir en courant, alors que j'avais même perdu Bertha du regard. C'était mauvais, je le savais, c'était mauvais. Mais je n'eus le temps d'agir qu'une douleur sans non se répandit dans mon corps. Une douleur si vive que je ne pus retenir un hurlement de douleur. Me laissant tomber à genou dans un aveu de faiblesse dont je me serais passer, je pris ma tête entre mes mains. Ses voix dans ma tête, je savais ce qu'elles étaient, à qui elles appartenaient. Instinctivement, je portais ma main à mon visage mais je ne pus me rassurer de le sentir sous mes doigts tant la douleur se faisait pesante. Ces voix... Toutes ces âmes qui criaient, que de tristesse. Je sentis des larmes couler le long de mes joues. Pourquoi hurlaient-elles de douleur ? Incapable de le retenir, je lâchais un autre cri de douleur avant de fondre en larme, tant pour la douleur physique que moral. Qu'avais-je fait ? Qu'avais-je fait pour mériter cela ?

**ϟ INSCRIPTION** : 20/11/2013

AS THE HAMMER FALLS

les goules & les spectres

THOR :

Le pied du prince butte contre quelque chose, et lorsqu'il baisse les yeux... C'est un spectacle d'horreur qu'il découvre. Il aurait pourtant juré qu'il n'y avait rien. Mais ils sont là, tous les deux, étendus à ses pieds. Les yeux de jade de la jeune déesse sont ouverts sur le néant, un filet écarlate s'échappe de ses lèvres entrouvertes. Morte. Sur sa poitrine ensanglantée repose une main. Loki, recroquevillé à ses côtés semble avoir tenté de la protéger, en vain. Lui aussi gît inanimé dans une mare de sang. Son sang azuré se mêle à celui, vermeil, de la déesse. C'est impossible. Elle était à Asgard, il était sur Midgard. Ils ne peuvent se trouver ici. Pourtant ce sont bien leurs cris qui résonnaient à l'instant, ce sont bien leurs corps sans vie qui se trouvent aux pieds du prince. Comment ? Et pourquoi ?

Non loin de là, dissimulée derrière une roche, la silhouette recroquevillée d'une vieille femme à la peau desséchée, aux cheveux couleur cendre. Ses prunelles blanches luisent dans la pénombre. Qu'est-ce donc que cette chose ? La verra-t-il ? Est-elle responsable de la mort de Sif et Loki ? Est-ce seulement réel ?

GERSIMI :

Les sanglots de Hnoss se font plus forts, comme si elle souffrait terriblement. Mais alors que sa jumelle s'en approche, elle disparaît, pour réapparaître un peu plus loin, donnant l'impression de pleurer encore plus fort à chaque fois. Lentement mais sûrement, la jeune Gersimi s'éloigne du groupe. Mais cela n'a pas d'importance sa sœur a besoin d'elle... Gersimi arrive non loin d'une étendue d'eau gelée. Hnoss se trouve au milieu de cette dernière, elle tend la main vers elle, pour l'inciter à la rejoindre. La glace semble supporter son poids... Mais supporterait-elle celui de Gersimi en plus ?

Une petite créature observe la scène, non loin de là. Au milieu des roches, elle est presque invisible, si ce n'est cette paire d'yeux qui se détachent particulièrement. Ce qu'elle est, ce qu'elle fait là ? Mystère... En tout cas, elle ne semble pas plus surprise que cela de voir une petite déesse ici.

HEL :

La douleur s'estompe peu à peu, alors que devant la déesse des morts se forment plusieurs silhouettes. Des femmes, des hommes, d'âges divers. Certains sont bien jeunes, d'autres bien vieux. Des spectres. « Nous sommes perdus » dit une femme non loin d'elle. « Nous ne devrions pas être ici ! » hurle un homme. Et il a raison. Ces spectres, ce sont les âmes de ceux qui n'ont pas eu la chance de mourir au combat, et n'ont donc pas le droit au Valhalla. Helheim leur était réservé. Mais il semblerait qu'ils n'aient pas trouvé le dit royaume... Alors ils ont erré, sans fin, dans ce royaume, jusqu'à sentir la présence de leur reine. Ils se sont donc empressés de la rejoindre, pour lui faire part de leur mécontentement. Pourquoi personne ne les avait conduits jusqu'à chez eux, pourquoi avait-il erré si longtemps ? Hel n'était-elle pas chargée de veiller sur eux ?

HAGEN :

Il fait terriblement sombre dans cette grotte. Les sanglots des deux demoiselles sont parfaitement audibles, pourtant impossible de les apercevoir. La grotte est profonde, très profonde. Sans doute le mortel devra-t-il s'y enfoncer pour trouver – ou non – ses cadettes. Seulement voilà, il ne l'a pas encore remarqué, mais derrière lui, une silhouette se détache des roches. Une petite vieille recroquevillée, au yeux brillants et aux griffes et dents acérées... Voilà bien longtemps qu'elle n'a pas croqué de mortel... Et si c'était là l'occasion rêvée ?

Petites choses à savoir : Les créatures sont des goules, placées là par Loki pour déstabiliser nos héros. Elles ont le pouvoir de leur montrer ce qu'ils craignent le plus, de créer des illusions puissantes. Elles ne nourrissent de la peur – plus vos personnages ont peur, plus les illusions sont puissantes, et plus les goules gagnent en force. Pour leur échapper, il faut faire appel à la raison. Si vous n'avez plus peur, elles n'auront plus aucune emprise sur vous. Le tout est de parvenir à réfléchir... A noter que les illusions semblent palpables, si vos personnages tentent de s'en emparer, ils auront l'impression d'avoir leurs proches dans les bras, même si ce n'est en réalité que de l'air. Quant à Hel, si elle veut reprendre ses esprits et peut-être aider les autres, il va lui falloir calmer les morts. Bonne chance amen

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AS THE HAMMER FALLS ϟ Quête 1

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