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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 When a valkyrie loves >> (sif)

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MessageSujet: When a valkyrie loves >> (sif)   When a valkyrie loves >> (sif) EmptyVen 26 Déc - 15:52


when a valkyrie loves
When a valkyrie loves >> (sif) Tumblr_n7c7c3683Z1tpf1uso1_250Ils avaient disparu. Sans un mot. Sans explication. Sans un regard vers l’arrière. Évaporés dans les neuf royaumes. Insaisissables, introuvables. Pourquoi ? Pourquoi ce soudain silence, pourquoi cette soudaine disparition ? Je me doutais qu’il y avait une raison à cela, mais je ne parvenais pas à comprendre. Pourtant, j’aurai eu bien besoin de mon amie. D’avoir ses paroles douces de réconforts, de sentir son soutien et ses espoirs pour l’avenir d’Asgard. Mais, elle était simplement partie. Comme j’en avais eu le cœur en peine. Comme j’en avais senti les tremblements de mes entrailles envisager le pire, prophétiser un malheur. Que s’était-il passé ? Tant de questions, sans aucune réponse. Et personne n’était capable de me les donner. Même le Père de Tout semblait lui aussi souffrir de ce départ. Qui était responsable ? J’avais la sensation que ce n’était pas pour rien, qu’il y avait une raison et non des moindres. Qui était capable de provoquer l’abandon de l’Invaincu et de son épouse ? Le retour de la Princesse et du Tonnerre, je ne le sus qu’à la bataille, lorsqu’elle était arrivée avec une troupe d’Einherjar et d’alliés, l’écho de la rébellion dans chaque parole. Et voilà plusieurs jours que je trépignais d’aller la voir. D’obtenir peut-être des réponses, de m’acquitter de son état. Et puis, il y avait eu la naissance de leur enfant, que je n’avais pas encore eu le plaisir de rencontrer. Et cela, je le désirai ardemment. Elle était la nouvelle pupille d’Asgard, le joyau attendu. La prunelle du couple royal. Je tournais en rond dans mes appartements, hésitant à m’octroyer le droit d’une visite et la crainte d’un rejet. Pourtant, nous étions de très bonnes amies avant son absence. Me gardait-elle encore et toujours de l’affection ? Oui, sinon elle ne m’aurait pas sauvée pendant la bataille. On m’avait dit, je ne l’avais pas vu. Pour cela aussi, je lui devais des remerciements. Et puis, des félicitations pour la naissance, un bon retour et puis, elle devenait ma Reine. Non, il y avait cessé de se torturer l’esprit. Je quittais ma chambre, traversant les couloirs de la cour des Valkyries pour aller dans les appartements royaux. J’annonçais ma visite à l’un des Einherjar qui gardait la porte, mais celui-ci me refusa l’accès. Pourquoi par Odin, ne pouvez-vous pas m’annoncer à la princesse Sif ? » Il gardait une posture droite et fière, la lance dans une main et l’autre le long de son corps. Ce sont les ordres. » Un soupire d’agacement fit trembler ma poitrine et je puisais le calme. Dites au moins que je suis là. Si elle refuse toujours l’accès, alors je partirai sans faire d’histoire ! » Il hésita et j’invoquais une nouvelle fois la patience, mais c’était mal connaître la Valkyrie tendue par la bataille qui s’était produite quelques jours plus tôt. Je lui empoignais le cou, le regard sombre. Vous allez m’annoncer à la princesse Sif maintenant ! » Je le relâchais et il s’empressa de le faire. Il était persuadé que j’allais obtenir un refus et j’eus un doute moi aussi. Mais, pour notre amitié, peut-être me laisserait-elle un message ou une promesse pour une rencontre après. Le soldat revint quelques secondes après, impassible. Vous pouvez entrer… » Je ne pus retenir mon sourire. Voilà ! Par Odin, faites attention aux prochains visiteurs ! »

When a valkyrie loves >> (sif) Tumblr_n3kam0uyqy1sxljiyo4_r1_250J’ouvris la porte délicatement, sentant déjà une douce odeur de plantes similaires à celle des maisons de guérisons. J’avais appris que le Prince Thor était souffrant, j’ignorai à quel point. Je fis quelques pas hésitants, me retrouvant dans le salon d’une beauté incomparable. Il y avait bien des merveilles à Asgard et notre partie du palais était magnifique également. La prophétesse était là, assise sur un fauteuil avec une couverture dans les bras. Mon cœur eut un sursaut en sachant fort bien qui elle tenait contre elle. La jeune princesse, la première fille de la Prophétesse et du Tonnerre. L’émotion qui s’insinua dans mon corps fut nouvelle, forte. Je ne pensais pas réagir ainsi, mais je n’étais plus la même depuis quelques jours. J’arrivais près d’elle et inclinais le visage avec déférence, les lèvres tremblantes. Comme il est bon de te revoir, mon amie. De te savoir en forme, de retour au palais et tenant contre toi ta chaire que j’avais hâte de rencontrer. » Ma voix trahissait ce que je ressentais, mélange de joie, d’apaisement et d’autres encore. Je redressais le visage pour aller à l’encontre de ma tendre amie, souhaitant voir cet enfant pour le chérir moi aussi. Mais avant toute chose, je voulais surtout savoir si le futur Roi allait bien. J’ai appris que Thor était souffrant, j’espère qu’il se sent mieux ? Les conséquences de cette bataille se répercutent sur nous tous… Comment te sens-tu ? Tu as l’air… fatiguée… » Je n’osais pas dire qu’elle avait une mine affreuse, certainement avait-elle passé du temps à veiller son époux, à choyer sa petite perle au détriment de sa propre santé. Mes prunelles tombèrent sur l’enchevêtrement de linge entre ses bras qui remua doucement. Puis-je… ? » murmurais-je en montrant d’un signe de tête l’enfant. Je sentais l’émotion s’accumuler dans ma gorge, mes mirettes me piquer. Je sentais que les larmes tentaient de se faire un passage pour évacuer le trop-plein qui résidait dans mon âme. Cette rencontre avec la petite poupée allait certainement marquer le début d’une forte histoire d’amour. Celle d’une valkyrie pour la chaire des prochains souverains.
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Sif Vidardóttir
Sif Vidardóttir
reine d'asgard

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MessageSujet: Re: When a valkyrie loves >> (sif)   When a valkyrie loves >> (sif) EmptyLun 29 Déc - 23:50


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SVANHILD & SIF

Le calme de nos appartements contrastait avec l'agitation qui ébranlait jusqu'aux fondations d'Asgard. Appuyée sur la balustrade du balcon, j'observais le royaume qui s'étendait à perte de vue d'un tout nouveau regard, celui de la femme qui en serait bientôt la souveraine. La cité s'étendait à perte de vue, les tours d'or et de bronze s'élevaient vers le ciel comme des flèches de lance réfléchissant les rayons du soleil à vous en brûler les yeux. Par delà la citadelle, visible depuis le palais, s'étendait le lac dont la surface scintillante ondoyait comme ce qui semblait être une mer d'argent. À le voir ainsi briller d'une lumière si vive et si claire, il était aisé d'oublier que des jours durant, des dizaines de barques funéraires avaient été embrasées. Afin de respecter le souhait de Thor, qui n'aimait pas me savoir à son chevet à toute heure du jour et de la nuit, je m'étais rendue jusqu'au lac pour assister aux funérailles de nos braves défunts. J'avais été touchée en plein cœur par la douleur des familles, et par le silence pesant qui s'était naturellement installé tandis que les embarcations brûlaient. Des dizaines de lanternes avaient été allumées pour honorer les morts, certaines s'étaient envolées vers le Valhalla comme des torches pour guider les esprits dans la noirceur de la nuit, d'autres avaient été déposées sur la surface de l'eau accompagnées de centaines de fleurs blanches. J'avais été émerveillée et émue par la beauté triste de la cérémonie, tant des nôtres morts en vain... Bien que discrète aux côtés de Frigga, je n'avais pu ignorer les regards lourds de sens qui m'étaient adressés, et tout d'abord mal à l'aise, j'avais par la suite été profondément touchée par les messages de soutien qui m'avaient été offerts, nul n'ignorant l'état dans lequel se trouvait leur nouveau souverain. Ce n'était pas l'envie qui m'avait manqué, mais je m'étais bien gardée de leur avouer que Thor s'était réveillé, car aussitôt que la nouvelle se répandrait il serait sollicité, ce que ni l'un ni l'autre ne souhaitions. Tant qu'il n'avait pas retrouvé l'essentiel de ses forces il n'était pas question qu'il se lance à corps et à cœur perdus dans le sac de nœuds qu'étaient ses nouvelles responsabilités. Son rétablissement prendrait le temps qu'il faudrait, il n'avait pas démérité d'un peu de calme et de repos en compagnie de notre fille.

Si je ne pouvais me résoudre à quitter son chevet trop longtemps, je me faisais violence pour ne plus me comporter comme une épouse éplorée, ainsi je quittais régulièrement nos appartements pour me tenir au courant des décisions prises, principalement celles qui risquaient de changer la face d'Yggdrasil, encore qu'il me semblait qu'Odin ne s'autorisait plus aucun décret majeur, le pouvoir ne se trouvant plus entre ses mains. En attendant le couronnement de Thor, il n'était plus que régent, et il en allait de même pour son épouse. Mes sorties forcées me permettaient d'envisager sous un nouvel angle mes futures responsabilités, car je n'avais aucunement l'intention de rester dans l'ombre de Thor. Tout comme Frigga, je désirais être une reine proche de son peuple, et non pas une figure froide et distante. Je m'étais rendue à plusieurs reprises aux Maisons de Guérison pour m'assurer du bon traitement des blessés, avais ordonné que les cuisines royales profitent au peuple avant de profiter à l'élite, et tout comme après l'attaque des Jötuns, je m'étais assurée que les enfants d'Asgard ne manquaient de rien. J'aurais aimé pouvoir faire de même pour les Vanes et les elfes, cependant il n'y avait rien que je puisse réellement faire pour ces royaumes avant d'avoir été couronnée reine d'Asgard. Sans compter que Frey semblait déterminé à prendre soin des siens sans la moindre aide venant d'Asgard... Grand bien lui fasse !

Ce jour ne dérogeait pas aux nouvelles règles que je m'étais fixées, mais une fois mon tour de garde terminé, c'est tout naturellement que j'étais retournée à nos appartements, à présent mieux gardés que ceux du Père de Tout. C'était une légion d'Einherjar qui gardait l'entrée principale et chacune des pièces, à ma demande, et j'avais demandé à ce que l'on ne nous dérange sous aucun prétexte. Seules Eir et Frigga bénéficiaient d'un droit d'entrée quoi qu'il arrive, les autres... Eh bien, pour parler franchement, les visiteurs étaient reçus ou renvoyés d'où ils venaient selon mon humeur du moment. Une humeur qui oscillait entre le mauvais et l'exécrable, la fatigue et l'angoisse m'usaient plus qu'à leur tour, et mes nerfs étaient les premiers à en payer le prix. À peine avais-je rejoint nos appartements que mon premier réflexe avait été de vérifier que Thor allait bien et se reposait, et que Thrúd dormait paisiblement. J'avais approché son berceau au plus près de son père pour qu'ils puissent profiter l'un de l'autre sans pour autant se gêner. Tollak veillait aussi bien sur l'un que sur l'autre, couché au pied du lit et donc de ce fait collé au berceau. Rassurée, j'avais laissé mes deux amours profiter de leur tranquillité et j'étais partie prendre l'air sur le balcon, où j'avais fini par me perdre dans la contemplation du paysage asgardien, jusqu'à omettre tout ce qui m'entourait, mon esprit fantasmant sur l'idée d'un repos que je ne m'accordais que trop peu.

Ce furent les larmoiements timides mais pressants de Thrúd qui me tirèrent de ma torpeur. Je m'empressai de me redresser pour aller répondre à l'appel de la pouponne, qui selon toute vraisemblance avait faim. Lorsque j'entrai dans la pièce, Thor avait déjà ouvert les yeux, alerté par les pleurs de notre fille. Un instant après avoir récupéré Thrúd, je me penchai au dessus de Thor pour déposer un baiser sur son front et lui murmurer qu'il pouvait continuer à se reposer sans crainte. Thrúd emmaillotée dans ses couvertures de soie et de velours, j'allai m'installer dans l'un des fauteuils du salon adjacent à la chambre. C'est dans un silence pieux que je donnai le sein à ma famille, profitant de cet instant de calme et d'intimité pour clore les paupières et m'accorder un court instant répit. Inconsciemment, je caressai les fines mèches blondes de Thrúd tandis qu'elle tétait, toujours aussi attendrie par ce qui était devenu le plus naturel des rituels. Une fois qu'elle eut terminé, je la gardai tout contre ma poitrine, la berçant doucement en lui chantonnant l'une des rares berceuses que je connaissais, ce qu'elle semblait apprécier, à en juger par les charmants sourires qu'elle m'offrait. J'étais bien heureuse de l'entendre gazouiller et de la voir gigoter comme une bien heureuse en dépit des malheurs qui s'étaient abattus sur notre famille, et je ne pus retenir un éclat de rire lorsqu'elle éternua et me regarda avec un air absolument ébahi, comme elle ne comprenait fichtrement rien à ce qui venait de lui arriver.

Un coup frappé à la porte du salon m'arracha un sifflement agacé, à contrecœur je détachai mon regard de ma fille pour les relever vers le garde qui s'était timidement invité dans la pièce, l'air visiblement mal à l'aise. « Votre Altesse.... Veuillez me pardonner, je sais que vous avez demandé à ne pas être dérangée, mais une valkyrie insiste pour vous voir... » Je haussai un sourcil. « Une valkyrie ? » « Dame Svanhild, il me semble... » « ... Oh. Vous pouvez la laisser passer, elle ne me dérange pas. » « Bien, Votre Altesse. » Elle ne me dérangeait pas, mais c'était une personne de plus à laquelle je devais des excuses, grands dieux ce que cette liste pouvait être longue... Une minute, je songeai à aller recoucher Thrúd mais je me ravisai, supposant que mon amie valkyrie voudrait certainement faire sa connaissance. Elle n'avait toujours pas été présentée officiellement à la cour et aux Ases, non pas que nous cherchions à entretenir le mystère autour d'elle, mais le climat d'insécurité qui régnait encore était trop peu propice à ce genre d'événement. Si je ne quittai pas mon siège par crainte d'incommoder Thrúd, je me redressai néanmoins lorsque Svanhild fit son entrée dans la pièce. J'ignorais quelle attitude adopter avec cette amie que je n'avais que trop négligée depuis que Jörd avait fait son grand et fracassant retour. Tant de choses avaient bouleversé mon quotidien que je n'avais plus su où donner de la tête, si Thor était resté le pilier central de mon existence, tout autour de lui avait été radicalement transformé.

Un sourire triste trouva sa place sur mon visage tandis qu'elle s'adressait à moi pour la première fois, je sentais sa retenue et me trouvais peinée qu'elle se sente obligée d'étrangler ses émotions en ma présence. Cependant, la suite de son discours m'arracha un petit rire ; elle savait user de la finesse des mots pour exprimer ses pensées. « Tu peux parler librement, Svanhild. N'ayons pas peur des mots, j'ai une mine affreuse... J'ai eu l'occasion de le constater en croisant mon reflet dans les trop nombreux miroirs du palais. J'ai l'air aussi fraîche et délicate qu'une rose mâchouillée puis recrachée par Tanngrisnir. » Je haussai les épaules avec légèreté, mon apparence n'était présentement pas une chose à laquelle j'accordais de l'importance. « Thor se porte... mieux. Je suppose que c'est déjà beaucoup, pour quelqu'un qui a été empalé par Gungnir... ? Il est encore faible, mais je ne crains plus le pire. » L'ombre d'une grimace déforma mes traits, mais je me repris rapidement. « Je te remercie de te soucier de sa santé... Et je suis bien heureuse de voir que tu vas bien, j'ai craint pour ta vie, sur cette maudite plaine ! » Bien des valkyries avaient péri, qu'il s'agisse de celles restées fidèles à Odin ou des suivantes de Freyja, la sororité n'en restait pas moins diminuée. Bien vite, l'attention de la guerrière fut attirée par Thrúd, qui l'observa avec de grands yeux étonnés dès qu'elle vit la figure de Svanhild penchée au dessus d'elle. Chaque nouveau visage que découvrait Thrúd appelait une réaction différente, certaines étant pour le moins hilarantes, comme lorsqu'elle avait rencontré Heimdall et l'avait observé avec deux grands yeux ronds, toute impressionnée qu'elle avait été par son plus vieil oncle.

Quittant le fauteuil dans lequel j'étais assise, je déposai doucement Thrúd entre les bras de Svanhild, veillant à couvrir ses petites jambes potelées de ses couvertures pour qu'elle n'ait pas froid. « Elle ressemble tant à son père que si je ne l'avais pas portée et mise au monde, je douterais de notre parenté ! » J'exagérais sans doute, mais de mon point de vue il était plus aisé de repérer les traits qu'elle possédait en commun avec son père qu'avec moi. Pas le moins du monde effrayée par Svanhild, Thrúd leva ses petites menottes qu'elle agita jusqu'à ce que ses doigts rencontrent des mèches blondes, auxquelles elle s'accroche tout de go. « Oh ! Thor et moi avons appris à nos dépends que notre petite princesse adore s'accrocher aux mèches baladeuses, et qu'il est presque impossible de la faire lâcher ensuite... Du moins, pas sans y laisser quelques cheveux. J'ignorais qu'un si petit être pouvait avoir une telle poigne. » J'effleurai le crâne de Thrúd tandis qu'elle observait Svanhild avec grand intérêt, attendrie. « Te voilà condamnée à la porter jusqu'à ce qu'elle daigne vouloir te rendre ta chevelure. » M'écartant d'un pas, je désignai les sièges installés autour d'une petite table ronde, sur laquelle trônait un saladier de pommes d'or. « Je t'en prie, installe toi. Tu vas me tenir compagnie un moment, j'espère ? »
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MessageSujet: Re: When a valkyrie loves >> (sif)   When a valkyrie loves >> (sif) EmptyDim 22 Fév - 14:56


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When a valkyrie loves >> (sif) Tumblr_n7c7c3683Z1tpf1uso1_250Thor n'était plus en danger, c'est du moins ce que me fit ressentir les paroles de mon amie. Je n'imaginais pas les conséquences, ignorant bien des choses sur le pourquoi, le comment. Mes sourcils se redressèrent lorsqu'elle mentionna Gungnir. Mais que c'était-il passé pour que la lance du Roi se retrouve soudainement dans l'estomac de l'Invaincu. Peut-être le saurai-je un jour, ou non. Je n'étais pas ici pour des explications poussée, j'étais surtout venu voir mon amie et rencontrer sa pupille. La jeune prophétesse n'eut aucun mal à la placer entre mes bras maladroits, craignant de lui faire du mal. Mes yeux azur rencontrèrent ceux du nourrisson, elle était magnifique. Ses grandes mirettes me contemplaient avec surprise, se demandant bien qui était ce nouveau minois qu'elle rencontrait. Mes lèvres s'étirèrent dans un sourire, plus que touchée d'avoir contre mon sein, la jeune princesse du couple royal. Je redressais la tête vers Sif lorsqu'elle confia ne voir que Thor dans les traits de son enfant. Elle a ton nez... » Il était parfois difficile de discerner à qui ressemble un bébé, mais il était évident que cette petite était le fruit de Thor et Sif, il y avait bien trop de ressemblance et de similitude. Je n'avais pas connu les deux lorsqu'ils étaient jeunes, mais il y a certains traits qui ne trompent pas. La jeune princesse empoigna une mèche de mes cheveux, la force de Thor à n'en point douter. Je ne pus retenir un rire à ses mots, bien qu'attendrie malgré tout. On s'installa vers la table, c'était une belle condamnation à mes yeux et je comptais bien profiter de cette petite tant que je l'avais contre moi. C'est étrange de ressentir autant de choses en présence d'un si petit être. » Je libérais une main pour passer mon pouce sur son front dont la peau était encore plus douce que le pelage d'un cheval ailé. Oui... » Mon visage se redressa vers Sif avec un sourire. J'avais grande hâte de te revoir, surtout après la bataille. Je voulais m'assurer que tu te portes bien. Puis j'ai entendu pour Thor, une raison supplémentaire à ma venue. Mais... » Mon regard tomba à nouveau sur le petit joyau que j'avais entre mes bras. Je voulais la rencontrer. J'aurai aimé venir plus tôt, mais je ne voulais pas vous déranger. Je me doute qu'une naissance est fatigante, puis vous veniez seulement de revenir... »

When a valkyrie loves >> (sif) Tumblr_n3kam0uyqy1sxljiyo4_r1_250La petite tira sur la mèche qu'elle tenait dans sa petite main, si bien qu'elle m'arracha une grimace. Sacrée poigne. A n'en point douter, elle est la fille de Thor. » Je ne pus réprimer un rire tandis que je touchais sa petite menotte. Elle attrapa un doigt. Si attendrissante que je pourrai rester des heures à la contempler. Vous avez fait là, un magnifique travail. Elle est si belle... » Encore une fois, je fus envahie par l'émotion. Mes sourcils se froncèrent et je relevais le visage vers la jeune femme. Je suppose qu'il n'est pas aisé de te reposer. Entre Thor, cette petite... Nous... Avec la bataille, nous n'avons pas repris les entraînements et avec Freyja à Vanaheim, j'ignore ce qui se prépare pour notre ordre. Mais, j'ai du temps libre et si tu as besoin, je peux m'occuper d'elle. Veiller un peu sur ta fille le temps pour toi de reprendre visage humain ? » Mon sourire s'étire. Enfin, surtout de te reposer. Il serait dommage qu'une fois Thor remis, ce soit toi qui garde le lit, épuisée par tes journées à veiller et t'inquiéter, non? » Il ne fallait pas être idiot pour sentir la tension toujours présente. Si Thor était hors de danger, seul le temps ferait son œuvre sur son rétablissement. Des jours, des semaines ou des mois, Sif ne tiendrait pas autant sans du repos. Je m'inquiétais également pour elle, ma tendre amie. J'y veillerai avec mon âme, mais songe à te reposer. Surtout que... vous allez avoir beaucoup d'occupations par la suite. » Odin a abdiqué son trône en faveur de son fils. J'imaginais déjà tous les chamboulements, toutes les obligations. Sif avait les épaules larges, elle l'avait prouvé à diverses reprises. Mais elle n'était pas infaillible. Comment te sens-tu par rapport à tout ça ? Est-ce la raison de votre départ, de votre soudaine disparition ? » Il y avait encore beaucoup d'ombres au tableau, mais je n'étais qu'une amie et je n'avais pas la prétention de penser qu'elle allait tout me confier sans crainte. Nous étions proches, elle avait été une main tendue lors de ma fuite de Vanaheim, une bonne épaule sur de nombreuses craintes de Valkyries. Mais au fond, nous étions des inconnus. Nous n'avions pas des siècles d'amitiés, mais elle était sincère. Et je n'étais pas de nature trompeuse.
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Sif Vidardóttir
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MessageSujet: Re: When a valkyrie loves >> (sif)   When a valkyrie loves >> (sif) EmptyMar 3 Mar - 9:53


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L'amitié était une chose tout aussi rare que précieuse. L'on pouvait posséder une pléthore de camarades, mais la plupart du temps il était possible de compter ses véritables amis sur les doigts d'une seule main. Je savais parfaitement quelles étaient les personnes sur lesquelles je pouvais réellement compter en toutes circonstances – cela, bien évidemment, sans inclure Thor et notre famille à la liste. Je savais que Tyr, autrefois l'homme dont j'étais le plus proche, serait prêt à me venir en aide si je le lui demandais, et cela en dépit de nos différends. Puis il y avait Dúfa, qui était pour moi plus une amie qu'une tante, car nous avions toujours soigneusement évité d'évoquer notre parenté dans nos conversations. Var, je la savais toujours préparée à montrer les crocs et à sortir les griffes pour moi, et cela sans que nos différences d'opinion n'ait une quelconque importance. Et puis, il y avait Svanhild. Ma très chère valkyrie, je la connaissais et la côtoyais depuis bien peu de temps, lorsque l'on faisait la comparaison avec les autres, mais elle ne possédait pas moins de place dans mon cœur. Elle avait su me toucher, que ce soit par sa force de caractère, ses grandes capacités de guerrière, ou encore sa douceur et son altruisme lorsqu'elle ne se trouvait pas sur un champ de bataille. Je regrettais de l'avoir négligée, comme j'avais pu négliger bon nombre de mes proches, mais entre Thor, Thrúd, la guerre et ses conséquences, je n'avais su trouver de temps à lui accorder. Je reconnaissais volontiers ne pas avoir été la meilleure des amies, depuis plusieurs lunes, mais à ma décharge, les Nornes ne m'avaient pas facilité la tâche. Tout s'était enchaîné à un rythme fou, et ma course folle s'était achevée avec un accouchement précipité et un époux entre la vie et la mort. Si les Tisseuses de Destinées étaient capables de faire preuve de clémence, je n'y avais pas encore goûté. Je savais ne pas être la seule à avoir souffert, nul n'avait été épargné par les nombreux bouleversements qui avaient changé la face d'Yggdrasil, chacun semblait occupé à panser ses plaies, qu'elles soient du corps ou de l'esprit. Voilà bien longtemps qu'aucune prophétie n'avait dérangé mes songes, mais pour la première fois, je n'aurais pas été contre un bref aperçu de l'avenir... Un avenir que j'espérais plus radieux et tranquille que ne l'était le présent.

Thrúd sagement installée dans les bras de Svanhild, j'avais pour une fois les mains libres, ainsi j'en profitai pour remplir deux coupes d'un délicat nectar, et en offris une à mon amie, qui décidément n'en finissait plus de s'émerveiller devant ma fille. Et comme toute mère, pour rien au monde je ne lui aurais demandé de se taire – j'étais bien trop fière pour cela. Remords et regrets m'assaillirent une fois de plus lorsqu'elle évoqua la bataille, et notre retour précipité de Midgard. C'était à peine si nous avions pu nous croiser sur la plaine de Nornheim, et une l'affrontement terminé, toutes mes pensées avaient été accaparées par Thor et sa blessure. Depuis, j'étais plus au moins restée cloîtrée dans nos appartements, à passer de mon époux à notre fille, sans réellement trouver un moment – ou simplement l'envie – de m'occuper de quoi ou qui que ce soit d'autre. Un état de faits auquel je remédiais lentement, mais sûrement, à présent que Thor avait repris conscience et reprenait lentement ses forces et son esprit combatif. Hélas, visiter Svanhild ne s'était pas trouvé sur la liste de mes priorités... Car en tant que future souveraine d'Asgard, j'avais apparemment plus important à faire. « Tu as bien fait de ne pas venir plus tôt... Non pas que je ne voulais pas te voir, ou te présenter Thrúd, mais Thor et moi ne souhaitions recevoir personne. Pas même les membres de notre famille, nous aspirions à un peu de... de calme et d'intimité, je suppose. Les Einherjar t'auraient renvoyée d'où tu venais, aussi ne suis-je pas mécontente de savoir que tu as échappé à ce renvoi. » Notre humeur s'était légèrement améliorée depuis, et si nous refusions encore la plupart de nos visiteurs, je faisais des efforts pour ne plus repousser notre famille et nos amis. Il m'avait été difficile de l'admettre, mais je n'étais pas la seule à me ronger les sangs pour Thor. J'avais tendance à penser qu'être son épouse me donnait tous les droits, un raisonnement pour le moins égoïste, quoique logique, et réciproque.

Une grimace amusée tordit mes lèvres une seconde, tandis que Thrúd tirait sur la mèche de cheveux qu'elle tenait fermement entre ses petits doigts. Rien qu'une seconde, avant que je ne retrouve mon sérieux, ramené par les mots de Svanhild. Je soupirai longuement, et laissai l'un de mes bras pendre mollement dans le vide, tandis que j'étais appuyée sur l'accoudoir, pour que Tollak – qui s'était enfin décidé à sortir de la chambre – vienne s'y frotter. « Je n'ai plus qu'un vague et lointain souvenir de ce que c'est que le repos. Ma grossesse ne fut hélas pas des plus reposantes, puis est venue la guerre, et puis Thrúd et enfin la blessure de Thor... Et tellement d'autres choses, la liste est si longue. » Si longue que je ne préférais pas y songer. Mes mille cinq cent ans de vie s'étaient écoulés sans qu'aucun événement majeur ne vienne ébranler l'Arbre-Monde, et voilà qu'en quelques mois seulement, tout volait en éclats ! Il avait suffi d'un flocon pour déclencher l'avalanche qui avait tout emporté sur son passage. Je me forçai à sourire à Svanhild, car sa proposition de prendre soin de Thrúd pour me laisser l'opportunité de me reposer me faisait chaud au cœur. « Ai-je l'air mal à ce point que tu veuilles bien laisser ton épée de côté pour veiller sur ma fille ? » Un rire léger fit écho aux ronronnements de Tollak, qui ne se formalisait plus de la présence de Svanhild depuis longtemps. « Je serai ravie de te la confier de temps à autre. Frigga s'occupe d'elle la plupart du temps lorsque j'ai à faire, mais quand elle ne le peut pas je dois me résoudre à la laisser à une quelconque nourrice... Je n'aime pas cela, quand bien même je sais qu'elle est entre de bonnes mains et en sécurité. Mais j'aime autant la savoir avec quelqu'un de confiance, et je ne veux pas la perturber de trop en la faisant passer de bras en bras. Je regrette déjà le temps que je ne pourrai pas passer avec elle à cause de mes nouvelles... fonctions. » Une autre grimace, franche cette fois-ci déforma mes traits. Je savais que mes obligations de reine ne seraient en rien comparables à celles qui accableraient Thor, mais je ne les accueillerais pas les bras ouverts pour autant. J'étais bien décidée à profiter de mon petit titre de princesse encore un peu.

« Depuis que Jörd est revenue, tout est tellement... tellement compliqué. » A moitié affalée dans mon siège, je tendis la main pour caresser les cheveux de Thrúd, qui tourna aussitôt la tête vers moi. « Si Thor et moi sommes partis, c'est parce qu'Odin nous a menti. À lui, à moi... À nous tous. Tu sais certainement que Jörd a choisi de se révéler lorsque Thor et moi étions à Alfheim. » A ce souvenir, un petit rire sinistre me secoua. « Moi qui espérais que nous pourrions nous retrouver un peu... J'ai bien failli perdre Thrúd, ce jour là. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. À notre retour, pour le moins précipité, à Asgard, Thor a décidé de demander des explications à son père. Odin avait toujours clamé que Jörd avait abandonné son enfant lâchement... Mais elle prétendait le contraire, et avec une telle hargne que Thor s'est mis à douter... Odin a avoué avoir menti, il a avoué avoir enfermé la déesse dans une forteresse stérile dont elle n'aurait jamais dû s'échapper. Car selon les Nornes, si elle avait élevé Thor, il ne serait jamais devenu l'homme qu'il est aujourd'hui, et le Ragnarök aurait été précipité... Tous ces siècles de mensonge, de manipulation et de cachotteries ont été comme un coup de massue pour Thor. La trahison était telle qu'il a préféré que nous partions... En toute franchise, je ne sais pas si nous serions revenus si je n'avais pas été enceinte. Mais nous revoilà, et sur le point de monter sur le trône... Je commence à regretter la ferme midgardienne dans laquelle nous avions trouvé refuge. Je ne suis pas prête à servir de modèle à des milliers d'Ases... Et si encore il ne s'agissait que des Ases... Lorsque j'ai épousé Thor, je savais que la couronne venait avec lui, mais j'espérais... J'espérais avoir plus de temps ? Et j'espérais surtout ne pas devenir reine après une si terrible guerre. Les débuts de notre règne promettent d'être agités... » Et n'était-ce pas merveilleux... « Je n'aurais jamais cru devenir reine un jour, le destin est une chose bien surprenante... Mais assez parlé de moi,voilà que je n'en finis plus ! Parle-moi un peu de toi, et des valkyries. Je dois avoir manqué bien des choses, depuis notre dernière entrevue. »
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