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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 When the storm weakens (ràn)

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MessageSujet: When the storm weakens (ràn)   When the storm weakens (ràn) EmptyDim 9 Nov - 0:26

C’est comme si des centaines de poignards vous transperçaient tous en même temps... On ne peut plus respirer, on ne peut plus penser... ou juste à la douleur qu’on éprouve.
When the storm weakens


Un cri. Profond. Déchirant. Ses deux mains se portèrent sur son visage, encadrant ses joues écarlates par la douleur, par la colère. Dröfn hurlait combien elle souffrait, évacuant le chagrin qui lui empoisonnait le sang depuis qu’elle savait. Isolée du reste du clan, la septième vague avait voulu s’offrir un instant de vérité sur son apparence d’espiègle inatteignable et insensible. Tout ce qui passait dans ses mains se retrouvait écrasé contre le tronc d’un arbre, contre une roche non loin ou contre la terre humide. Mis à part la sylve, les animaux ; personne d’autre n’allait être témoin de l’humanité de la friponne, qui n’en était pas vraiment une aujourd’hui. Comment pouvait-on retrouver le sourire après de telles révélations ? Outre la peine, il y avait aussi une colère sourde, brûlante qui peu à peu, s’insinuait dans les veines de la septième vague, comme le poison d’un serpent. Prêt à galvanisé son cœur affectueux pour l’inciter à exiger réparation. Rien n’allait pouvoir faire revenir la première vague, ni même apaiser les maux d’un cœur à l’agonie. Mais il pouvait y avoir ce sentiment de vengeance assouvi, qui ne ferait que contenter durant un instant, la douleur. Dröfn n’était pas de nature violente, mais à cet instant, elle imaginait déjà mille tableaux et tortures envers Odin, responsable du trépas d’Angeya. Elle s’effrayait elle-même devant tant d’hémoglobines, de sadisme et cruauté dont elle serait capable. Mais l’amour qui agitait son cœur pour sa sœur était grand, bien trop grand pour laisser passer un acte comme celui-ci. En vérité, la septième vague se rendait compte qu’elle n’avait jamais fait son deuil de son aînée et qu’elle lui manquait toujours. La situation était certainement identique pour ses autres sœurs, pour ses parents. Mais Dröfn était égoïste dans la douleur, car elle ne la laissant prendre l’assaut de ses émotions que trop peu. Dans ce moment-là, elle n’imaginait que son chagrin, que ses entrailles qui hurlaient à la vengeance, que ses mains qui tremblaient de colère, que son cœur qui réclamait ses étreintes réconfortantes. Angeya manquait à la septième vague, même après mille cinq cents ans de séparation. Comme la vie était cruelle, arrachant ainsi une fille adorée à une famille perturbée depuis. Dröfn redressa le visage vers la cime des arbres, cherchant quelques réconfortants dans les rayons chauds de Sól qui perçaient entre les branches. Son visage, autrefois marqué par un sourire constant, n’était que larmes et regard éteint. Comment se redresser ? Comment replacer un masque, une carapace ? L’espiègle avait déjà la réponse, se laisser de nouveau envahir par la joie immense de ses plaisanteries pour détourner son esprit du chagrin, afin de ne pas sombrer. De ne pas se laisser enliser par la souffrance qui n’accompagnerait que funestes idées. Elle glissa ses mains pâles dans la terre mouillée, encore fraîche de la pluie matinale. Ses ongles s’enfoncèrent en récoltant une petite réserve, ses incisives se plantèrent dans le velours de ses lèvres pour retenir un dernier cri. Le dernier qui marquerait ainsi la fin du laisser-aller. Elle rejeta la tête en arrière et laissa ses tripes s’exprimer. Les oiseaux décampèrent, les animaux aux alentours quittèrent leurs places sous la surprise d’une telle poussée de voix. Si elle alerta une âme vivante et mortelle aux alentours, la septième vague n’était pas d’humeur à la cordiale conversation, encore moins à la politesse.

Sól commençait à céder sa place à Màni lorsque Dröfn daigna quitter son lieu de recueillement au cœur de la forêt, pour rejoindre le palais de la mer. Les membres engourdis par le froid et par la position qu’elle avait gardée toute la journée, elle tituba légèrement pour regagner la plage. Ses mirettes contemplèrent la mer agitée, reflet de l’âme du Roi des Océans. Le vent était fort, signe que la Tempête était proche. Que les mortels sur les flots n’invoquent ni ne prie le clan maritime, car certainement qu’en ce jour, ils allaient oublier les Hommes pour se concentrer uniquement sur les siens. C’était ainsi l’impression de la septième vague alors qu’elle sentait la violente perturbation arriver. Rapidement, elle arriva au palais en traversant le dédale de couloirs pour arriver à sa chambre. Elle ne s’attendait pas à ce qu’on remarque son absence, tout le monde devait déjà s’inquiéter de son propre état plutôt que celui des autres. Dröfn aurait pu en cet instant, aller voir Hrönn dont elle était proche ou encore la dernière vague. Mais elle n’avait pas le cœur aux larmes incessantes de la Sensible et n’était pas certaine de trouver Hefring dans sa chambre. Elle s’arrêta devant la chambre d’Angeya, tournant le visage sur la porte fermée. La dernière fois qu’elle s’était retrouvée dans cette pièce, c’était avec Hrönn et elle n’avait pas mâché ses mots. Si bien qu’aujourd’hui, elle les regrettait vu la situation. Elle glissa une main sur sa bouche, inspirant pour réfréner cette envie malsaine de pleurer à nouveau. Elle ne pensait pas qu’au final, elle serait si sensible. Peut-être que ne pas se laisser atteindre accumulait un surplus d’émotions qui tentaient de sortir dès qu’il le pouvait. Et la moindre faille devenait difficile à refermer lorsqu’une poignée d’émotions voulait éclater. Elle se détourna bien rapidement, évitant ainsi d’inonder son visage blafard. Elle fit un passage furtif dans les cuisines afin de contenter son estomac vide, bien malheureusement, elle ne put avaler que quelques fruits sans pouvoir réussir à atténuer sa faim. Sa gorge était bien trop serrée, signe que la septième vague avait encore bien de larmes à évacuer, bien trop de douleur enfermée. Finalement, elle remonta pour aller s’écraser dans sa chambre, mais lorsqu’elle passa devant une des nombreuses salles du palais, elle reconnut la silhouette longiligne de la Tempête. Peut-être que la seule à même de pouvoir comprendre la septième vague, était finalement sa mère ? Dröfn pénétra dans la pièce en marquant son entrée afin de ne pas trop surprendre la Tempête. Elle s’en approcha, ignorant si elle l’avait entendue. Sa position, son silence, son visage fermé indiquaient clairement à Dröfn que sa mère n’était pas réellement là. Aussi, elle se contenta de poser sa joue tout contre son épaule avec douceur. Des huit vagues, Hrönn était certainement la plus tactile. Mais là, aujourd’hui… Dröfn avait aussi besoin d’une étreinte que d’un baiser, d’une caresse sur ses joues rondes ou d’un regard ; juste d’une attention pour étreindre un court un instant, son cœur éploré.
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Ràn Egildóttir
Ràn Egildóttir
déesse des tempêtes

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ϟ HUMEUR : plus fière qu'elle ne l'a jamais été

THE STORM BRINGER

ϟ Daughter of the Ice ϟ
ϟ Wife of the Ocean ϟ
ϟ Mother of the Waves ϟ

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« Good enough to make the ocean look like it's a pond
Good enough to turn the valleys into mountain tops
And we live like legends now, know that would never die
Oh, we got love, we got love »

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WITH WATER AND BLOOD



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MessageSujet: Re: When the storm weakens (ràn)   When the storm weakens (ràn) EmptyVen 2 Jan - 16:37

Ils hurlaient et imploraient mais rien n'y faisait, les puissants rouleaux continuaient de s'abattre sans répit sur leurs embarcations. Elles étaient au nombre de trois, de simples bateaux de pêches qui souhaitaient en vain rentrer au port. Mais la tempête les avait pris par surprise, d'épais nuages noirs s'étaient rassemblés dont ne savait où et un vent puissant s'était levé, s'engouffrant dans les voiles avec une telle force que les mâts en grinçaient. Les marins s'étaient alors activés pour affronter le monstre qui enflait tout en priant Ràn de leur accorder sa clémence. Mais Dame Tempête n'écouterait pas, ils ne le comprirent que trop tard. Leurs prières étaient vaines, elles n'étaient que du vent aux oreilles de la Tempête, un bourdonnement incessant qui l'agaçait plus qu'il ne la calmait. A chaque parole désespérée que lui adressait un marin, elle répondait par une vague plus meurtrière que la précédente. Les yeux fixés sur le chaos qu'elle venait de créer, Ràn étaient impassible. Voilà des jours que cela durait, partout sur les eaux de Scandinavie des marins perdaient la vie sous ses assauts destructeurs. Cruelle et injuste, la mère des Vagues ? Assurément mais elle s'en moquait comme de sa première épée. Les Nornes étaient cruelles et injustes, elles frappaient aveuglément les mortels comme les dieux, alors pourquoi ces derniers ne pourraient-ils faire de même ? Maudites soient les Tisseuses de Destinée. Et maudit soit Odin. Depuis qu'elle savait, ces paroles tournaient en boucle dans son esprit tourmenté. Mille cinq-cents ans, il avait fallu attendre mille cinq-cents ans pour connaître la vérité. Et quelle sordide vérité. Si depuis tout ce temps, elle s'était imaginé un millier de scénarios invraisemblables, ils n'étaient rien face à la monstrueuse réalité. Sa fille bien-aimée lui avait été arrachée pour sauver un terrible secret. Dans toute sa bravoure elle s'était opposée au crime d'Odin et celui-ci l'avait faite taire. Elle était morte pour la Vérité, elle était morte par la faute du Père de Tout et de ses mensonges honteux. La Tempête en avait la nausée. Depuis des jours, elle ne dormait ni ne mangeait plus. Elle arpentait les couloirs tel un fantôme, parfaitement seule. Elle fuyait les siens, refusant de voir leur douleur tandis qu'on la fuyait pour échapper à sa colère. Elle ne répondait plus de rien et se consolait dans le chaos le plus total. Elle était sans doute plus effrayante qu'elle ne le fut jamais.


Elle ignorait depuis quand elle observait ces mortels se noyer mais cela ne lui apportait aucun réel réconfort. Depuis des jours c'était la même chose, elle extériorisait sa rage et sa douleur en laissant éclater des tempêtes plus terribles les unes que les autres et pourtant cela ne la consolait aucunement. La mort de ces mortels était inutile et vaine. A chaque fois que la mer retrouvait son calme, la Tempête était prise d'une envie insensée et irrépréhensible. S'emparer de sa plus belle épée et aller trancher elle-même la tête d'Odin. C'était tout ce qu'il méritait. Elle voulait l'affronter, elle voulait lui faire face, entendre la vérité de sa bouche avant de le faire taire à jamais. Car le plus honteux dans cette histoire c'était que la vérité n'avait pas été révélée par le Père de Tout mais par Sif. C'était la fille d'Angeya elle-même qui avait eu pitié de ses aïeux et qui les avait sorti des ténèbres de l'ignorance. Le fils de Bor finirait sûrement par s'étouffer dans sa lâcheté avant qu'elle ait pu toucher à un seul de ses cheveux, songeait Ràn avec dégoût. Et pourtant depuis des jours, elle ne rêvait que de vengeance. Sif leur avait intimé de ne rien tenter, réclamant une justice salvatrice plutôt qu'une vengeance sanglante. Aux yeux de sa grand-mère, vengeance et justice n'étaient pas incompatibles. Elle voulait voir Odin souffrir, c'était la seule justice acceptable. La mer continuait de se déchaîner, les vagues se fracassaient plus meurtrières à chaque assaut et la Tempête ne lâchait pas le spectacle des yeux, le regard plus noir que jamais. Soudain, elle sentit une joue se poser doucement contre son épaule et à sa plus grande stupeur, elle ne reconnut pas les boucles blondes de sa troisième fille mais le teint de porcelaine de Dröfn. « Si c'est ton père qui t'envoie pour que ce déluge cesse, tu peux repartir. Ils trépasseront tous, j'y veillerai. » Elle tourna alors légèrement la tête en direction de la septième vague dont le trouble était évident. Le visage fermé, en proie à de vives émotions souvent inconnues d'elle, elle semblait bien loin de ses préoccupations habituelles. L'âme du palais des mers devait être plus sombre que jamais si même la Friponne ne se laissait pas aller à la plaisanterie. Son état fut une nouvelle lame dans le cœur de sa mère qui n'avait jamais su trouver les mots pour apaiser ses enfants. Elle fuyait le plus souvent, s'enfermant dans ses appartements comme c'était le cas depuis que la vérité avait éclaté. Elle s'était éloigné des siens, espérant que chacun soigne ses plaies loin d'elle. Mais les filles esseulées espéraient pourtant trouver du réconfort dans les bras de la femme la moins maternelle d'Yggdrasil. « Où étais-tu passée ? » se contenta-t-elle de demander d'une voix qu'elle voulait neutre mais qui révélait malgré elle son trouble et son inquiétude. Elle n'était ni dupe ni aveugle et savait que sa septième fille était allée panser ses blessures ailleurs, loin de la Mer. Chacun laissait aller le chagrin comme il l'entendait mais dans cette demeure, les larmes étaient souvent réservées à Hrönn mais en cet instant la Sensible perdait le monopole de la douleur. Ràn ne voulait pas voir la plus insouciante de ses filles craquer devant elle mais elle sentait que cet espoir était vain. Maudit soit Odin, lui qui venait d'enlever toute vie au palais des mers. Et maudite soit Angeya qui laissait derrière elle un trou béant dans la poitrine de chacun.
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MessageSujet: Re: When the storm weakens (ràn)   When the storm weakens (ràn) EmptyDim 22 Fév - 18:36

C’est comme si des centaines de poignards vous transperçaient tous en même temps... On ne peut plus respirer, on ne peut plus penser... ou juste à la douleur qu’on éprouve.
When the storm weakens


La Tempête n'aura aucun répits. La douleur est si forte, si puissante et cuisante. Personne ne mérite de mourir sous ses assauts meurtriers, mais il est difficile de contrôler un cœur assoiffé de justice. La septième vague n'était pas auprès de sa mère pour stopper sa furie maritime. Elle voulait simplement une épaule, un corps chaud contre le sien. Pour s'assurer qu'elle vivait, que ce cauchemar était réel et qu'il attendait juste des actes prochains. La Tempête n'était pas agréable, ni accueillante. Craignait certainement que l'Océan réclame du repos à la mer agitée, mais elle n'était pas ici pour ça non plus. Ni envoyée par son père, ni par pitié des mortels voguant sur les flots tourmentés; Dröfn était là parce qu'il n'y avait que sa mère pour comprendre la friponne. Qu'elle qui avait déjà été témoin de la sensibilité qu'elle pouvait posséder, des larmes qui pouvaient sortir de ses mirettes ou encore, du sérieux dont elle était finalement capable. « Personne ne m'envoie. » De simples mots, véridiques et sincères, tout juste soufflée par la bouche de l'insouciante. Sa gorge était encore serrée dans un effroyable étau, qui n'aurait de cesse d'accroître qu'une fois la justice obtenue. Ou le deuil fait. Son visage impassible, bien que ses yeux devaient mentir. Ils étaient encore rouges, gonflés par toutes les larmes versées. Et sa voix affectée pour avoir tant crié. Son minois se releva légèrement, gardant sa joue tout contre l'épaule maternelle, lorsqu'elle demanda où la septième vague était. Ainsi, l'on avait remarqué qu'elle n'était pas dans sa chambre ? Sûrement Eldir ou Fimafeng avaient fait un tour des chambres, sous la demande de l'Océan. Ses épaules se levèrent, ses mirettes sombres glissèrent vers le bas. « Dans la forêt, sur Midgard. » La jeune vague pourrait s'étendre des heures et des heures sur un évènement, sur un fait qui pourtant, n'aura duré qu'une heure. Habituellement. Mais pas aujourd'hui. « J'avais besoin d'être seule. Je ne voulais pas affronter les autres et voir... voir la souffrance. » Sa voix n'était qu'un murmure, comme si elle craignait de parler plus fort. Elle gardait le regard sur le sol, pourtant sa main vient à la rencontre de celle de la Tempête, cherchant une pression réconfortante. « Je donnerai tout ce que j'ai, pour remonter le temps de mille cinq cent ans. Pour voir ses yeux, pour voir son sourire. Pour entendre son rire, pour sourire devant ses remontrances. Pour l'énerver, pour l'embêter, pour la chamailler. Pour lui dire combien je l'aime. » Dröfn ne sentit pas immédiatement les larmes qui glissaient sur ses joues. « Pour la prévenir, lui dire de ne pas aller là-bas. J'aimerai tant... l'avoir contre moi une dernière fois et- » Sa voix se brisa, même aussi basse qu'elle l'était. Sa gorge émit comme un gargouillis étrange, remontant de son ventre. « Elle me manque tellement. Ce n'est pas par vague, en observant tel objet ou pensant à telle chose. C'est constamment. »

Peut-être que la Tempête n'avait pas besoin d'entendre sa fille, que ce n'était pas le moment. Mais Dröfn n'y pensait pas, elle ne se confiait jamais. Alors, lorsqu'elle le faisait, cela ne tombait pas toujours au bon moment, comme actuellement. Cependant, la situation était morose, il était préférable qu'elle laisse éclater sa peine à cet instant, plutôt qu'à un repas familial festif. « Parfois... j'aimerai que nos places soient échangées. Elle ne méritait pas de mourir. Elle ne devait pas. Elle avait des enfants, elle était si bonne et si aimante. Pourquoi est-ce les êtres comme elle qui partent, alors que nous avons encore des personnes abominables qui vivent ? Pourquoi a-t-il fallu que ce soit elle ? » La jeune vague tourna légèrement son visage pour le dissimuler sur l'épaule de sa mère, ses épaules secouées par les larmes abondantes et intarissables qui la secouaient. Dröfn s'ouvrait, elle donnait son coeur entre les mains de la Tempête, sans fioriture et avec une si grande confiance. Elle était sa mère, le sang de son sang et elle n'avait pas peur qu'il soit piétiné. Elle craignait juste le rejet, que la Tempête n'ait pas la force d'affronter le chagrin d'un enfant, qu'elle ne se sente pas à la hauteur du réconfort quémander. Et pourtant, si la septième vague était venue dans cette pièce, si elle était venue auprès de sa mère plutôt qu'un autre; c'est parce qu'elle savait que seule la Tempête saurait raviver les flammes de la friponne du palais maritime.

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