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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 The Bear's Fangs • Arnórr & Hellä

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MessageSujet: The Bear's Fangs • Arnórr & Hellä   The Bear's Fangs • Arnórr & Hellä EmptyVen 6 Fév - 13:10


The Bear's Fangs
Ft. Arnórr Ormfrid
L'Hiver allait bientôt prendre place sur Terre. Bientôt, Hellä terminée son travail pour quelques mois. Elle espérait seulement que l'année prochaine ça ne serait pas aussi catastrophique. Elle pensait avoir bien gérer sa saison malgré les conflits à Asgard et Vanaheim. En plus de la guerre, voir son monde, en tant que Vane, être à moitié détruit fut une grande douleur pour la demoiselle. Comment ne pas l'être ? Une fois qu'elle avait vérifié que ses parents étaient bien en vie et en bonne santé, la demoiselle s'était empressé de rejoindre les endroits les plus touchés par l'attaque et venir en aide aux blessés.
Enfin. Maintenant, il n'était plus question d'alliance entre Vanaheim et Asgard. Elle avait de la peine à ce sujet. Elle comptait des amis chers à son cœur, comme Thor et Sif. Certains Vanes disaient par fierté qu'ils n'avaient plus besoin des troupes Asgardiennes pour se défendre. Était-ce vrai ? Ou faisaient-ils une énorme erreur ? Après une tel bouleversement dans les royaumes des Immortels, était-ce vraiment le moment de couper des alliances millénaires ? Elle plaignait Thor, futur souverain des Dieux. Il allait devoir tout reconstruire par sa force. Mais elle ne s'en inquiétait pas. Thor avait un caractère qui ferait de lui un bon chef. Même s'il pouvait parfois encore se montrer très impulsif. Il ferait des erreurs, comme tout nouveau Dieu devant autant responsabilités.

Elle avait fuit Vanaheim pour la journée. Cela ne plairait peut-être pas à Frey, il préférait éviter que les Vanes se rendent sur Terre ou ailleurs pour l'instant. Mais elle ne pouvait pas rester trop longtemps. Etant donné que c'était la fin de l'Automne, qu'elle avait encore quelques petites choses à régler dans le monde des hommes. Il fallait que la Terre soit prête à recevoir l'Hiver terrible qui allait s'installer. Enfin, malgré toute l'amitié et le respect qu'elle portait à Frey, elle finirait son travail correctement. De toute manière, quand elle avait décidé de quelque chose, elle était une personne vraiment buté pour la faire changer d'avis. Enfin.
Elle ne tarda pas à arriver dans le monde des Hommes, Midgard. La voilà donc dans une de ses forêts favorites. Elle commençait souvent son travail sur ce terrain. C'était une forêt plutôt rude, il y avait peu d'animaux, mais elle prenait soin de chacun d'entre eux, quand l'heure était à l'hibernation ou bien à la migration. Emmitouflés dans des vêtements chauds, une capuche rembourrés de fourrure, elle marchait pied nu dans la forêt sans grande qui ou quoi que ce soit. Elle touchait les arbres, écouter le bruit du vent et l'écoulement des rares ruisseaux dans les alentours. Elle fronçait les sourcils par moment, se rendant compte que certains endroits n'étaient pas complètement touchés par l'Automne. Ce qu'elle réparait immédiatement. De la manière des plus douces qui soit. D'ici quelques jours, les derniers arbres et plantes non touchés par ses pouvoirs, prendraient leurs formes mortes.

«Hum ? »

Elle sentait une présence. Elle n'était pas humaine. Alors qu'elle était accroupie près d'un arbre, elle se relevait le plus doucement possible, détournant son regard bleuté sur cette présence. Un ours. Un énorme ours brun, à seulement une vingtaine de mètres d'elle. Pourquoi n'était-il pas endormie ? Il était l'heure de l'hibernation ! Aurait-elle oublié de donner les bons signaux à cette créature pour qu'elle puisse dormir ? Un pas, deux pas en arrière. Il semblait contrarié. Elle le ressentait. Troisième, quatrième pas. L'ours fit quelques pas à son tour. Avant de le voir ouvrir la gueule pour gronder sourdement. Il chargeait. Elle ne pensa même pas à utiliser son influence divine pour le calmer tout de suite. Ses pieds firent le reste. Elle se mit à courir en sens inverse avec intensité. Elle saute sur les racines, sur les feuilles mortes qui craquent. Sur son passage, sous la peur qui l'envahie, la nature fait perdre ses dernières feuilles aux plantes à côté desquels elle passe. Elle glissait soudainement en contrebas, sur une vingtaine de mètres. Elle relève son visage encore encapuchonné. Un homme se tient là, à quelques mètres. Ils se regardaient, le temps de quelques secondes, avant de poser leurs regards sur l'Ours un peu plus haut, qui semble encore plus contrarié. Elle ne réfléchissait même pas, elle se remit droite sur ses jambes et se remit à courir, en direction de l'humain. Maintenant, il n'était plus question de fuir seule.
© Belzébuth
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Arnórr Ormfrid
Arnórr Ormfrid
viking - leysingi

ϟ MESSAGES : 695
ϟ INSCRIPTION : 15/11/2014
ϟ LOCALISATION : Quelque part entre les vestiges du village et la sylve.
ϟ HUMEUR : La mousse aux lippes, enragé mais déterminé.

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« La colère vide l'âme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraît la lumière. »



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MessageSujet: Re: The Bear's Fangs • Arnórr & Hellä   The Bear's Fangs • Arnórr & Hellä EmptyLun 9 Fév - 21:58

L
'immuable saison hivernale faisait son grand retour, hissant haut son pavillon de neige, de gèle et d'aquilon qui n'en avait pas fini de mener la vie rude aux valeureux quidams du Septentrion. Plus de quinze ans qu'il foulait ces landes trop hideuses à son goût, et il ne se sentait toujours pas accoutumé à cette froidure ambiante qu'il coudoyait pourtant chaque année. Il n'avait pas souvenir qu'ils aient jamais eu pareille température en Angleterre – sa douce contrée saxonne, qu'elle lui manquait, qu'importaient les années qui fluaient inexorablement. Malgré un désir abyssal de la revoir, telle une amante abandonnée depuis trop longtemps, il savait que plus jamais il ne la refoulerait. Depuis qu'il avait brisé ses chaînes de thraell et remporté sa liberté, il se sentit investi d'une mission qui, loin d'être divine, demeurait personnelle. S'il se galvanisait bien volontiers de l'aversion de tous les étrangers qui avaient été faits prisonniers de guerre dans cette maudite Norvège, il ne se targuait nullement être le fer de leur lance. Ce n'était pas tant un combat contre l'oppression des peuplades vikings envers le reste du monde, avant toute chose, il était question d'une quête vengeresse, d'un juste retour de flammes pour toutes ces lunaisons de sujétion qu'il n'avait point mérités. Puisqu'ils lui avaient dérobé plus de la moitié de son existence, il vouerait la seconde à instiller l'abjection et la malheur au sein même d'une communauté à laquelle il feignait d'appartenir. Pauvres fous, trop prompts à s'enorgueillir pour voir que l'ennemi était à même leurs rangs, la vicieuse déité noire qu'était Loki en guise de guide spirituel. Sept ans qu'il jouait de minauderies et de fausse loyauté, maints avaient chu sous sa rouerie, et ce n'étaient là que les prémisses de ses funestes desseins. Tromso, théâtre de ses vicissitudes, ne trouverait de repos que lorsqu'il aurait passé l'arme à gauche, et tant qu'il agissait avec pareille maestria, nul ne se douterait que son âme était galvaudée au possible. Un jour viendrait où il pourrait se satisfaire du trépas de jarl lui-même, emblème piétiné d'une puissance qu'il ne serait jamais capable d'endiguer seul, mais qu'il ralentirait autant que faire ce pouvait.

Et puisque les brigues ne prenaient pas fin avec les beaux jours, l'Ormfrid s'était décidé à prendre la route en direction de la ville d'Oldervik, où il avait en secret tissé une pléthore de relations toutes plus intéressantes les unes que les autres. Des liens qui se devaient d'être entretenus, loin des yeux et des oreilles de ses prétendus compagnons qu'il visualisait davantage comme des proies à éviscérer.
Le galbe drapé d'une épaisse fourrure pour le préserver du climat de plus en plus hostile, le jeune homme progressait presque trop paisiblement à travers une sylve presque nue, et déjà saupoudrée d'un opale scintillant. L'esprit plus ankylosé qu'à l'accoutumée et essentiellement concentré sur ses foulées pour ne pas lamentablement choir au détour d'une souche, il ne vit poindre la fantasque menace que bien trop tard. Plus que les rauquements de l'ursidé manifestement furibond, ce fut l'éclat rubigineux de la crinière d'une donzelle qui l'extirpa de ses songes frivoles, et qui le fit subitement revenir à la réalité. « Mh ? » S'entendit-il faire en s'immobilisant, ses prunelles mordorées fichées sur la damoiselle, à première vue seule. Que diable pouvait-elle bien faire ici bas, sans un quelconque comparse à ses côtés ? Frêle comme  elle semblait l'être, loin des carrures musculeuses des guerrières usuelles, elle se briserait à la moindre bourrasque. Un quolibet silencieux qui n'était pas tant faux, ce qu'il n'avait en revanche pas prévu, ce fut de devenir une égide inopinée face à une créature assurément trop massive pour lui. Tardivement, il remarqua l'ours en arrière-plan, et il lui fallut bien peu de temps pour comprendre que lorsque ce n'était pas lui qui s'en allait à la rencontre des déconvenues, c'étaient elles qui s'en venaient l'embrasser – dans tous les sens du terme, puisque la rousse sylphide le percuta de plein fouet pour mieux s'accrocher à lui telle une naufragée à son récif. « Qu'est ce que... » Il n'eut pas même le loisir de râler qu'il aperçut leur désormais prédateur se diriger vers eux. « Lâche-moi !!  Ôte tes sales pattes espèce de gouge ! » Il se mit à la pousser dans la tentative de la décrocher de lui, sans rien écouter de ses hypothétiques jérémiades dont il n'avait absolument cure. Malheureusement pour elle, elle n'avait pas fait la rencontre providentielle d'un bon samaritain, enclin à apporter son aide à qui en avait besoin. A choisir, c'était sa propre vie bien avant l'éthique qu'Arnorr préférait, et cette fois ne ferait pas exception à la règle, elle aurait pu être une fillette dégorgeant d'innocuité qu'il l'aurait laissée se faire occire sans essuyer un geste concerné. « Crève toute seule, j'ai pas l'intention de t'accompagner, LÂCHE !! » Il la bouscula violemment d'un revers de l'épaule, la faisant enfin lâcher prise, et il ne perdit pas une seconde pour s'esbigner à l'opposé de l'animal dont il entendait les grognements térébrants.

Il aurait été bien utopique d'escompter à ce que la nymphe ait retenu la leçon, encore plus qu'elle se soit résignée à s'offrir en pâture tandis que lui gambadait vers la survie. Durant sa course effrénée, il se retourna fugacement pour constater qu'elle était sur ses talons, et que l'ours était sur les siens ! Une trinité ubuesque qui finirait leur saynète dans un bain d'hémoglobine s'il ne trouvait pas rapidement une solution. Ainsi, fort de son expérience de pisteur et surtout de son corps bien moins dantesque que celui des véritables guerriers, il prit un virage serré et se camoufla au revers d'un large tronc, sur lequel il grimpa ensuite. Il se hissa jusqu'aux premières ramures, à demi caché par la frondaison en aiguilles qui résistait à la saison. Un juchoir qui lui permettait au moins d'être hors de portée de la créature, qui ne l'avait par ailleurs sûrement pas vu s'y percher – contrairement à la jeune femme qui, il l'espérait, continuerait sa route sans oser le rejoindre avec, toujours, l'espoir vain qu'il la sauvegarde d'une mort certaine.
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