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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 damn the consequences >> HEL

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MessageSujet: damn the consequences >> HEL   damn the consequences >> HEL EmptyMar 15 Juil - 14:28

Ma foi envers Freyja, notre cheftaine a toujours été infaillible. Je n’ai jamais remis en question ses ordres, ni ses choix pour la sororité. Mais les récents évènements sans compter sur ce rassemblement qui avait eu lieu à Vanaheim me laissent quelque peu perplexe. Pourquoi choisir de nous cloîtrer loin d’Odin, loin de notre Père à tous ? Nous ne sommes certes pas les seules à protéger la cité d’Asgard ainsi que notre souverain, mais sans les Valkyries, c’est un affaiblissement que je doute nécessaire dans la situation actuelle. La nature semble se rebeller, comme si quelque chose se préparait. Il est donc logique que notre place soit à Asgard, dans le palais d’or pour être utile au moment opportun. Le souvenir de cette attaque de Jötuns est encore présent dans les mémoires, la Reine est certes de nouveau sur pied, mais la peur que beaucoup ont eue de perdre l’une de nos figures reste sensible. Je ne comprends pas. Je n’accepte pas cet enfermement pour des raisons futiles. Usant de ma relation amicale avec Sif Vidardóttir, la moitié de l’Invaincu ; j’ai fait envoyer une missive lui narrant la décision de Freyja que je trouve trop sévère et risquée. Son soutien a confirmé mon inquiétude et anxiété naturelle. Nous ne devions pas être là-bas. Grâce à sa connaissance des lieux, j’ai pu m’extirper de Vanaheim pour regagner Asgard en toute discrétion. Une rencontre avec notre cheftaine me vaudrait certainement le bannissement voir une punition plus forte. Je n’ai pas pour habitude de manquer à mes devoirs ou de contredire un ordre... Peut-être est-ce la raison de mes angoisses plus soutenues ces derniers jours. Mais au moins, j’ai la conviction d’avoir bien agi, pour le bien de mes sœurs, mais également pour protéger Asgard. Comment aurions-nous pu conduire les âmes au Valhalla ? Il me serait détestable de laisser des guerriers méritants rejoindre Hellheim alors que leur place est ailleurs.

Je ne saurais dire comment se terminera cette histoire. Freyja aura-t-elle des ennuis ? Je sais par avance que mes sœurs ne resteront pas à Vanaheim, car Odin interviendra. Je le sais pour m’être rendue, sous l’influence de Sif, devant lui pour lui dire pourquoi ses guerrières n’étaient plus dans le palais d’or. Pourquoi il ne pouvait plus entendre le bruit de nos armes qui s’entrechoquent. Ma plus grande déférence va au Père de Tout, et non à ma cheftaine. J’ai agi dans ce but unique. L’avenir me dira si j’ai fait le bon choix. Ce n’est pas mon devoir ni même mon respect envers mes supérieurs qui m’emmènent à Hellheim. Mais bien une affaire personnelle, je dirais même familiale. Il y a de ça plusieurs mois, j’ai pu rencontrer la Déesse des Morts, Hel fille de Loki. Cette culpabilité tenace qui réside toujours dans ma poitrine envers ma sœur Gylda m’a contrainte à lui demander une faveur. Je serais toujours redevable à la déité et je ne reculerais pas devant ce qu’elle me demandera. Un message pour ma sœur. Sa mort a été rapide, précipitée et nous n’étions pas en bon terme lorsque ce drame arriva. Dans le royaume des morts, j’espérais que le repos aurait effacé cette rancœur, cette jalousie et cette haine qu’elle me portait jadis. Un message que la déesse accepta de donner et qu’elle me préviendrait d’une réponse. Hors… J’ai revu à diverses reprises la déesse, notamment à l’annonce de Thor et Sif sur sa grossesse ; mais je n’ai jamais pu libérer mes épaules de ce poids. A-t-elle transmis le message ? C’est la raison pour laquelle je me rends aujourd’hui à Hellheim. Afin d’obtenir une réponse, mais également de payer la dette que je pourrais avoir envers la déesse. J’espère simplement que je reviendrais, car je sais ce qu’on dit.

Il est difficile de convaincre Heimdall, mais l’avantage d’être une Valkyrie est qu’on ne discute rarement nos demandes. Je ne peux taire l’angoisse qui saisit ma poitrine, qui rend mes mains moites. Tant de lunes, d’années que je vis avec le poids d’une mort, avec une haine difficile à accepter. J’aimerais tant que la réponse soit… bonne. Qu’elle apaise mes maux et peut-être, me fasse redevenir la Valkyrie que j’ai été. Le cœur qui palpite, je frappe aux lourdes portes. Il fait froid, sombre et brumeux dans ce monde. Les portes s’ouvrent, me laissant ainsi la possibilité de rentrer. J’observe le chemin derrière moi, est-ce que je le mire pour la dernière fois ? Je pénètre à l’intérieur, déposant mes armes au sol pour montrer ainsi que je viens sans révolte. La déesse Hel est toute proche, je baisse le visage par respect et je m’incline, montrant ainsi ma déférence. Déesse Hel.. Peut-être ne vous souvenez-vous pas de moi… Svanhild, fille d’Uwe... » Je redresse la tête, offrant un étirement des lèvres légers. Je vous ai donné un message, il y a quelques mois et je venais m’informer d’une réponse, mais également me livrer pour vous rendre service. Afin de rendre hommage au geste que vous auriez eu pour moi… »
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MessageSujet: Re: damn the consequences >> HEL   damn the consequences >> HEL EmptyMer 10 Sep - 19:49

Le peuple d'Asgard m'avait souvent décrite comme ne me préoccupant que de mon bien être. Et malheureusement ce n'était pas par ces jours que j'allais les contre-dire. Pas quand je voyais Venaheim se retourner contre Asgard, ou plus précisément contre Odin, Père de toute chose. Pas quand j'entendais cette histoire à propos de Jörd et de ce que Odin lui aurait fait subir. Pas quand mes trippes me disaient de foutre le camp avant qu'on ne me demande quel est mon camp. Je ne savais qui avait raison. Mais je n'avais aucun mal à croire que Joörd disait la vérité. Et si cela ne venait pas à être un combat pour la survie de nos peuples mais à choisir qui devrait être à sa tête, je savais très bien que je serais incapable de choisir Odin. Je savais bien ce qui pouvait m'arriver si je choisissais autrement, j'avais été bannie assez longtemps pour le savoir. Alors, plutôt que de rester à Asgard comme je le faisais souvent en ce moment, j'avais décidais de rentrer chez moi, à mon foyer, à Helheim. Et alors que j'allumais un feu dans la salle où je faisais ma cours, je me dis que c'était la seule solution valable. J'aurais voulu rester à Asgard pour profiter de la ville, de ceux de ma famille avec qui je n'étais pas brouillée, de la présence de Asbjörn pour une fois. Mais nan, rester à Helheim semblait bien plus raisonnable au vue de la tournure des événements. Quant j'avais du montrer ma loyauté alors que Idunn avait disparu, la question ne s'était pas posée. Je n'avais qu'à gagner à ce jeu là. Mais maintenant... non, je ne voulais pas être de ceux qui pourraient aider à Odin à garder sa place mais je ne voulais prendre le risque de me montrer si ouvertement contre pour le moment. Je verrais bien ce qui se passerait, je pourrais me décider à ce moment là. Et puis, quitter Asgard ne voulait pas dire se couper du monde totalement. Même si je n'allais pas aller prendre le risque d'aller me balader à Vanaheim, je pouvais toujours rejoindre Midgard et plus exactement le palais dans lequel vivent Aegir, Ran et leurs filles. Je savais que je serais toujours bien accueillit là bas. Et que je prendrais terriblement plaisir à y aller. Peut être que les vagues réussiraient à me décrisper, elles étaient aussi douées à ce jeu. Mais non, pour quelques heures encore si ce n'était quelques jours ou années ma place était à Helheim.

Car, finalement, c'était bien ici que je me sentais le plus en sécurité. Dans mes appartements, lieu où personne d'autre que moi, parmi les vivants, n'avait jamais posé les pieds. Dans ma salle du trône, où je passais la majeur partie de mon temps. Où je me trouvais à l'instant même, une lettre entre les mains, alors que mon esprit continuait de divaguer. Je finis par laisser la lettre tomber et ce fut son absence entre mes doigts qui me ramena à la réalité. J'étais penché pour la ramasser quand j'entendis frapper aux portes. Il n'y avait que peu de monde qui se risquait à venir chez moi et pourtant je reconnaissais ce bruit aux premières notes. Un poing contre le bois de mes grandes portes. Jetant un regard au tour de moi, je remarquais l'absence de mes serviteurs. Ils m'avaient probablement laissé seuls il y a quelques heures de cela déjà et je ne l'avais pas remarqué avant. Tentant de me composer un de mes visages de reine sans pitié je fis s'ouvrir les portes d'un geste de la main. Quelque part au fond de moi, j'espérais que ce ne fusse Odin pour me punir d'avoir envie de me rebeller contre son pouvoir. Mais comment aurait-il pu savoir ? J'espérais également que ce n'était point là Hermod pour m'apporter une mauvaise nouvelle, ou confirmer celles que j'avais appris dans la missive d'Asbjörn. Mais je devais dire que mon oncle était mon visiteur le plus régulier alors finalement, il devait être la personne que je m'attendais le plus à voir apparaître. Et pourtant, ce ne fut sa silhouette que je vis mais celle d'une jeune femme au longs cheveux blonds. Alors que j'eus envie de me laisser aller au soulagement de croire que cela ne pouvait être l'annonce de trop mauvaise nouvelle, je gardas un visage impassible jusqu'à ce qu'elle soit assez près pour que je le reconnaisse. Elle faisait erreur sur ses premières paroles. Ici je n'étais pas déesse mais reine. Et surtout, je me souvenais très bien de Svanhild, la Valkyrie.

J'écoutais ses paroles jusqu'au bout et me reviens alors sa demande, enfouie jusqu'à lors dans un coin de mon esprit comme la réponse que je lui devais. Voilà un moment déjà qu'elle m'avait formulé cette requête et que je lui faisais attendre la réponse, bien qu'à mes yeux il soit tout à fait normal qu'elle vienne la chercher. Ainsi donc, la Vakyrie avait de la patience. Ou trop peur de ce que je pourrais lui transmettre pour avoir montrer son nez avant. Mais je devais dire que ce n'était pas là ma plus grande question : commet se fasse-t-il qu'elle ne soit pas à Vanaheim comme le reste de ses semblables ? Valkyrie, me voilà... surprise de votre visite. J'avais ouï dire que votre ordre n'était pas vraiment... en état de voyager actuellement. Une délicate manière de dire non ? Mais ce ne sont pas là mes affaires, j'en conviens. Je retournais alors m’asseoir sur mon trône. Symbole de mon pouvoir en ce bas monde, il me permettait de toujours rappeler discrètement à mes invités à qui ils avaient affaire. Je n'avais point oublié votre demande et il ne me fut pas dur de retrouver votre sœur parmi mes gens. Une facilité enfantine presque. Il n'y avait pas temps de Valkyrie que cela en ce monde, car elles avaient la vie coriace et ce même en temps de guerre. Et j'avais un peu assez organisé pour rendre les choses encore plus facile. Je lui ai transmis votre message et elle m'en a donné un autre pour vous. Désirez-vous l'entendre? Je n'avais point oublier qu'elle venait de m'offrir ses services en retour et je lui offrais mon tour une dernière chance de faire marche arrière. Je ne voudrais que l'on dise de moi que j'étais un tyran. Et puis, je lui laissais aussi une chance de préféré ne savoir ce que sa sœur avait dit vu ce qui s'était passé entre elles. Pourtant, mon instinct me disait qu'elle accepterait de savoir, qu'elle brûlait de savoir.

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MessageSujet: Re: damn the consequences >> HEL   damn the consequences >> HEL EmptyVen 3 Oct - 13:38

L’allure noble, le regard fier et l’esquisse d’un sourire qui ourle ses lèvres, Svanhild veille sur le champ de bataille. Elle observe, écoute et attend le moment ; elle laisse son cœur choisir le prochain homme qui rejoindra le Valhalla pour la gloire d’Odin. Rien ne semble pouvoir briser son cocon silencieux et immobile, pas même ses consœurs qui commentent le choix d’une autre ou qui peste de ne pas avoir été plus rapide que la précédente. Une bataille de mortels n’est jamais agréable, puisqu’elles ne peuvent pas tous les prendre. Il y a bien des hommes qui périssent, cependant leur bravoure n’a point été remarquée, ou peut-être est-ce le caractère qui ne convient point. Toujours est-il que la Valkyrie aux prunelles de glace mire avec indolence ce qu’il se passe sous ses mirettes. Déjà deux soldats peuvent s’estimer heureux d’avoir été emportés par la guerrière, ils jouiront d’une vie longue, honorable à la table des Dieux. Ils pourront abuser de l’hydromel, se battre jusqu’à la mort et se réveiller le soir comme s’il ne venait pas de s’échouer tel un chiffon sur le sol, face à son adversaire. Une place de choix, que tout Viking espère acquérir à l’aube du trépas. Un geste attire son attention, son visage se détourne sur le mortel en question, armes en mains et grandes enjambées qui traverse le champ de bataille pour trancher ce qui passe sous ses lames. Le courage, la force de cet homme lui certifie qu’il doit venir à elle. Sans attendre, la Valkyrie aux cheveux des blés s’apprête à amorcer sa descente pour le quérir, il vient d’être blessé. Elle s’imagine déjà lui souffler à l’oreille que le Valhalla l’attend et qu’il y posera ses pieds tout prochainement, qu’il lui suffit de fermer les yeux très forts et de se laisser aller. Cependant, une vive douleur lui transperce le bras et ses prunelles quittent le mortel pour contempler la tache rouge qui commence à s’imprégner dans le tissu de son vêtement. Ses sourcils se froncent tandis qu’elle redresse le regard vers les yeux myosotis de Gylda. « Tu ne l’aurais pas Svanhild ! Il est mien ! » L’aînée des deux affiche sa surprise et sa contrariété d’avoir été arrêté en plein élan, risquant ainsi la mort du mortel. Cependant, la cadette ne veut aucunement laisser la place à sa sœur. Elle veut faire valoir sa force et se faire davantage remarquer que Svanhild. Aussitôt, la cadette engage le combat. Une danse martiale entre les Uwedóttir qui se terminera dans le sang, si personne n’intervient. L’aînée tente bien de calmer la colère de sa sœur, d’atténuer cette rage qui la touche. Qui lui fait mal. Voir autant de rancœur, de haine envers elle la chagrine et affecte son cœur. Seule Freyja est capable d’intervenir et c’est ce qu’elle fit. Séparant les Valkyries, ses paroles fusent. Ses ordres également. Svanhild ignore que ce dernier regard empli d’animosité, sera le dernier que Gylda lui offrira.

Je mire la Reine des Morts, secouant légèrement la tête. Possible que la Lokidóttir me prenne légèrement pour une folle, puisque je viens de m’égarer dans mes réminiscences sans donner de réponse, ni même un sourcillement des paupières. Pardonnez mon égarement, me trouver ici... c’est comme si je revivais une scène qui hante mon esprit depuis plus de deux siècles. » Je croise les prunelles bleutées de la Reine, m’efforçant de paraître solide face à la Mort. Mais il est de notoriété que la Valkyrie que je suis, est faible. Bien trop faible. En effet, notre ordre connait quelques tours difficiles, mais une grande partie de mes consoeurs se trouvent à sa place, dans le palais d’or auprès du Père de Toute Chose. » Elle siège magistralement dans son trône, comme Odin l’était lorsque j’ai affronté sa majesté à mon retour de Vanaheim. Il est difficile de ne pas réfréner un frisson en la voyant ainsi, aussi puissante face à moi. Car d’un claquement de doigts, elle pourrait décider de ne jamais me renvoyer à la lumière d’Asgard et je rejoindrais ainsi Gylda. Si je voulais paraître positive, je pourrais me dire qu’ainsi, je saurais obtenir le pardon total de ma sœur. Mais, le négatif semble m’allier le mieux. Vous avez donc donné mon message ? » J’ai conscience de paraître idiote et de peut-être amoindrir sa patiente en osant la faire répéter, mais je n’étais plus vraiment avec elle durant les dernières secondes. Lâchant un soupir, j’attends cet instant depuis tellement longtemps. Pourtant, maintenant qu’il est tout proche, j’ai cette douleur dans le ventre et cette peur de porter encore durant des siècles le remord, la haine de ma sœur. Je pose les genoux à terre, n’ayant cure de me montrer ainsi faible et pendue à ses prochaines paroles. J’aimerais avoir son message... Je prie depuis que je vous l’ai demandé, que sa réponse m’allège et non fortifie mon désarroi et mon trouble pesant. » Comme dépendante du moindre de ses mots, je reste immobile dans cette position soumise à la Reine des Morts. J’essaye de devenir dans son apparence ce qu’elle m’apprête à me révéler, mais elle est impénétrable, affichant un masque distant. Je ferme les yeux. Et bien soit, je suis prête.. »
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MessageSujet: Re: damn the consequences >> HEL   damn the consequences >> HEL EmptyJeu 30 Oct - 0:09

Je m'adressais à la valkyrie avec une certaine moquerie sous jacente quand je parlais de l'incapacité à son ordre à se déplacer. Mais je devais avouer que la curiosité avait particulièrement porté mes paroles. Je voulais savoir ce qu'elle faisait ici alors que son ordre était à Vanaheim. Je doutais que ce soit Freja qui me l'envoie, et que Heimdall l'aurait laissé venir à moi dans ce cas là. Mais surtout comment elle avait fait pour venir ? Voilà une question qui me plaisait particulièrement puisque les voyages parle Bifrost étaient censé être quasi impossible en ce moment. Mais elle ne sembla pas entendre ma question. Bien que physiquement présente dans mon monde, son esprit était clairement parti en rejoindre un autre qui ne faisait parti de ceux que l'on nommait les neufs mondes. Un monde que chacun avait : celui des souvenirs. Car je pouvais deviner à son regard qu'elle était perd dans ses souvenirs. D'ailleurs ses premières paroles me confirmèrent que c'était effectivement ce qui se passait. Cela ne me surprenait pas. Pas d'une femme qui m'avait adressait la requête qu'elle m'avait adressée. Pas de n'importe qui venant ici pour la première fois et qui savaient que ailleurs dans mon royaume se trouvait quelqu'un qu'il avait connu. Ce n'est rien. Votre réaction est des plus habituelles. J'étais moi même par moments habitée par les souvenirs de ce qui avait été ma vie tout en me paraissait par moment être celle d'une autre. La différence était que je pouvais les partager avec ceux qui n'étaient plus des neufs mondes, contrairement à elle, ce qui l'amenait ici. Mais avant de repartir sur les raisons de sa venue, elle renseigna ma première question à propos de l'ordre des Valkyries. Et un petit sourire se dessina sur mon visage alors que je pouvais presque sentir le mensonge. Je savais bien qu'il n'y avait pas tant de ses consoeurs au près de mon cher grand-père. Je savais que Freyj avait trahi. J'avais beau être coincée à Helheim, et à Midgard également, de mon propre grès, il ne fallait croire que je ne savais rien de ce qui se passait ailleurs. Les morts étaient très bavards généralement à leur arrivée. Et aegir me tenait au courant de chaque nouveauté. Mais la politesse la plus élémentaire m'empêcha de lui faire une remarque à ce propos. Je me contentais de hocher simplement la tête, clôturant le sujet en n'en reparlant pas pour le moment. Je vis l'éclair de crainte dans son regard alors qu'elle me regardait trôner mais cela fut rapidement chassé par une forme de surprise. Je ne pus me retenir de rire quelque peu en entendant sa question. Je vous avais dit que je transmettrais votre message, j'ai bien entendu tenu parole, Valkyrie. J'avais toujours eu une réputation mais je n'aurais pas cru que ne pas tenir parole en faisait parti. J'avais même espérer avoir réputation de l'inverse. Mais peut être qu'elle n'avait compris pour quelles raisons je l'avais fait. Il est aussi de mon devoir d'apaiser les morts quand l'occasion m'est donnée et pour votre sœur cela passe par vos mots également. Une explication simple en soit. Mais qui laissait entendre que longtemps sa sœur n'avait pas été en paix. Car après tout, j'étais bien placée pour savoir que c'était le cas. Gylda n'était pas la personne la plus apaisée que j'avais vu et ça restait le cas.

Je fus surprise de sa façon de me confirmer qu'elle voulait bien entendu le message de sa sœur. Car elle le disait en se mettant dans une place dans laquelle je n'aurais cru qu'elle se mettrait. Bien loin de l'arrogance que je prêtais à son ordre. Bien plus dans l’empathie, dans la faiblesse du sentiment. Bien plus humaine que je pensais qu'elles étaient. J'aurais presque voulu attraper sa main et lui dire que ce n'était rien. Presque, car je restais pas des plus empathique avec les vivants. Je savais que Dröfn, par exemple, aurait eu une réaction bien plus tactile que moi. Votre sœur vous pardonne. Une phrase, une seule, et amenée sans délicatesse. Elle dit que cela appartient maintenant au passé et qu'elle attend que vous soyez de nouveau réunies. Pouvais-je trouver cela étrange ? Probablement. Formuler ainsi j'avais presque penser que Gylda voulait que Svanhild meure pour la rejoindre, le plus vite possible. Moi qui aimait voir les gens vivre longuement, sauf un ou deux peut être, trouvait cela étrange de vouloir ça pour sa sœur. Mais probablement que ce n'était que moi qui l’interprétait ainsi. En arrivant ici, votre sœur était pleine de colère et de frustration. Quand la colère est partie, ce fut la culpabilité qui prit sa place. Si elle va mieux les années passant, je pense que votre message, votre initiative de chercher à la contacter, lui a fait le plus grand bien. Et d'avoir apaisé une de mes sujets je vous suis reconnaissance. Bien que je le pensais, je ne le formulais pas vocalement. Car je ne doutais que mon regard en dise plus long que je le pensais. Désirez-vous que je lui transmette un autre message en retour? Maintenant qu'elle avait dit se mettre à mon service pour éponger sa dette, je pouvais bien au moins lui propose cela.
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MessageSujet: Re: damn the consequences >> HEL   damn the consequences >> HEL EmptySam 6 Déc - 13:22

Le pardon. Ce sentiment puissant qui réchauffe le sang, qui galvanise le cœur pour l’envoyer dans des chimères plus douces. Je n’attends qu’un mot. Un seul pour savoir si à nouveau, j’allais porter le poids de la culpabilité jusqu’à rejoindre Helheim, ou si au contraire, je pourrai enfin reprendre mes activités de Valkyrie le menton haut, les épaules fières et l’esprit serein. La reine de Morts me semble être sur le coup, un mélange d’envie et de crainte. Comme si de ses lèvres gourmandes, elle aurait pu m’envoyer dans une myriade de sentiments. Bons ou mauvais. Ses mirettes glacées m’enivrent jusqu’à la moelle, provoquant divers tremblements. Parle, parle ma reine, que je puisse enfin délivrer mon sang et ma chair des stigmates gangréneux de la culpabilité. Votre sœur vous pardonne. Quatre mots. Simples, qui résonnent encore dans mon esprit. Je n’aurai pas cru qu’apprendre cela me violenterait l’âme si cruellement. Je sens mon estomac se retourner, mes muscles se contracter et ce venin brûlant circuler avec hâte dans mon sang. Il parcourt mon système aisément, cherchant la moindre faille pour qu’une émotion transperce mon visage impassible. Elle dit que cela appartient maintenant au passé et qu'elle attend que vous soyez de nouveau réunies. Ma poitrine se gonfle, ma gorge tressaille. Une valkyrie ne doit jamais être affectée par ses actes, par ses choix et ce qu’elle vivra. Elle sera la main pour défendre l’honneur, elle sera l’épaule pour seconder ses sœurs et elle sera la sévérité des Hommes. Mais en cet instant, je ne suis qu’une femme. Qu’une fille au cœur gonflé par l’amour. L’amour pour une sœur, pour mon sang, pour ma chair. Je me fais violence pour ne pas craquer, pour ne pas laisser l’émotion querelleuse qui réside en mon sein s’exporter vers mes pupilles, offrant à la Reine des Morts, les larmes libératrices. Par Odin, comme il est difficile de se contenir, de garder enfouie toute l’effervescence bouillante de mon âme. Mon visage se dresse vers la Mort. Durant un court instant, aussi fugace que pertinent, j’ai l’envie de lui réclamer une autre faveur. M’emporter dans son Helheim afin de rejoindre ma sœur. De la retrouver pour l’éternité et de pouvoir pleuré sur ses épaules, de pouvoir enfin offrir ce qu’une Valkyrie ne donne pas. Mais le devoir surmonte le désir. Désir futile et idiot, que je regretterai immédiatement. Tôt ou tard, lorsque les Nornes le jugeront opportun, nous nous retrouverons ma sœur. Mais pas aujourd’hui, pas encore.

La Mort s’adresse de nouveau à moi, me contant l’état de Gylda à son arrivée dans son royaume. Je n’en suis point surprise, bien que peinée. Même morte, elle n’a pas été apaisée par les troubles de sa vie. Quel gâchis d’avoir attendu plus de deux siècles pour lui parler, pour transmettre un message. Dans l’instant, je me trouvais stupide d’avoir perdu deux siècles d’errance et de désespoir, alors que ce remords, cette culpabilité auraient pu me quitter bien plus tôt. Mes lèvres s’étirent dans un sourire, petit, mais présent. Je vous serai éternellement reconnaissante, Reine Hel, pour le message que vous avez transmis à ma sœur. Il n’y aura point de limite à ma dette, je ferai tout ce que vous me demanderez jusqu’à ce que vous jugiez suffisant. » Un regard débordant de respect, de reconnaissance et d’admiration pour la mort, tout en ajoutant une légère inclination de la tête. Mon dévouement pour la Mort prend place et je respecterai ma promesse. La Reine s’exprime et oserai-je à nouveau ? Mes paupières clignent plusieurs fois, cherchant les mots que je pourrai offrir à ma tendre Gylda en retour. Puis, j’incline le visage vers le sol en formulant clairement ces derniers mots : Dites-lui simplement qu’elle sera ma main lors de mes prochains combats. Je vous remercie...» Je pense que ces paroles seront suffisantes à ma sœur. Elle les comprendra, elle saura l’amour, la joie subjacente. Mes mirettes se posent sur l’intérieur de son royaume, souhaitant inscrire dans mes réminiscences le moindre détail de cet entretien avec la Mort. Puis-je vous être utile dès à présent, Reine Hel ? Souhaitez-vous que je fasse quelque chose pour commencer ? » Puisque je suis déjà sur place, autant profiter pour commencer par effectuer une première tâche, si la déesse le souhaitait.


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MessageSujet: Re: damn the consequences >> HEL   damn the consequences >> HEL EmptyJeu 26 Fév - 23:46

Alors que j'annonçais à la Valkyrie que sa sœur, valkyrie morte aussi, la pardonnais je ne pus m'empêcher de scruter avec attention son visage. Je ne pouvais m'empêcher de me demander à quel point elle avait le contrôle sur l'expression de ce qu'elle ressentait. J'avais envie de savoir si ses sentiments pouvaient se lire sur son visage comme je lirais un livre ouvert. Ou s'il me faudrait du talent pour déchiffrer son expression. Ou si encore mieux, elle serait placide, ne reflétant aucunement ce qui se passait dans sa tête. Oh car je savais très bien qu'elle aurait en dedans une réaction. Elle n'était pas la première personne à qui je transmettais un message de la part d'un proche mort. Et on ne venait jamais à moi si la réponse laissait de marbre. Alors la question était juste de savoir si une émotion transparaîtrait. J'aimais assez l'idée qu'elle ne laisse rien paraître, toute bouleversée qu'elle pourrait être, une part de moi n'oubliant pas qu'elle venait de m'offrir ses services. Mais je devais reconnaître que, avec un certain sadisme, j'aimais les voir lutter contre leur émotions qui s'affichaient tout de même sur leur visage. Et avec elle, je ne fus pas déçue. Elle semblait premièrement du glace, mais je savais bien que ce n'était pas le cas. Et je pus voir ses muscles se tendre alors qu'elle se forçait à maintenir le contrôle sur elle même. Je pus voir ses yeux se mettre à briller légèrement alors qu'elle ravalait ce que je devinais être des larmes. Alors ce fut à mon tour d'exercer sur mon visage un contrôle pour ne rien exprimer. Ne pas sourire devant sa réaction comme j'en avais en premier envie. Non, je devais rester une reine aussi glaciale que l'air de mon royaume. Alors, je bougeais simplement sur mon siège, me penchant légèrement plus en avant et prenant un air qui se voulait délicat je m'adressais de nouveau à la Valkyrie pour lui parler de sa sœur. Je lui confiais l'état dans lequel elle était arrivée, ceux par lesquels elle était passée depuis. Rien ne me forçait à faire cela, j'en avais parfaitement conscience. J'aurais pu ne rien dire de plus et simplement la congédier. Cela aurait été mon droit. Mais ce n'était pas mon humeur et je savais que je faisais au tant cela pour Gylda, qui méritait la paix et ne l'avait pas encore totalement trouvé deux siècles plus tard, que pour Svanhild. Car elle venait de s'endetter au près de moi certes mais maintenant il était à moi de m'assurer que le moment venu, quand je l'aurais décidé, elle n'hésiterait pas avant de faire ce que je lui demanderais. Je me demandais même si je n'allais pas chercher à gagner sa confiance. Une petite voix me soufflait que j'avais beau ne point les apprécier, il ne me viendrait rien de mal à avoir une Valkyrie dans ma poche. Et j'avais pu voir que celle ci avait visiblement été longuement agitée par un conflit intérieur. Deux siècles de culpabilité, sans réponse à ces questions, cela pouvait être long. Je me demandais ce qui en ressortirait pour elle... J'avais bien envie de savoir, j'avais bien envie de gagner sa confiance même si elle ne gagnerait sûrement jamais la mienne. C'était pour cela, également, que je lui avais dit ce par quoi sa sœur était passée, la mettant en garde de faire de même. Hum, quel plaisir de l'entendre dire que j'avais son éternelle reconnaissance. Mais encore plus qu'elle considérait qu'elle serait endettée auprès de moi tant que je considérerais que c'était le cas. C'était une façon de voir les choses de sa part qui me convenait parfaitement, je n'allais pas le cacher. Je lui proposais de transmettre un message à sœur, ce qu'elle accepta. Ce sera fait. Si je n'avais le temps de trouver la Valkyrie décédée moi même je savais que j'avais des âmes ici bas sur qui je pouvais compter pour ce genre de demande. Peu être même qu'il vaudrait mieux pour Gylda qu'elle ne l'apprenne pas de moi. Disons que je n'étais pas connue pour vouloir que la main des Valkyrie soit bien guidée lors d'un combat... Non, vraiment pas connu pour ça. Et pourtant, je ne pus m'empêcher de sourire, presque cruellement, à la phrase suivante de la Valkyrie. Car la prochaine fois qu'elle prendrait les armes, cela pourrait être pour moi... Je la fis patienter quelques instants, réfléchissant à ma réponse pour qu'elle soit la plus intéressante possible. Et, me composant un visage de douceur, je lui offris une réponse. Rentrez en Asgard, Valkyrie. Je ne voudrais priver Odin d'une de ces guerrières par les temps qui court. Mensonge, j'aurais bien voulue le priver de toute personne pouvant prendre les armes pour le défendre. Mais je ne tenais pas à ce qu'il m'accuse de le faire, ma situation actuelle dépendant grandement de son bon vouloir. Alors, au tant qu'elle rentre à Asgard. Mais je vous serais grès de me prévenir si la situation venait à... changer. Je ne crains que ce soit le cas, et qu'alors votre sœur ait l'occasion de guider votre main. Je ne savais pas quels seraient les prochains mouvements de Jörd. Mais Frey lui n'était pas connu pour sa patience. Et Freyja avait toujours l'épée en main de ce qu'on disait d'elle. Les combats commencerait sous peu, j'en étais sure. Et qu'était que quelques mois ou même années pour nous autre ? Ne mourrez pas, Svanhild. Elle n'avait à voir dans ces paroles aucun gentillesse. J'en serais très contrariée et alors, bien entendu, votre âme me reviendrait, en payement de votre dette. Je ne pus m'empêcher de sourire, contredisant sûrement mes paroles sur ma possible contrariété. Mais il était toujours plaisant d'annoncer à une Valkyrie que son âme n'irait pas au Valhalla si elle venait à mourir. Une âme guerrière qui plus est, plaisant aussi de l'avoir. Mais quelque chose me disait que celle ci me serait bien plus utile et appréciable vivante que morte. Je guettais sa réaction, ne pouvant m'empêcher de me demander ce qu'elle trouverait à répondre.

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