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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 The life hasn't finished yet... [PV Válar]

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MessageSujet: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyVen 23 Jan - 10:59



LA douleur, la souffrance d'avoir perdu quelque chose à laquelle on tenait fortement. Il l'avait vécu et avait sombré dans une obscurité dont il n'était sorti qu'à travers une déchéance. Le coeur se brisait, s'éfiolait et petit à petit disparaissait pour laisser un vide tellement pénétrant que le combler devenait une nécessité. Il n'était pas possible de connaître de prime abord le meilleur moyen d'y arriver. Il n'était même pas possible d'être persuadé d'y arriver. Généralement, la réflexion n'était pas dans les environs et aidait ce qui était à disposition. Pour sa part, Eivind avait d'abord utilisé sa formation d'Einherjar pour combler ce trou noir, intérieur, qui le rendait malade de douleur. Prenant de très longues années, cela permettait de se sentir mû d'un devoir pour un avenir assez lointain. Et pourtant, ça n'avait pas été assez. Elle n'était pas présente vingt-quatre heures sur vingt-quatre et par conséquent, il avait dû trouver un autre remède, factice certes, mais une autre façon d'évacuer sa souffrance. Il avait alors trouver l'alcool en premier. Ce liquide suave, parfois fort, parfois doux, qui laissait une chaleur enivrante prendre le dessus avant que la raison ne se perde et qu eles pensées ne s'enfuient. Cela avait chez lui changé son comportement. Insolent, désoeuvré et dévergondé, il avait laissé certains de ses principes partir à tout jamais afin de trouver une compensation à la peine encourue.Au fond, il n'avait fait que mourir, et au début, il aurait aimé qu'on le laisse aller au Valhalla sans venir le chercher. Cet honneur dont il avait été si fier était devenu un fardeau. Il l'avait porté longtemps avant que son moyen d'évacuer devienne une habitue inhérente à ce qu'il était devenu. Désormais, l'alcool et la belle compagnie étaient son quotidien durant ses heures perdues. C'était connu, personne n'était surpris de le retrouver avec de l'hydromel non loin, tout le monde s'attendait à le voir débarquer là où il se déversait à flot. Malgré ces six siècles écoulés, l'amertume et la rancoeur ne l'avaient jamais réellement quitté, mais il vivait avec et portait ce boulet constamment, sans réchigner – excepté auprès de tort à qui il prenait plaisir à rappeler sous l'influence alcoolisée que c'était sa faute et qu'il aurait dû lui dire la vérité dès le départ – en suivant son devoir de garde d'Asgard. Ainsi, ce ne fut pas très compliqué pour lui de comprendre la douleur qui s'était répandue en son ami, frère d'arme. L'idée de vouloir mourir plutôt que de vivre ainsi. Il n'avait pas perdu ceux qui lui étaient le plus cher, mais il avait perdu une partie de son corps qui faisait de lui un excellent guerrier. Il avait finalement perdu sa fierté, ce qui leur donnait un point commun. Ce qui avait disparu ne devait pas forcément être le même élément pour que concrètement la compréhension soit réciproque. Válar ne voudrait peut-être pasl'entendre, mais lui ne comptait pas le laisser sombrer sans compagnie. Après tout, ce qu'il était en train de devenir ressemblait fort à ce que lui était devenu.

Cet autre Einherjar, ancien mortel comme lui, ne l'avait d'abord pas du tout intéressé. Il était arrivé plusieurs années après lui et comme sa période de deuil n'était nullement finie, il ne s'intéressait à rien ni personne et Thor seul arrivait à l'approcher et à le redresser quand c'était possible. Toujours est-il que ça leur avait pris du temps, n'étant pas d'un caractère fort semblable, malgré cette persévérance dans leur devoir et ce laisser-aller face à l'alcool en commun. Mais le résultat n'était pas vraiment semblable et Eivind ne voyait pas vraiment d'un bon oeil cette tendance à être si jovial et si amusé, n'ayant jamais souffert et semblant simplement heureux et ambitieux. Cependant, les années s'écoulèrent et quand sa rancoeur lentement diminuée lui permit de se rapprocher de ses confrères, une amitié s'était crée au point qu'il fut le créateur des dagues de Válar. Maintenant, il pouvait aisément le qualifier d'ami grâce à tous ces combats menés ensemble et surtout ces délires perpétuels et ces soirées bien trop arrosées qu'Eivind avait fini par voir comme un moment de détente en compagnie d'autres des siens plutôt qu'un moyen de simplement évacuer sa peine. Enfin, selon ses humeurs, il pouvait être parfaitement insolent et provocateur, et ce même en compagnie de personnes qu'il appréciait, mais après tout, il avait changé pour quelques traits mal placés, il ne pouvait désormais pas redresser ces écarts à son point de départ. Ainsi, il lui devait une partie des bons souvenis qu'il avait sur Asgard, c'était bien pour cette raison qu'en plus de sa compréhension de sa souffrance, il comptait bien l'aider également à ne pas sombrer dans l'obscurité sans tenter de faire quelque chose pour lui apporter son soutien. Thor avait bien été là pour lui, pour permettre à ce qu'il tienne toutes ces années, ramassant les pots cassés qu'il laissait derrière lui. Il pouvait bien faire de même à un compagnon dans le besoin. Et puis, il avait une surprise pour lui. Cela faisait des jours qu'il s'était attelé à la réflexion d'une arme en accord avec le déficit de son ami. Bien sûr, il ne le formulerait point de cette façon, mais il s'était rendu compte que l'estime qu'il avait de lui avait tout simplement chuté de la même façon que son moral et, par conséquent, l'idée la plus brillante qu'il avait obtenue, c'était de lui permettre d'exercer encore ses exploits avec le membre restant et de prouver qu'il serait tout aussi capable qu'eux d'être un einherjar exemplaire, même s'il avait perdu quelque chose d'inestimable au combat. Il était conscient de la durée que ça prendrait de le relever, mais ce n'était pas une raison pour perdre espoir.

Arrivé chez lui, il frappa vigoureusement à la porte de sa demeure pour pouvoir manifester sa présence et le forcer à venir à sa rencontre. Son travail était fini pour la journée et il comptait bien passer le reste de cette dernière en compagnie de breuvage exquis et enivrant en espérant avoir pour compagnon son ami souffrant. Il avait insisté à nombreuses reprises sans succès et il fit le tour pour observer à travers les fenêtres si une silhouette ne se faisait pas apercevoir refusant de se montrer. Plaquant son oreille sur ces dernières, il laissa son ouïe expérimentée et surtout aiguisée bien plus que la normale l'aider dans son investigation. Cependant, il n'eut comme échos que des bruitages légers manifestant un lieu dormant et sans âme qui vive. Légèrement renfrogné, il prit la peine de réfléchir à l'endroit où il pourrait trouver l'énergumène en fuite. Oh bien évidemment, ce dernier n'avait point d'idée de sa venue, il ne s'était pas annoncé, mais après réflexion, il s'attendit du coup à le trouver déjà agglutiné à une boisson quelconque. Commencer sans lui n'était pas très sympathique, se dit-il pour garder un trait d'humour qui ne lui ressemblait pas tellement. A croire qu'avoir perdu la bonne humeur de Válar le poussait à tenter de le remplacer et de ranimer une flamme éteinte. Cétait parfois surprenant ce qu'on était incapable de faire pour soi mais prêt à faire pour les autres.En attendant, il se devait d'arpenter les endroits bien connus pour offrir le breuvage alcoolisé nécessaire à évacuer le désespoir. Heureusement pour lui, c'était des emplacements bien connus de son parcours habituels, l'idée était juste d'être certain qu'il était bien présent dans un de ces lieux. Finalement, il mit la main sur sa silhouette assise au loin, seul et renfrogné et il l'observa un instant avant de s'approcher de lui et de prendre place en face, là où un siège était disponible.

« Salut Válar. J'aurais au moins cru que tu manifesterais une certaine amabilité à m'attendre pour partir dans de lointains songes voluptés. » Il savait pertinemment qu'il n'aurait pas un retour à cette tentative d'humour. Le but n'était pas tellement d'attendre une réponse, mais plus de lui manifester son intention à rester là même s'il l'envoyait paître. « T'es là depuis combien de temps ? J'espère depuis peu parce que si je dois rattraper ta consommation de plusieurs heures, j'ai intérêt à me dépêcher. » Il avait envie de savoir comment il allait, de pouvoir lui demander si sa douleur physique était encore intense, mais ce n'était pas nécessaire. Il suffisait de voir ses cernes creusées sous ses yeux, sa mine totalement d'outre-tombe pour comprendre qu'il n'allait réellement pas bien et que ce n'était pas en train de s'améliorer. « Tu sais que ce matin j'étais encore totalement déclassé de la veille et que j'ai failli me faire repérer par Ove. Un jour, celui-là, il va m'avoir au tournant, je le sens bien. Il faudrait qu'il apprenne à se lâcher un peu et s'enlever le bâton qu'il a entre... Ah, merci ! Tu sais que j'adore quand tu viens à ma rencontre pour m'apporter ce que je veux sans même que je demande... » La serveuse avait bien évidemment l'habitude de le voir, de le servir et en plus, de pouvoir bénéficer de son sourire enjoliveur. Il la regarda partir en roulant du bassin. C'était un petit jeu qu'ils faisaient depuis longtemps et qui avait porté ses fruits plusieurs fois. Mais ce soir, il devait s'occuper d'un ami, les femmes attendraient. « Bon, alors.... T'es d'humeur ou tu ne l'es pas ? » Il voulait tâter le terrain pour savoir s'il pouvait lui parler de sa surprise qu'il était en train de faire ou s'il allait devoir préparer l'annonce afin que ça ait un impact positif. Mais vu la tête qu'il tirait, il était presque sûr qu'il allait possiblement lui sortir des propos cinglants. Après, on pouvait parfois être surpris positivement... qui sait.
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Válar Odinfrid
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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyDim 25 Jan - 17:38

the life hasn't finished yet
EIVIND & VÁLAR

Dieux qu'elles pouvaient être agaçantes, à glousser comme des pintades ! Válar leva les yeux au ciel, secoua la tête, soupira. Le jeune Einherjar ignorait ce qui l'agaçait le plus ; était-ce les gloussements incessants des dames de compagnie de Frigga ? Les babillages bienheureux de la petite princesse d'Asgard, ses pleurs criards ? Tout cela à la fois... ? Sans le moindre doute. Posté devant les appartements de la Maternité personnifiée, le jeune homme attendait, non sans désespoir, que les heures de sa garde s'écoulent et arrivent à leur fin. À quoi servait-il, planté ainsi devant l'huis, aussi droit et immobile que les immenses colonnes de marbre du palais ? Lui et son binôme n'étaient rien de plus que des éléments décoratifs, placés là pour donner à ces dames une illusion de sécurité. Comme si une paire d'Einherjar pourrait leur être d'un quelconque secours si l'on venait à attenter à leur vie ! Un Einherjar manchot et un autre fraîchement débarqué de Midgard, les plus fines lames du royaume... Ah ! Si Ove voulait l'humilier davantage, il devrait redoubler d'originalité, car Válar doutait pouvoir tomber plus bas. Il avait touché le fond du puis dans lequel il avait chuté, et à moins qu'il ne se mette à creuser... Réflexion faite, il n'était pas impossible que le pire se mette à empirer, c'eût été sous-estimer les Nornes que de croire le contraire. Peut-être le Capitaine l'enverrait-il récurer les écuries, ou patrouiller dans les jardins de la reine – au cas où l'on tenterait d'assassiner un quelconque badaud avec une rose – ou pis encore, il pourrait l'assigner à la protection de Balder, histoire de le traîner un peu plus dans la boue. Quoi qu'il en soit, Válar savait pertinemment qu'il n'avait fait que goûter à l'amertume de la vie, et qu'il y avait au moins une paire d'hommes qui essaieraient de lui faire avaler le plat tout entier de force. Et combien lui avaient répété qu'il ne lui restait plus qu'à se retirer de la Garde, qu'Odin lui accorderait tous les honneurs car il avait littéralement donné de sa personne pour protéger le royaume ? Plutôt se damner dans l'Helheim pour l'éternité que de plier l'échine, sa fierté avait été suffisamment piétinée pour qu'il ne veuille lui porter le coup de grâce en abandonnant son titre. Il n'était peut-être plus que la moitié de l'homme qu'il avait un jour été, pour autant il demeurait meilleur que bon nombre d'Einherjar, et quand bien même il aurait été le dernier d'entre eux... Il n'était pas question de faire ce plaisir à Ove.

Bien trop tard à son goût, un nouveau duo de gardes vint prendre la relève, et Válar fila sans demander son reste, ni même les saluer. Marchant le regard droit devant lui, aveugle à tout ce qui l'entourait, il quitta le palais et rejoignit le cœur de la cité d'Asgard, jusqu'à atteindre sa demeure. La quiétude inhabituelle des rues reflétait ses propres humeurs, il n'était pas le seul à avoir souffert de l'incursion des Jötuns en Asgard, tout le royaume portait encore les stigmates de l'attaque. L'on ne cessait de lui répéter qu'il pouvait s'estimer chanceux d'avoir survécu aux géants, il y en avait qui auraient beaucoup donné pour n'avoir perdu qu'un membre, cependant... Comment leur expliquer qu'à défaut de le tuer, les Jötuns s'étaient assurés de rendre son existence invivable ? Comment leur faire comprendre qu'il lui arrivait de regretter respirer encore ? Nul ne comprenait l'étendue de sa détresse, nul ne semblait réellement s'en soucier. Après tout, larmoiements et débordements d'émotions n'étaient-ils pas d'ordinaire réservés aux femmes ? Ainsi, Válar noyait sa détresse dans la colère et l'alcool, et les deux faisaient rarement bon ménage. Retirer son armure après chaque garde était une épreuve pour le jeune homme, au moins autant que l'enfiler chaque matin. Borné, il se refusait à demander de l'aide à quiconque, le jour où il ne pourrait plus se vêtir lui-même serait le jour où il se pendrait au bout d'une corde, de désespoir et de dépit. Chaque geste du quotidien faisait l'objet d'un nouvel apprentissage, à ce point que Válar se sentait comme un bambin qui apprenait à marcher. Il était gauche, incertain, et si l'échec ne résultait pas en crises de larmes, le mobilier de sa demeure faisait souvent les frais de sa frustration.

Broyer du noir était une bien triste habitude, de celles que l'on adoptait sans en avoir réellement conscience. Lorsque Válar n'avait pas le nez dans un ouvrage de sortilèges tous plus dangereux les uns que les autres, il n'était pas rare qu'il échoue dans une taverne, non seulement pour embrumer son esprit avec l'alcool, mais aussi pour se donner l'illusion d'avoir de la compagnie. De trop mauvaise humeur pour plonger la tête dans les écrits des plus grands mages d'Yggdrasil, c'était tout naturellement que le jeune homme, vêtu de façon à se fondre parmi les Ases, avait quitté son domicile pour aller échouer dans la taverne la plus proche de chez lui. La serveuse, habituée à le voir se traîner jusqu'à une table comme s'il sortait du tombeau, ne perdit pas de temps pour lui apporter une pinte de bière. Válar lui offrit un triste simulacre de sourire pour la remercier, et une fois qu'elle fut repartie, il afficha de nouveau son éternel air mélancolique. Si son corps était partiellement remis du traumatisme – douleur du membre fantôme mise à part – son esprit, lui... Ah, il peinait à se souvenir de l'homme qu'il avait été avant que les guerres ne dévisagent l'Yggdrasil qu'il avait toujours connu, et ne ternissent l'image des dieux qu'il vénérait le plus. Accroché à sa pinte comme un naufragé à un rocher, il chercha à anesthésier ses maux sans se soucier des effets néfastes de la boisson sur son organisme. L'alcool ne lui ferait rien de pire que ce que lui avait fait le Jötun responsable de son état, alors pourquoi y aller de main morte ?

Il ne daigna tout d'abord pas relever la tête lorsque l'on s'installa en face de lui, et ce ne fut que lorsque l'on s'adressa à lui d'une voix familière qu'il démontra d'une pointe d'intérêt pour son interlocuteur. « … T'attendre ? Et pour quoi faire ? Ce n'est pas exactement comme si une bonne âme allait me tenir compagnie et me faire la parlotte en attendant que tu traînes ta carcasse jusqu'ici. » L'amabilité appartenait au passé ; il n'était finalement guère étonnant que nul ne veuille s'attarder auprès de lui, il était moins avenant que le plus ronchon des Elfes Sombres. Mais Eivind avait l'habitude, ce n'était pas la première fois qu'il faisait les frais de la mauvaise humeur de son ami, et ce ne serait certainement pas la dernière. Depuis combien de temps il était là ? Il haussa les épaules avec une désinvolture enrageante. « Si tu veux tout savoir, j'ai les idées encore bien trop claires à mon goût. Alors soit l'alcool ne fait plus effet, ce dont je doute franchement, soit je n'en ai pas bu assez. » Il souleva sa pinte encore à moitié pleine, l'observa un instant, haussa un sourcil sceptique. « Je penche pour la seconde hypothèse. On croirait pourtant que l'alcool ferait effet plus rapidement, avec un membre en moins à imbiber... » Un rire moqueur secoua le jeune homme, il était rare qu'il fasse un trait d'humour quant à son handicap, plus rare encore qu'il n'autorise quiconque à le faire. Válar soupira longuement en reposant la pinte sur un coin de la table, et il passa une main dans ses cheveux en bataille en écoutant d'une oreille plus ou moins attentive les paroles de son ami. S'il n'était guère d'humeur enjouée, les aventures d'Eivind savaient toujours lui arracher un sourire, même timide. « Fais gaffe, le jour où Ove te prendra en faute, il te collera à une tâche humiliante au possible. Du genre servir d'élément décoratif devant les appartements de la reine. Encore que, tu en apprendrais de bien belles, ses suivantes sont les pires commères du royaume... Mais pour ton épanouissement personnel, je ne te le conseille pas. » Aussi léger que puisse être son ton, il était amer. Eivind le savait déjà, sa toute nouvelle situation était bien loin de lui convenir. « Je rêve du jour où l'un d'entre nous ne supportera plus l'autorité tyrannique d'Ove et ira étouffer le vieil emmerdeur dans son sommeil... Si notre nouveau roi pouvait avoir la merveilleuse idée de nommer un nouveau capitaine à la tête de la garde, je lui en serais éternellement reconnaissant, je serais même volontaire pour lui cirer les bottes jusqu'au Ragnarök, pourvu qu'il nous débarrasse d'Ove. » Fantasmer n'avait jamais fait de mal à personne, n'est-ce pas... ?

Les rires emplissaient la taverne, le contraste avec l'extérieur était violent, au moins autant que l'était la mine renfrognée de Válar au milieu de toutes ces gueules joyeuses. « D'humeur à quoi ? À pocharder ? Clairement, sinon je n'aurais pas pris la peine de venir jusqu'ici. Mais quelque chose me dit que ce soir, tu as autre chose que l'hydromel et les jolies demoiselles en tête. » Válar n'avait pas la moindre idée de ce qu'Eivind pouvait bien tramer, et comme à chaque fois que son ami avait une idée derrière la tête, il ignorait à quoi s'attendre. Le jeune homme vida le reste de sa pinte d'une traite, pour ensuite lancer un regard fatigué, pour ne pas dire profondément las, à son ami. « Je te préviens, peu importe ce que tu comptes me proposer, si pour cela je dois me lever... C'est non. Et n'essaie même pas de négocier. »
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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyMar 27 Jan - 16:41



La rancune, l’amertume et l’insolence. Eivind ne pouvait pas dire qu’il n’en avait jamais expérimenté les bienfaits. Des avantages peu partager par les autres qui subissaient ces ressentiments généralement avec violence et se sentaient littéralement agressés par ce type de comportement. Néanmoins, l’instigateur de tels propos ne pouvaient s’empêcher de voir dans ce genre d’expression, une libération d’une souffrance présente et dont se défaire était purement impossible tant qu’à présent. Il connaissait parfaitement ce fonctionnement, cette manière d’être et de vouloir paraître auprès des autres. Soyez insolent, plaintif et peu à même de discuter et vous verrez rapidement les terres autour de vous se désoler. En réalité, c’était une forme d’autodestruction de son environnement personnel. Une manière singulière de faire le vide pour se sentir encore plus misérable que l’on était déjà. Enfoncer le clou dans une plaie déjà sanglantes et qui ne se refermait pas, qu’on ne voulait pas refermer pour ressentir encore longtemps la douleur qu’elle pouvait inspirer. Ce n’était bien évidemment pas forcément conscient. C’était une défense comme une autre. Eivind l’avait utilisée en se réfugiant dans son enseignement de Einherjar et en buvant à l’excès au point de faire des bêtises qui auraient concrètement pu lui coûter son poste et son devoir qu’il mettait pourtant tellement en avant. Le mal-être avait ce paradoxe qu’il poussait toujours à être encore plus dominant et à vouloir à tout prix s’accentuer jusqu’à outrepasser les limites existantes. Une notion surprenante certes, mais pourtant généralement retrouvée chez les brisés, les bafoués par la vie à la suite d’une injustice qui n’était pas prévue dans le parcours planifié. C’était pour cette raison qu’il était le plus à même à rester aux côtés de Válar. Il le comprenait et pouvait supporter sans trop de difficultés en réalité ses expressions de malheur. Avec les années, leur amitié avait été sincère et profonde, emprunte de nombreux échanges et d’une réciprocité évidente. Il était quelqu’un de fidèle et peu importait les embûches qui croissaient sur sa route, il ne dérogeait jamais à cette qualité qu’était la loyauté. Ainsi, il prit sans rechigner ou même paraître dérangé les différentes rétorques que lui donnait son compagnon d’arme – même si ce dernier s’estimait désormais moins que rien – voire plainte d’un traitement qu’il estimait dévalorisant. Il ne put s’empêcher de ricaner d’ailleurs à l’idée de voir Válar cirer les chaussures de Thor à une seule main. Ce n’était clairement pas sympa, il devait le reconnaître, mais l’image était marrante. DE toute façon, son ami devrait un jour en rire de sa condition, mais pas tout de suite, ça il en était parfaitement conscient. De plus, il partageait ce point de vue qu’Ove était sacrément pénible – surtout pour lui qui enfreignait nombreuses règles – mais en attendant, il était leur chef et concrètement, sa fidélité allait aussi à la hiérarchie que celle-ci lui plaise ou non.

En attendant, il lui avait posé une question dont il espérait une réponse engageante. Il fallait cependant être honnête, en réalité, cela ne changerait rien à son envie d’exprimer ce qu’il avait en tête depuis plusieurs jours. En fait, c’était simplement pour la forme qu’il avait demandé car il était quelque part surexcité de créer l’arme à laquelle il avait pensé pour son ami. Elle n’était pas encore clairement finie. Le dessin l’était, mais la réflexion plus pratique demandait encore quelques ajustements, surtout concernant les matériaux qu’il allait utiliser. Mais ce serait dans un second temps, il lui fallait d’abord l’aval du concerné. Enfin, au pire, s’il ne l’avait pas, il comptait quand même créer l’arme et lui mettre en main de force si c’était nécessaire. Il y avait tellement réfléchi qu’il était certain que ça correspondait intégralement à ce dont avait besoin Válar. Il était néanmoins préparé à l’éventualité d’un refus majeur, d’un comportement agressif, d’une colère noire et de l’idée même qu’il lui lance à la figure l’envie de ne plus être en sa compagnie. La réponse du Einherjar le fit rire. « Mais non je ne vais pas te faire lever. Debout ou assis tu as toujours cette tête à faire pleurer les belles femmes. » Il s’en foutait de son physique, et non comptait nullement mettre l’accent sur la perte de son bras qui personnellement ne le choquait pas. Cela l’avait profondément attristé pour son ami, il le reconnaissait. C’était évidemment un handicap subi dont il était impossible d’avoir une solution pour réparer ce qui était perdu. Mais la vie était ainsi faite de regret, rancœur et souffrance. Mais il savait aussi qu’avec le temps, il était plus aisé de vivre avec, même si impossible à faire partir définitivement. « Alors… Je veux d’abord que tu saches que je l’ai fait non pas pour me foutre de toi mais parce que je suis certain que ce serait parfait. Je tiens à le préciser avant de subir ton courroux injustifié pour l’aide que j’ai envie de t’apporter. Je sais que tu n’en veux pas, mais je suis d’humeur charitable… Tu devrais davantage en profiter plutôt que de me la renvoyer violemment à la figure. » Comme ça, le contexte était placé. Il observa un instant son ami avant de lui sortir un vieux bout de papier qui semblait avoir déjà été plié un certain nombre de fois et qu’il déplia du coup avant de le poser sur la table, puis de pousser le papier vers Válar. « D’abord, avant de dire quoi que ce soit, tu m’écoutes jusqu’au bout. Après tu auras le droit de dire tout ce que tu veux. » Il voulait avoir une chance de pouvoir exprimer l’entièreté de sa réflexion avant que son ami ne puisse émettre une quelconque rétorque. « Alors, comme tu peux le constater – du moins j’espère – c’est une épée. Mais regarde surtout sa particularité ! C’est une double épée ! Tu as une lame à l’avant et une lame à l’arrière du manche. Mais ce n’est pas ça le plus important…enfin si, je trouve que pour quelqu’un qui a l’habitude justement d’utiliser des dagues, c’est super bien pensé ! Car de cette façon, tu peux aussi faire des attaques à revers comme tu avais l’opportunité de le faire avec tes précédentes armes ! Que j’ai moi-même créées aussi cela dit mais passons. Ce qui est très important surtout, c’est que je compte utiliser un alliage extrêmement léger au niveau des lames mais ! Regarde bien… Tu vois au milieu de ces dernières, tu as une sorte de fente tout le long. En réalité, j’aimerais faire couler à l’intérieur, un métal plus lourd pour renforcer ton arme à la base hyper légère ! De cette façon, cela la rendra beaucoup plus perçante dans son extrémité puisque la fente se prolonge tout le long, mais ça ne changera pas grand-chose à sa maniabilité qui sera plus aisée qu’une épée lourde ! Comme pour tes dagues, tu pourras jouer sur la dextérité et non pas force brute ! Contrairement à moi qui préfère les armes lourdes et massives pour éclater violemment la tête de quelqu’un… Mais chacun ses envies ! »

Il observa longuement son compagnon de fortune tandis qu’il buvait une longue gorgée d’hydromel après avoir autant parlé. Concrètement, il avait ressenti une excitation décuplée de pouvoir parler de ce qu’il comptait créer par rapport au simple fait d’y penser. « Alors…. ? » se risqua-t-il à demander. Il était curieux de savoir s’il avait vu juste et que son ami allait péter les plombs ou si, avec surprise, il serait plutôt du genre à apprécier le cadeau qu’il voulait lui faire. Il ne savait pas pourquoi mais il n’était pas persuadé que ce dernier point serait valorisé par rapport à la première option. D’ailleurs, finalement avant qu’il ne réponde, il reprit la parole. « Ok je sais que tu vas m’envoyer voir ailleurs… mais avoue qu’elle est super bien pensé et qu’elle pourrait te convenir à la perfection ! Je peux te graver ce que tu veux sur le manche, réaliser le harnais qui te permettra de la porter sur ton dos pour qu’elle ne te gêne pas, dessiner une petite fleur sur ta lame parce que je sais que tu adores ça et même lui trouver un petit nom digne de toi ! Que penses-tu de « Coquette » ? » Il était en train de se foutre de lui parce qu’au fond, l’insolence faisait également partie de sa façon de fonctionner. Et puis il s’attendait tellement à ce qu’il manifeste une colère virulente qu’il préférait prendre les devants et lui signifier qu’il était prêt à tout encaisser et que ça ne changerait strictement rien à sa manière de voir sa future création. Mais il se reprit néanmoins « Bon allez… dis moi ce que tu en penses. J’espère au moins avoir le temps de finir ma pinte avant que tu m’obliges à partir. » Il lui sourit amusé mais au fond, il était réellement curieux de savoir ce que le futur possesseur potentiel de l’épée pourrait en penser.
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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyMer 4 Fév - 16:33

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Au moins, l'on ne pourrait pas l'accuser d'être d'humeur changeante. De fort mauvaise humeur peut-être, mais d'humeur changeante, certainement pas. Éternellement taciturne et irascible, Válar n'était plus le plus agréables des hommes depuis plusieurs lunes, et à moins qu'il ne lui pousse miraculeusement un nouveau bras gauche, cela n'irait pas en s'arrangeant. Il n'y avait guère que les courageux comme Eivind qui osaient encore le fréquenter, et cela à leurs risques et périls. Des efforts pour paraître avenant, voilà bien longtemps que le jeune homme n'en faisait plus, et cela ne lui posait pas le moindre problème de conscience. Il estimait avoir toutes les raisons du monde d'être imbuvable, et qu'il ait assurément tort n'y changeait rien. Il lui faudrait bien plus que quelques mois pour s'accoutumer à son nouveau physique, et aux changements qui y étaient malheureusement pour lui associés. L'avenir, il ne l'envisageait plus comme auparavant, il n'était rien de plus qu'un trou noir dans lequel s'étaient perdus honneur et ambitions. L'éternité ne lui avait jamais semblé aussi sombre, aussi incertaine. À quoi bon vivre éternellement, si ce n'était que pour être rongé par la fatalité et les envies de vengeance ? À quoi bon ?, ne cessait-il de s'interroger chaque matin lorsque ses paupières s'ouvraient sur une nouvelle journée qu'il devinait d'avance d'un ennui mortel. Il n'était pas question de devenir l'ivrogne de la taverne, l'homme qui avalait pinte sur pinte et s'effaçait soir après soir au fond de son siège. Non pas qu'il ait quoi que ce soit contre les ivrognes, après tout chacun ses vices... Les siens prenaient lentement, mais sûrement, la forme d'une magie noire qu'il ne maîtrisait encore que trop peu, et cela dans le plus grand secret. Les Einherjar étaient certes connus pour utiliser nombre de sorts au combat, mais rares étaient ceux qui prenaient la peine de dévorer les vieux grimoires de la bibliothèque afin d'acquérir plus de connaissance concernant cet art que nombreux dénigraient, puisque si la force brute était l'apanage des hommes, la magie était bien souvent considérée comme « une affaire de bonnes femmes ».

Un sourcil pour le moins sceptique haussé, Válar écouta néanmoins son ami sans l'interrompre ; il lui devait bien cela, Eivind endurait ses humeurs sans jamais les lui reprocher par la suite. Il aurait donc était ingrat de sa part de lui "renvoyer son humeur charitable à la figure". Cependant, et l'Einherjar le savait bien, s'il y avait bien une chose que Válar détestait, c'était la charité. Il ne supportait pas qu'on le regarde avec pitié, encore moins qu'on le traite comme un impotent – quand bien même il en était un ! Il refusait purement et simplement d'accepter sa situation, à l'instar d'un condamné à mort sur le point d'avoir la tête tranchée, il préférait garder les yeux clos et ne pas voir le coup fatal arriver. Lorsque Eivind lui tendit un bout de papier déplié, le jeune homme laissa sa pinte de côté pour s'en saisir et une grimace étira ses lèvres aussitôt qu'il posa les yeux sur le croquis. Il ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt puisque son ami lui demandait de l'écouter jusqu'au bout avant de protester, ou simplement de l'envoyer paître. Un sifflement à mi-chemin entre l'agacement et la consternation s'échappa de ses lèvres entrouvertes, et il eut vite fait de se raccrocher à sa pinte qu'il vida d'une lampée, priant pour que l'hydromel engourdisse rapidement ses sens. Face à l'enthousiasme non dissimulé d'Eivind, Válar restait muet, s'il ne l'interrompit pas il en eut cependant envie, car si Eivind se noyait dans son engouement, lui se noyait dans un océan d'hésitations et d'appréhension. Même après que son compagnon ait terminé sa tirade, il ne lui répondit pas immédiatement, pensif... Son premier instinct aurait été de le remercier vaguement pour l'attention pour ensuite l'envoyer voir ailleurs, toutefois s'il devait faire usage de sa raison plutôt que de son cœur, il devait bien reconnaître que l'idée n'était pas si mauvaise que cela... Sauf que, si en théorie tout était simple et parfait, Válar présumait que la pratique serait tout autre.

Válar soupira, s'enfonça dans son siège. « Il n'est pas question de t'obliger à partir, ni même de t'envoyer voir ailleurs si j'y suis. Simplement... » Il secoua légèrement la tête, passa la main dans ses mèches folles. « J'apprécie le geste, très sincèrement. Mais il me semble que ton génie a omis quelques données pourtant essentielles... Je n'ai pas simplement perdu un bras, Eivind. Avec lui s'est envolé mon sens de l'équilibre, mon ambidextrie et la moitié de mes capacités guerrières. Pour manier une épée à double tranchant comme celle que tu me proposes, il faut deux mains. As-tu jamais vu un combattant utiliser ce genre d'épée... ? Deux membres son essentiels, c'est une question d'équilibre. Avec une seule main, je risquerais de m'éborgner, sinon pire... A moins de créer une nouvelle forme de combat, mais je doute très sincèrement en être capable. Je ne suis hélas pas une jeune recrue, quand bien même Lothar serait prêt à reprendre les bases du combat avec moi, Ove ne tolérera pas que l'un de ses soldats reparte à l'entraînement après six siècles au front... Il semble déterminé à me pourrir la vie, et plus encore depuis que j'ai collé mon poing dans la sale gueule de Bard. » Geste reconnu et salué par bon nombre de leurs pairs, mais hélas pour lui, Bard était le favori du Capitaine Ove. Pour une raison franchement obscure aux yeux de Válar, Bard était un piètre combattant en plus d'être une vermine finie. Mais il était obéissant, une qualité qu'Ove reconnaissait...

Le jeune homme récupéra le croquis, qu'il observa avec plus grande attention que la première fois, les sourcils froncés. « Soyons lucides une minute, et tu sais à quel point je déteste cela... Cette arme n'est pas pour moi, aussi impressionnante soit-elle. Mais puisque tu sembles si généreusement disposé à me forger une nouvelle arme... Gardons en tête cet alliage de métal qui me semble adapté à n'importe quelle arme... Une épée à lame légèrement incurvée, et sans garde, me semblerait être une bonne alternative et m'aiderait à palier à mon... manque. Tu as certainement déjà vu des épées de ce genre, on en trouve dans les contrées orientales de Midgard. Certains de nos pairs issus de ces terres manient ce genre d'épées. Elle ne sont pas réellement faites pour pénétrer les chairs, mais plutôt pour les trancher. Comme l'étaient mes chères dagues... Peut-être gagnerais-je en maniabilité et en fluidité de mouvement avec ce genre de lame. Peut-être. Dans le cas où je ne démontrerai d'aucune amélioration, je suppose que je pourrais toujours m'en remettre à la masse ou à la hache, comme un barbare digne de ce nom. » A cela, il rit doucement et leva la pinte que la serveuse avait de nouveau remplie, et avala de grandes gorgées d'hydromel, sans pour autant quitter son compagnon des yeux.
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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyMar 10 Fév - 14:56



Au moins, il pouvait admettre que Válar ne montrait pas de mauvaise foi et acceptait de l’écouter et d’avoir un avis quand même réfléchi. Eivind n’était pas quelqu’un incapable d’entendre et forcément borné. Ce n’était pas vraiment dans sa façon de fonctionner. Il était certes devenu rancunier mais à partir du moment où il appréciait quelqu’un il pouvait se montrer assez dévoué. Cela donnait une explication à son geste concernant son ami et pouvait justifier que ça faisait plusieurs journées qu’il passait à dessiner pour trouver un juste milieu afin de pouvoir combler le manque octroyé par un combat qui avait mal tourné. C’était bien évidemment les risques. Tout guerrier en était bien conscient et après tout, c’était bien pour cette raison qu’il avait perdu la vie dans des circonstances imprévues. Défendre son territoire, défendre son village, sa famille et peut-être mourir pour pouvoir atteindre ce but. Il en avait été conscient et encore maintenant, il savait pertinemment que l’immortalité n’était due qu’à des pommes sacrées et que si blessure mortelle il y avait, perdre la vie était tout à fait possible pour eux les Dieux. Leur résistance avait changé et comparé à un mortel, il pouvait survivre à bien pire qu’eux, mais cela n’enlevait en rien que leur vie dépendait d’un fruit et non du bon vouloir d’un être supérieur qui leur offrait gentiment la vie éternelle. Cependant, se raccrocher à une utilité n’était pas anodin pour Eivind. Il avait tout perdu en devenant un Einherjar, du moins tout ce qui concernait sa vie d’antan. Reconstruire une nouvelle identité avait été son seul salut et il s’y était accroché autant que possible, offrant une vision de lui totalement incohérente à qui il avait été auparavant. Mais pour lui, c’était une manière de survivre dans ce monde où le temps n’avait plus d’effet et où construire quelque chose de significatif pouvait prendre des années sans changer la perception de l’éternité. Il n’était pas si facile de quitter sa vie de viking et encore maintenant, après six cent ans, il ne parvenait pas tellement à se croire Gardien du Palais d’Or et il restait attaché au-delà de ce qu’il devrait à ce monde qui avait été le sien. L’espoir était le sentiment le plus perfide qui pouvait naître dans le cœur humain. Il s’était réfugié dans les effets de l’hydromel et dans ceux que pouvaient apporter le plaisir de la chair, mais il n’en restait pas moins un viking dans l’âme qui trahissait ses instincts premiers par des nouveaux créés afin de ne pas succomber à la douleur qu’était la sienne.

Ainsi, pouvoir se perdre totalement dans un chef d’œuvre armurier était une façon de pouvoir pallier à ce qu’il ressentait quotidiennement. Il souhaitait de plus réellement aider son ami, son partenaire de combat qu’il n’avait pas du tout envie de perdre et encore moins de voir se retrancher dans une douleur qui embarquait dans des tréfonds sombres et dont on réchappait uniquement meurtri et accablé de cicatrices à jamais gravées. Il ne faisait pas partie des plus optimistes. Généralement, il était de ceux qui mettaient l’humour et le cynisme en avant se drapant d’une indifférence certaine qui lui donnait le qualificatif à plusieurs reprises proche d’un connard. Une défense comme une autre qui était personnellement à son avantage mais que socialement il était difficile de qualifier d’intelligente. En même temps, il n’avait jamais été dans l’idée de se lier à qui que ce soit à Asgard. Cependant, il n’en restait pas moins un humain malgré son nouveau rang et il ne pouvait se dissocier totalement de qui il était. Aussi, certains rapprochements avaient semblé naturel et il n’avait su comment s’en épargner et avait tout simplement succombé à l’attachement qui en découlait. Un homme seul ne valait pas grand-chose et il n’était pas si aisé de se détacher des autres. Certes, le temps avait joué, mais Válar était devenu un ami et par conséquent, il ne pouvait que se sentir concerné par ce qui était en train de lui arriver. Il prit donc la peine de l’écouter et de voir ce qui découlait de cette présentation rayonnante. Il admettait plusieurs choses et d’autres restaient pour lui une question de volonté. Mais loin de lui l’idée d’accabler son ami alors qu’il tolérait déjà d’avoir une approche objective de ce qu’il lui apportait. « C’est certain que si tu t’étais abstenu de lui foutre un pain dans la tronche on aurait éventuellement pu traiter avec Lothar. Mais sincèrement, je me demande si je ne préfère quand même pas que tu l’aies fait. De toute façon, on a tous la même opinion à propos d’Ove et tu sais bien qu’il m’a tout autant dans le collimateur que toi. La seule chance, c’est que j’ai Thor à mes côtés. Mais je crois qu’il me déteste encore plus à cause de ça ! » Il ne put s’empêcher de ricaner même s’il était parfaitement conscient de jouer avec le feu constamment en agissant comme il le faisait et en comptant constamment sur Thor.

Eivind écouta la suite qui était plus concrètement lié à la création de la nouvelle arme de Válar. Il ne pouvait cacher sa satisfaction à entendre qu’il acceptait l’existence d’une nouvelle compagne de combat, forgée par ses mains expertes. Ainsi, il finit sa pinte tout en absorbant de la même façon les propos qui orienteraient la création de l’épée. Il n’était pas d’accord sur l’idée qu’il ne pourrait pas manier son idée première. Pour lui, Válar était un guerrier aux capacités développées et avec de l’entraînement, une épée à deux côtés pourrait être redoutable entre sa main. Mais il se devait de respecter son compagnon et d’entendre ses désirs. Etre forgeron était aussi être capable de jongler entre sa créativité et la demande qu’il devait traiter. Il ne put s’empêcher de sourire en coin à la fin et il leva également sa pinte à nouveau remplie avant de vider une longue lampée. « Si tu en viens à devenir aussi amateur de barbarie que je ne le suis, je t’apprendrais à manier des armes capable d’éclater la face de tes adversaires. Mais en attendant, je reste convaincu que ce qui te convient est quelque chose proche de tes dagues et, puisque tu n’acceptes pas mon idée grandiose, je suis prêt à m’ajuster à ton penchant moins ambitieux ! » Il reprit le croquis et le tourna pour prendre le côté vierge du feuillet et il fourra dans une de ses poches pour en sortir un feutre. Il prit le temps pour le coup de griffonner rapidement l’arme qu’il avait imaginée en fonction des propos de son ami. Ainsi, il dessina une arme plus courte, plus courbée comprenant le même principe en son centre afin de permettre une légèreté associé à une certaine puissance. Il ajusta cependant le tranchant à une capacité de pénétration à laquelle il tenait en affûtant la pointe qu’il permettait une découpe de la chair qui pourrait sans difficulté éviscérer l’intérieur. La garde n’était donc plus présente et le manche était ajusté à une maniabilité qui permettrait davantage de dextérité. Malgré les changements apportés, les envies de façonner une nouvelle arme n’étaient nullement évaporées. Il tourna le croquis une fois fini afin qu’il fasse face à son vis-à-vis et il sourit en coin. « Mieux ? » L’arme correspondait pratiquement à tout ce que son ami avait décrit excepté la pénétration qu’il avait accentuée. Une arme qui permettait simplement de trancher n’était pas assez pertinente, il voulait les deux afin d’offrir davantage d’opportunité d’angles d’attaque. Cela permettait justement une plus grande envergure de mouvements et pourrait pallier à quelques défauts divers. Il s’offrit une longue lampée avant de continuer « Puis, franchement, on a pas besoin de Lothar ni même de l’accord d’Ove. Je te mets une raclée quand tu veux ! » Il sourit en coin avec une petite provocation dans la voix alors qu’il finit sa pinte avant de réclamer la venue de la belle serveuse pour pouvoir bénéficier non seulement d’une vision plaisante mais d’une rasade abondante. Il n’avait besoin de personne pour pouvoir aider son ami à retrouver ses réflexes au combat.

Il avait aussi, de plus, entendu récemment que son compagnon d’arme avait tendance à se réfugier dans la lecture. Ce n’était pas forcément une mauvaise chose en soi mais il n’avait pas connu Válar sous ce jour lui qui était davantage dans l’action et le côté festif de la vie. Certes, cela faisait un moment maintenant que ce n’était plus le cas mais il avait déjà eu vent d’échos à ce sujet même si les murmures se tarissaient sous son passage. Tout le monde connaissait la proximité qui entourait les deux amis et par conséquent, chacun savait qu’il n’était pas très judicieux de rabaisser le Einherjar malgré l’handicap certain que son dernier combat avait engendré. Cela n’avait néanmoins pas empêché qu’il entende quelques bribes suffisantes pour l’alerter. Aussi, après une bonne lampée, il prit à nouveau la parole. « Tiens, il parait aussi que tu te passionnes pour la lecture maintenant ? Je croyais que tu étais trop stupide pour pouvoir comprendre l’alignement de plusieurs mots à la suite. » Il ne comptait pas se la jouer trop intrusive mais il avait quand même besoin de savoir quelles étaient les pensées de son ami, du moins autant qu’il accepterait de lui dévoiler. Ca ne coûtait rien de demander de toute façon. Au pire, il devrait gérer avec une saute d’humeur mais en attendant, il était de son rôle de s’en inquiéter.
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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyMer 25 Fév - 8:33

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EIVIND & VÁLAR

Qu'il veuille bien faire des efforts et prêter une oreille attentive aux paroles d'Eivind ne signifiait pas pour autant qu'il en avait fini avec son attitude ronchonne et ses manières douteuses. Il lui faisait une fleur parce qu'ils étaient amis en plus d'être compagnons d'armes, mais il était encore bien loin d'avoir envie de revoir son comportement. Il eut été juste d'affirmer qu'il se complaisait dans son malheur et dans le cocon ténébreux qu'il avait tissé autour de lui-même, car si certains se faisaient un devoir de rester optimistes et de garder l'esprit tourné vers les belles choses, ce n'était pas le cas de Válar. Tout ne gravitait qu'autour de son envie de vengeance et son amputation qu'il jugeait encore injustifiée, et cela bien qu'on lui ait répété moult fois que la perte de son bras avait été nécessaire à sa survie. Survivre. Nul mot ne lui donnait plus envie de rendre gorge que celui-ci, car comme tout être normalement constitué, c'était à bien plus que le jeune homme aspirait. Monter en grade au sein de la Garde Royale, fonder une famille, gagner en renommée... Il lui semblait avoir été privé de toutes ces choses après l'attaque jötun, avait enterré son futur prometteur comme d'autres avaient enterré une épouse ou un enfant. Il ne lui restait plus rien... C'était du moins ce dont il s'était persuadé, car Válar était passé maître dans l'art de l'auto-apitoiement. Sciemment ou non, il ignorait les mains tendues qui lui étaient offertes, dénigrait les attentions dénuées de pitié ou d'intérêt. Pis encore, il refusait d'admettre qu'on puisse encore le considérer comme un homme entier et capable, et non pas comme un simple manchot sans aucun talent ni utilité. Sans doute était-ce car il avait lui-même perdu tout respect et admiration pour ce qu'il était devenu, trop accroché encore à l'homme qu'il avait un jour été. Alors, était-il faible ? Pour son esprit torturé, la réponse laissait pas l'ombre d'un doute – évidemment qu'il l'était. Le prince Tyr, lui, ne s'était pas complu dans son chagrin ou sa douleur, il n'était pas devenu le Dieu Manchot mais était bien resté celui de la Guerre et de la Justice, prouvant à tous sa force de caractère. Si Válar débordait d'admiration pour Thor, c'était davantage son cadet qu'il enviait et qu'il prenait pour modèle. Après tout, ne se ressemblaient-ils pas, eux qui avaient tant perdu et tant souffert par la faute de Loki ?

« Ce n'est pas comme si toi et moi étions des cas isolés. Ove déteste tous ceux qui n'encaissent pas son autorité abusive sans protester. C'est bien parce que nous refusons d'agir comme ses chiens de garde qu'il nous traite comme ses larbins. Et si tu me permets de te donner un conseil... Tu devrais peut-être apprendre à te débrouiller sans Thor. Une fois monté sur le trône, je doute qu'il puisse consacrer tout son temps à te sortir du pétrin dans lequel tu te seras fourré. Et ça m'emmerderait de voir Ove saisir la première occasion de se débarrasser de toi ! » Depuis son plus jeune âge, et alors qu'il était encore un simple mortel de Midgard, Válar avait toujours su et préféré se débrouiller seul pour se sortir de la panade, une bonne habitude qu'il avait conservée à son arrivée à Asgard et dont il ne s'était heureusement jamais défait. Heureusement, mais aussi malheureusement, car là était le cœur de ses problèmes, il n'acceptait de compter sur nul autre que lui-même. Il escomptait remonter la pente seul, sans personne pour l'aider, comme s'il y avait une quelconque honte à admettre que l'on avait besoin d'assistance. Il arrivait parfois que les plus grands et puissants des dieux aient besoin d'aide, et Válar ne faisait pas partie de ceux-là... Pourquoi, alors, s'évertuer à s'enfoncer davantage dans les sables mouvants ? Bien loin d'être une qualité, l'arrogance était le poison qui risquait fort d'avoir sa peau.

Sans qu'il ne le réalise encore pleinement, Eivind venait de lui rendre un fier service en lui collant le croquis d'une arme adaptée à son handicap sous le nez, et cela sans lui laisser réellement le choix d'y jeter un œil ou non. Válar avait été complètement embobiné par le discours et l'enthousiasme de son ami, et quand bien même le concept de l'arme proposée ne lui convenait pas, il avait pris un moment pour songer à quelque chose qui lui conviendrait davantage, ce qu'il n'aurait jamais fait sans qu'on l'y encourage. D'un œil un peu moins sceptique et ennuyé, il regarda un nouveau croquis prendre vie sur le parchemin, au point d'en oublier de s'enivrer. Une nouvelle esquisse en main, un léger sourire, encore timide, étira ses lèvres blêmes. « Beaucoup mieux. Tu n'as plus qu'à te mettre au travail, je suppose. » Et s'il supposait bien, il s'attendait également à ce que la création de l'épée se révèle plus délicate que la théorie ne le suggérait. L'espérait-il... ? Peut-être bien, car une fois l'arme forgée, il n'aurait plus aucune excuse pour ne point reprendre les entraînements comme les Einherjar dignes de ce nom le faisaient. « Toi, me mettre une raclée ? » Un rire, faussement moqueur, le secoua avant qu'il ne lampe ce qu'il restait de sa pinte. « Sobre, tu aurais peut-être une chance... Quoi que, je suppose que ce serait un combat équitable, un ivrogne contre un amputé... Mais même manchot, je reste certain de pouvoir te faire mordre la poussière ! » Faisait-il de l'humour ? Assurément, et cela n'était pas arrivé depuis assez longtemps pour que l'on marque l'heure et le lieu d'une pierre blanche !

Cependant, sa mine eut vite fait de se fermer lorsque Eivind le questionna quant à ses autres... activités. L'air grave, il eut tout à coup l'air absorbé par la contemplation de sa pinte et la boisson qui s'y trouvait. Il n'y avait rien de bien excitant ni même d'étrange à noyer sa peine dans quelques ouvrages... Sauf que Válar n'était point exactement le genre d'individu qui appréciait le calme des bibliothèques, pas plus qu'il n'était de ceux qui aimaient perdre des heures en lecture. Et pour cause, l'on ne pouvait pas réellement dire qu'il s'agissait réellement de lecture le concernant, mais davantage d'études pour le moins... particulières. Et le mot était faible lorsque l'on se référait à l'étude approfondie des runes et des arts occultes. « Passion est un bien grand mot. Disons simplement qu'il me fallait bien trouver un nouveau passe-temps en attendant de... Eh bien, je n'en sais rien. Je suppose que j'ai simplement besoin de m'occuper l'esprit, et quoi de mieux pour cela que des ouvrages remplis d'histoire dont personne ne se souvient, ni ne se soucie, ou des merveilleux récits de la princesse Saga, ou encore de la somptueuse poésie de Bragi... ? » Ses propos débordaient d'un sarcasme non dissimulé, la simple idée de perdre son temps à lire des romances ou des poèmes lui donnait envie de rouler des yeux. « Ou va savoir, peut-être que j'ai décidé de devenir un grand mage, et pour la peine j'apprends tous les sorts de tous les grimoires ! » Quelle meilleur façon de mentir qu'en disant la vérité... ? Une stratégie pour le moins risquée, mais Eivind trouverait sans doute l'idée trop peu crédible et saugrenue pour y croire un seul instant. C'était du moins ce qu'espérait Válar... Faute de quoi, il pourrait toujours se contenter de refuser de répondre à ses interrogations. « C'est fort délicat de ta part de t'inquiéter de mes activités, mais nul besoin d'en faire des tas. Je ne suis pas mourant, ou plus... Et je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit de stupide si c'est cela qui te tracasse. » Mensonge, mais l'air sincère qu'il arborait aurait trompé Loki lui-même. « Au lieu de t'en faire inutilement pour ma personne, raconte-moi plutôt tes dernières aventures. Rire un bon coup ne pourrait me faire que du bien ! » Un petit rire le secoua et il leva son hydromel à la santé de son ami, qu'il ne titillait qu'au nom du fameux qui aime bien châtie bien.


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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyDim 1 Mar - 17:14



Válar avait raison sur un point. Depuis toutes ces années, Eivind avait énormément compté sur Thor. En réalité, au début, il n’avait strictement rien demandé à ce dernier et assumait parfaitement de se retrouver dans la galère la plus totale à cause de ses abus alcoolisés. Cependant, et très vite, il avait remarqué que ce dernier lui offrait à coup sûr, l’opportunité de se sortir du mauvais pas et inconsciemment, il estimait qu’il lui devait bien ça pour le mensonge – voire la traitrise aux yeux du Einherjar – que ce Dieu lui avait gentiment et surtout délibérément offert. C’était bien évidemment pas aussi simple, mais Thor était un repère, un point de confiance qu’il avait rapidement établi en arrivant à Asgard et que celui-ci avait fissuré en le prévenant simplement de ne pas se rendre sur Midgard, sans lui expliquer la raison, le laissant se réjouir de retrouver ceux qu’il aimait éperdument. Mais la réalité avait été douloureuse et la souffrance viscérale. Cela aurait pu être évité si seulement le Dieu du Tonnerre avait pris la peine de l’avertir et du coup de lui permettre d’apprendre les choses différemment. Mais ça n’avait pas été le cas et, par voie de fait, quand Thor lui offrit toutes les occasions d’user de son comportement changé et de s’en sortir, certes avec des ennemis, mais surtout avec immunité ! C’était d’une utilité pratique dont il abusait atrocement. Mais son ami avait raison. Un jour, il risquait de ne pas pouvoir bénéficier de cette aide jusqu’à la fin de l’éternité. Surtout après le couronnement qui aurait lieu dans peu de temps. Les responsabilités du Dieu du Tonnerre allaient être envahissantes pour ce dernier. Il le savait pertinemment. Mais il ne pouvait pas changer son comportement actuellement car se comporter de la sorte n’était pas contrôlable. Ca avait été un exutoire qui marchait réellement bien et malheureusement il en avait encore besoin. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait choisi, c’était une technique comme une autre de trouver un moyen de gérer sa souffrance. Il ne prétendait pas que c’était intelligent ni même qu’il ne prenait aucun risque, mais c’était un besoin qui s’était naturellement créé et dont il ne voulait pas se débarrasser. Et peut-être qu’effectivement il risquait sa place d’Einherjar car un jour, Ove ne le raterait sûrement pas. Il en était tout à fait conscient, mais si quelqu’un pouvait comprendre cette façon de procéder, c’était bien son vis-à-vis actuel. Même s’il appréciait son inquiétude.

Ces pensées cependant changèrent d’orientation puisqu’il allait pouvoir créer une nouvelle arme. Dire qu’il avait hâte était un euphémisme. Etre forgeron et le rester n’étaient pas anodin. C’était encore une manière de rester attacher à son passé de Viking. Il savait pertinemment qu’il était profondément nostalgique. C’était un tort de vouloir préserver une vie qui n’existait plus. Il était certain qu’il attisait sa propre souffrance et par conséquent ses propres excuses de son comportement et ce depuis plus de 600 ans. Mais en avoir conscience était différent d’accepter de se remettre en question. C’était la différence entre être laisser ses émotions gérer sa vie ou plutôt laisser la raison faire son travail. Il était mû par ses émotions et malheureusement ces dernières n’étaient pas que positives. Mais il gardait néanmoins des plaisirs évidents et sincères qui apaisaient pendant quelques temps ses morosités et ses colères sourdes qui continuaient à le ronger tacitement. Forger des armes était un de ses plus grands plaisirs et en réalité, pouvoir aider son ami l’aidait tout autant. Ce n’était pas purement égoïste, c’était plutôt thérapeutique pour tous les deux. Il aidait son ami et s’aidait en même temps. Gagnant-gagnant. Il espérait vraiment qu’il utiliserait cette nouvelle arme et qu’il apprendrait à reprendre du plaisir dans ce rôle d’Einherjar et du coup se détourner d’une souffrance qu’il ne lui souhaitait guère. Même s’il était mal placé pour lui faire la morale. Mais ce n’était pas le but de la manœuvre, c’était simplement une technique d’aide. Il avait l’impression que sa tentative n’était pas veine puisqu’il avait répondu à sa provocation avec une once d’humour bien placé. Ce n’était pas rien et il appréciait qu’aussi tôt après les événements il soit capable d’user de ce type de soulagement. C’était bien plus positif qu’inquiétant. S’il continuait à faire attention à son compagnon d’arme, il pourrait peut-être lui permettre de ne pas sombrer plus qu’actuellement et peut-être même retrouver certaines facultés. Mais il n’était pas naïf, ce ne serait pas aussi aisé que ce qu’il avait l’air de croire. La preuve se trouvait dans la suite de la conversation.

Eivind avait abordé un sujet plus sensible dont il avait ouï des rumeurs et son ami s’était instantanément refermé. C’était une caractéristique propre lorsqu’on ne voulait pas parler de quelque chose, ou d’un thème plus intime ou peut-être plus secret car il ne devait pas être ébruité. Il savait pertinemment que Válar n’était pas du tout le genre d’homme qui passait son temps au calme dans une bibliothèque. Oh bien sûr c’était possible de changer. Lui-même était passé d’un homme qui n’aimait que le maniement des outils qui servaient à créer des armes à en manier parfaitement lui-même afin d’être le protecteur du monde divin. Il n’avait jamais aiguisé ses habilités au combat de son vivant car il ne voulait pas être de ses guerriers qui tapaient sur tout ce qui bougeaient. Il ne le faisait en réalité pas plus maintenant mais cependant il pouvait maîtriser quelqu’un avec beaucoup plus d’aisance et de facilité. Donc, changer était possible pour n’importe quel Etre. Válar n’échappait pas à la règle. Mais le changement pouvait être plus néfaste que rester tel qu’on était. Tout dépendait des raisons pour lesquelles la décision de mettre en place des positions différentes avait eu lieu. Cependant, il ne pouvait nier que les propos donnés par son ami pouvaient être véridiques. Il ne comptait pas rester dupe mais il ne comptait pas non plus accabler son ami alors qu’il était tout à fait possible que les propos révélés soient réellement pensés. Ce n’était pas son rôle d’être juge, son rôle était d’être disponible si jamais la situation venait à mal tourner. Il allait donc garder un œil et rester attentif mais tant qu’à présent, il allait laisser le bénéfice du doute à son compagnon d’arme afin de ne pas l’enfoncer davantage dans un moment déjà difficile à vivre. De toute façon, Válar l’amenait gentiment à changer de sujet. Cela pouvait être bien évidemment un signe. Cette question sans réponse restait imbriquer dans son esprit, peut-être aurait-il l’occasion d’y revenir une autre fois.

« Mes aventures hein ? Tu sais bien qu’elles ne sont jamais très différentes ! » Il marqua une pause le temps de finir sa pinte avant de faire un signe pour en commander deux autres. Il regarda son ami avec un sourire en coin avant de reprendre la parole « Ceci dit… La dernière petite demoiselle qui a croisé ma route m’a attiré beaucoup d’ennuis ! Enfin tout d’abord je dois dire que c’était magique ! Je me suis retrouvé avec elle mais aussi une de ses amies avant qu’une autre ne nous rejoigne encore ! En somme, le rêve pour tout homme ! Mais comme tu t’en doutes, ce genre de situation ne peut jamais être sans conséquences ! » Il se mit à ricaner avant de voir les deux nouvelles pintes arriver devant eux « Et donc, forcément, je me suis retrouver à devoir faire face aux maris, non pas de la première, mais des trois ! Je crois que je n’ai jamais autant couru torse nu et sous l’effet de l’alcool ! Heureusement que je suis agile sinon je pense que j’aurais largement pu morfler… On a beau être des guerriers aguerris, je ne suis pas sûr que j’aurais pu réchapper alcoolisé à trois hommes sans une seule égratignure ! Mais tu sais ce qui est le pire ? C’est que la jeune femme qui m’a emmenée avec elle pour rencontrer ses amies avait un sourire parfaitement amusé sur les lèvres quand je me suis vu obligé de fuir ! Je fus le clown de leur soirée ! » Il ne put pas s’empêcher de paraître courroucé mais pourtant il en vint à ricaner. Ce genre d’histoire le rendait tout à fait de marbre en réalité. Cela arrivait assez régulièrement qui se retrouve dans des situations un peu compliquées non pas uniquement à cause de ses penchants très prononcés au plaisir de la chair mais aussi également à cause de son insolence notoire quand il était alcoolisé. Il regarda son ami avant de sourire amusé «On devrait se faire ce genre de sortie ensemble, je te promets que tu t’amuserais énormément. Mais en fait…pourquoi attendre ? On est dans une taverne et je vois au loin une magnifique jeune femme ! Regarde derrière moi à droite ! Elle est pas mal du tout non ? En plus, elle a déjà regardé par ici. Comment je le sais ? Je regarde toujours les belles demoiselles qui seraient disponibles quand je débarque quelque part. » Il regarda son ami d’une manière éloquente avant de reprendre la parole «Aloooors ? Je l’invite à se joindre à nous ? »

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look beautiful
when they fall »

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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyMar 10 Mar - 3:59

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EIVIND & VÁLAR

Détourner la conversation de soi pour l'orienter vers son interlocuteur, une façon bien peu originale mais efficace d'éviter un sujet potentiellement gênant. En règle générale, Válar n'aimait parler de rien, il n'y avait donc rien d'étonnant à ce qu'il veuille éviter avec une attention toute particulière les sujets qui le concernaient directement, et plus encore ceux concernant ses activités de bibliothèque. Il n'y avait encore personne à qui il souhaitait confier son projet de devenir mage, et s'il avait confiance en son ami il n'était pas d'humeur à l'écouter lui expliquer de mille et une façons pourquoi c'était une mauvaise idée. Il était persuadée que quiconque n'était pas à sa place ne serait pas en mesure de comprendre son raisonnement et ses intentions – et en cela il n'avait peut-être pas totalement tort, sa quête de vengeance lui était propre. Il n'était cependant pas le seul à vouloir pendre Loki avec ses propres tripes, comme l'avait prouvé la récente attaque visant la famille de ce dernier. Sa conscience ne l'avait pas encore rattrapé, il ne songeait pas que c'était en partie sa faute si la Fidélité avait perdu l'enfant qu'elle portait. Eusse-t-il été question d'une autre jeune femme, la culpabilité l'aurait rongé. Mais puisque la fille de Freyja avait décidé de lier sa vie au Jötun, n'était-elle pas coupable de trahison par alliance... ? Ce raisonnement effarant était certainement ce qui l'autorisait encore à fermer l'oeil quelques heures chaque nuit. L'absence à Asgard de la principale intéressée y était sans doute également pour beaucoup, il lui était aisé d'oublier l'attentat car la victime n'était pas constamment sous ses yeux.

Comme il s'en serait douté, les dernières aventures d'Eivind ne tournaient évidemment qu'autour d'une seule chose : les femmes. Ah ! Combien de charmantes Ases, Vanes, mortelles et autres elfes étaient passées dans les draps de son ami ? Après tant de siècles à se côtoyer, Válar avait perdu le compte, et sans doute était-ce pour le mieux, car le nombre total de demoiselles lui aurait donné le tournis ! Eivind ne semblait pas être de ces hommes qui ressentaient le besoin de trouver l'Unique et de fonder une famille, la débauche et l'inconstance semblaient le combler à merveille. Il comprenait que son ami n'ait nulle envie de s'embarrasser d'une donzelle, leur poste d'Einherjar leur causait suffisamment d'ennuis et de tracas pour qu'ils ne veuillent devoir s'occuper d'une femme en plus de cela. Toutefois, avant qu'il ne perde son bras et tout ce qui allait avec celui-ci, Válar avait commencé à s'assagir et la pensée qu'il puisse un jour prendre épouse et avoir des enfants ne le l'effrayait plus tant que cela. Hélas, il s'était persuadé d'avoir été privé de cet hypothétique futur en même temps qu'il l'avait été de son bras, et l'on ne pouvait pas dire qu'il avait fait le moindre effort pour le récupérer. Il avait été plus prompt à se persuader que son avenir était perdu qu'à tenter quoi que ce soit pour se l'assurer, car il était bien plus aisé de se noyer dans ses douleurs que de les combattre. Válar était sans doute bien plus lâche qu'il ne se l'avouerait jamais, car c'était bien de couardise dont il fallait faire preuve pour préférer garder la tête dans l'eau au lieu d'essayer de l'en sortir, et nourrir ses démons avec application comme il le faisait. « Au risque de me répéter... Tu t'épargnerais sans doute bien des ennuis si tu évitais les femmes mariées. Et par pitié, ne me dis pas qu'aucune de ces demoiselles ne portait d'alliance, je ne te croirais pas ! » Si Eivind ne devait être qu'une chose, c'était assurément un aimant à problèmes ! « Un de ces jours, la chance te fera défaut et j'aime autant te prévenir, je ne serai pas là pour prendre les coups avec toi ! » Il ricana doucement en secouant légèrement la tête. Lui aussi avait eu son lot de tracas à cause de jolies jeunes filles, mais il avait toujours évité avec soin celles qui avaient la bague au doigt. Une question de principe autant qu'une question de sûreté... !

Le petit sourire en coin qui mettait un peu de gaieté sur son visage eut vite fait de disparaître lorsque Eivind évoqua la possibilité d'inviter une demoiselle à se joindre à eux, et il fit la grimace. « Je vais passer mon tour pour cette fois-ci, je te remercie... Mais ma foi, si tu te sens d'humeur... fêtarde... Je t'en prie, fais-toi plaisir ! » Il n'avait pas vraiment besoin de son autorisation pour inviter la demoiselle à les rejoindre, et Válar aurait presque mis son second bras à couper qu'il en avait de toute façon l'intention. « Mais je préfère te prévenir, si par malheur ta mignonne avait dans l'idée de se ramener par ici avec des amies, je rentre chez moi pour terminer ma pinte ! Tu me connais, j'adore les jolies filles presque autant que toi, mais la dernière chose dont j'ai envie ce soir est de me retrouver entouré de pies bavardes. » Et il n'avait nulle envie de les voir s'apitoyer sur lui ou l'interroger quant à la perte de son bras. Bien qu'il ait encore ses pensées en ordre et voie encore clair, il n'était pas d'humeur à converser sur le sujet, pas plus qu'il ne l'était à adopter une attitude badine pour plaire aux demoiselles. Une autre fois peut-être, mais cette soirée ci n'était pas encore la bonne. « Tiens, la figure de celle-ci me dit quelque chose... Une de tes anciennes conquêtes dont le nom nous échappe à tous deux ? À moins qu'il ne s'agisse de l'une des miennes... ? » Il inclina la tête sur le côté. « Ah ! Tu devrais songer à changer de royaume, bientôt toutes les jolies Asgardiennes seront passées dans tes draps... Je m'étonne d'ailleurs que tu n'aies pas encore une légion de femmes ayant l'envie de t'étriper collée au derrière. Ou leurs maris, éventuellement... Sois tu es passé maître dans l'art de disparaître, sois tu es définitivement l'homme le plus chanceux du royaume. »


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MessageSujet: Re: The life hasn't finished yet... [PV Válar]   The life hasn't finished yet... [PV Válar] EmptyMar 7 Avr - 11:27



Eivind avait essayé d'amuser Válar avec ses histoires, ce qui semblait avoir plutôt bien marché ceci dit. Se moquer de lui était toujours aisé et avait toujours tendance à permettre aux sombres pensées de s'évaporer. Des anecdotes avec des femmes, il en avait à revendre. Toujours plus farfelues les unes que les autres. A force d'en fréquenter, il avait côtoyé des femmes de toutes sortes. Il n'avait aucune limite et surtout aucun préjugé. Surtout que sur Asgard, c'était forcément des femmes qui faisaient parties d'une certaine catégorie même sans être de grandes déesses. Mais évidemment, qu'elle soit mariée ou célibataire ne changeait pas grand chose pour lui. Il faut dire que certaines ne se privaient pas de profiter de ses atouts masculins en connaissance de cause de leur statut qui devait normalement les empêcher d'aller voir ailleurs. Dernièrement c'était ce qui était arrivé. Mais aprèsréflexion, et vu comment la jeune femme avait réagi, il se posait quand même la question de savoir si elle ne l'avait pas fait exprès pour que son mari le trouve et lui fasse sa fête. Il y avait aussi des femmes aux penchants un peu particuliers. Pour sa part, il était plus qu'honnête... Il n'était à personne, ce qui lui permettait d'être à tout le monde. C'était bien plus facile d'agir de la sorte car même si des sentiments venaient à se créer avec une jeune femme, il n'était pas certain de pouvoir pratiquer la monogamie maintenant qu'il s'était habitué à se comporter comme un coureur de jupons. De plus, honnêtement, il ne voyait pas qui voudrait d'un homme comme lui au quotidien. Alcoolique et complètement irresponsable, excepté dans son travail, et encore ça ne l'empêchait pas de parfois arrivé poursuivi de certaines effluves alcoolisées. En somme, il ne lui apparaissait pas être un bon parti. Il l'avait été mais il ne l'était désormais plus, simplement parce qu'il ne voulait plus l'être. C'était comme ça et il se complaisait assez dans le grand drame de sa vie et dans les changements comportementaux effectués.

Il ne put s'empêcher de ricaner en entandant qu'il devait éviter les femmes mariées et surtout qu'il devait faire un peu plus attention aux alliances. Dire qu'il ne les voyait pas était effectivement faux. Après tout, quand on était un expert au combat, alcoolisé ou non, on était capable d'être doté d'un certain sens de l'observation. Cependant, l'alcool ne l'empêchait pas de le voir, l'alcool l'empêchait simplement que ça ait un moindre sens dans son esprit. C'était beaucoup plus facile de se dire « Oh une bague » que de réfléchir à la signification que cette dernière pouvait avoir. Au fond, cela lui permettait d'être plus libre de ses mouvements et de vivre comme il l'entendait, quitte à en subir les conséquences par après. «C'est pas sympa ! Tu pourrais au moins être solidaire et te faire taper avec moi ! » Il rit de nouveau car l'idée était amusant de voir Válar se faire embarquer dans une histoire pour laquelle il n'avait rien demandé, justement à cause de son ami dépravé.Après tout c'était un peu ce qu'il était en train de prévoir pour la suite. Mais Válar se montrait déjà récalcitrant au point d'en perdre même son sourire. Il avait envie de l'aider certes mais peut-être qu'il ne fallait pas aller trop vite. L'idée de toute façon, ce n'était nullement de le mettre mal à l'aise mais davantage de lui permettre d'évacuer toute cette noirceur qu'il gardait en lui.Ce n'était cependant pas forcément le moment. Tout venait à point à qui savait attendre. Aussi, il savait qu'il devait être patient avant que son ami ne veuille franchir certaines barrières qu'il avait dressées autour de lui et qui l'enfermaient pour le moment dans un monde plus sombre que l'actuel, quoi que pas vraiment rose non plus. Après tout, Válar le mentionnait, il aimait les femmes lui aussi, mais il n'était pas prêt, pas maintenant. En tant qu'ami, il se devait de le respecter. Il tourna la tête aux propos pour pouvoir observer celle dont il parlait et il fit une grimace avant de regarder son confrère. «Une des miennes...que je devais revoir je crois et j'ai totalement oublié ! » Il écouta la suite et ne put s'empêcher de ricaner. « Je crois que je suis chanceux dans mon comportement dépravé ! Ceci dit, faudrait que je fasse gaffe parce que celle dont tu parles, elle est du genre...sauvage  ! Je crois que si elle me voit je suis cuit pour ce soir !» Il ricana de nouveau avant de dire «Bon... vu les circonstances, je te fous la paix pour ce soir! On va finir nos pintes tranquille puis je te laisserai retrouver ta sollitude! Mais sois en sûr, ce ne sera que de courtes durées. Je ne compte pas te laisser dans ta pénombre trop longtemps et je compte bien pouvoir récupérer mon compatriote de plans foireux ! Sans toi c'est moins marrant. » Une façon un peu détournée de lui dire qu'il manquait à l'appel des bons moments et qu'il appréciait réellement sa compagnie. «De toute façon, j'ai une arme à te confectionner ! Je vais donc être obligé de te revoir afin que tu puisses juger de l'excellente qualité de mon travail. » Il ricana de nouveau mais il appliqua néanmoins ce qu'il venait de dire. Une fois leurs pintes finies, il laissa en paix le jeune homme, ce qui lui permettait également d'échapper à la confrontation avec la demoiselle qui ne l'accueillerait pas vraiment chaleureusement. Mais il comtpait bien ne jamais oublier Válar et surtout ne pas le laisser sombrer trop loin. C'était important à ses yeux, même si lui n'avait jamais vraiment laisser personne l'aider comme il aurait fallu.

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