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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 Blódughadda ▲ Huitième vague

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MessageSujet: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:22

Blódughadda Aegirdóttir

I will paint the sea red, it is prettier that way



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ϟ Nom : Blódughadda est le prénom qu'ont choisi mes parents. "Chevelure sanglante", rien de moins. Une histoire conte que je les ai peint du sang de mes ennemis. Évidemment, c'est faux. Je les ai peint du sang de mes amis également. Ceci est une galéjade, bien entendu. Vous riez, n'est ce pas ? Oh, et vous le trouvez imprononçable ? N'envisagez même pas de m'appeler Bobo ou autre ridicule petit surnom qui vous faciliterait la tâche ou je me ferai un plaisir de vous vider de vos entrailles dans l'océan, pour nourrir les poissons. Là, je ne plaisante plus. Je porte fièrement le nom d'Aegirdóttir, comme mes soeurs. ϟ Statut : Divinité asyne, je suis la huitième personnification des vagues. De la mer et de l'océan après une bataille, pour être plus exacte, lorsque les flots sont teintés de sang. ϟ Famille : Avant-dernière fille de Rán, déesse des tempêtes et souveraine de l'empire des morts au fond des abîmes de l'océan, et de Aegir, dieu des mers et des océans. Soeur cadette de sept aînées : Angeya, Kòlga, Dúfa, Unn, Hrönn, Bylgja et Dröfn et une des aînées de la neuvième vague, Hefring. Tante de Sif, prophétesse et future reine d'Asgard et d'Heimdall, gardien d'Asgard. ϟ Qualités : Élevée dans un environnement où l’art de la guerre est un point d’honneur à respecter, j’ai développé un comportement de stratège. Loin encore d’égaler ma mère, mon père ou mes aînées dans le domaine, je me défends pourtant et réussis toujours à choisir la meilleure opportunité et à organiser l’action, même dans une situation délicate. ▲ Ma famille a toujours été le pivot de mon existence et je me montre très protectrice envers eux et les rares autres personnes que j’apprécie. Je suis littéralement prête à soulever l’océan pour leur assurer défense et protection. Loyale, je cherche constamment leur approbation et je souhaite qu’ils soient tous fiers de moi, malgré mon caractère difficile. ▲ Pugnace, ma détermination ne connaît aucune limite. Je suis prête à tout pour arriver à mes fins, au risque de me montrer têtue. Je ne baisse jamais les bras et ne me laisse que très rarement décourager. J’ai la tête dure et ne me laisse pas marcher sur les pieds. ▲ Courageuse, je m’illustre particulièrement dans les batailles, galvanisée par les cris, le sang et les bruits d’épées et de haches s’entrechoquant. ▲ Ma voix porte et je n’ai pas toujours besoin de mots pour me faire obéir. En effet, je suis charismatique et arrive à influencer les décisions des autres par mes attitudes et mes actions. J’ai confiance en moi et diriger des troupes est comme une seconde nature. ▲ Je me suis toujours trouvée drôle. Mordante et un peu sarcastique. Même si je ne le montre pas toujours, j’aime faire rire les gens. Pourtant, des échos remontent à mes oreilles. J’ai entendu dire qu’on me trouvait « décalée » et que mes tentatives d’humour ne faisaient que très rarement, voire jamais, mouche. Certains murmurent même que mes boutades laissent une atmosphère lourde et désagréable. ϟ Défauts : Violente, ma vie est gouvernée par un leitmotiv central. La violence résout tout. Et si elle faillit, c’est simplement que tu n’as pas frappé assez fort. Certains disent que je n’arrive à m’exprimer qu’avec mes poings, mais après tout, j’ai été élevée comme une guerrière par ma mère. Je ne jure que par les armes et cette adrénaline torrentielle et sauvage qui vous brule les veines, vous assurant que vous êtes en vie. ▲ Comme l’océan déchaîné, je suis cruelle et sanguinaire. Je suis née pour observer, diriger les vagues rouges, menaçante, bouillonnante et témoins de la haine et de la rage animant les hommes et les femmes de Midgard. Je ressens leurs émotions belliqueuses et brutales à travers les flots. Je me nourris de cette âpreté sourde qui les dévore. ▲ Colérique, mon tempérament est de feu, comme toutes les femmes de cette famille. Je m’emporte très facilement et, à la moindre contrariété, soyez prêt à affronter mes foudres et le déchaînement de l’océan écarlate. Volcanique et soupe au lait, mieux vaut pour vous d’éviter de me chercher des noises. Mon courroux est terrible et mes colères sont noires. Un conseil, ne restez pas dans les parages lorsque je me laisse envahir par les ouragans. ▲ Lunatique, je peux passer du rire aux larmes en passant par l’agressivité mordante en moins d’une minute. Toujours à prendre avec des pincettes, je suis très instable. Méfiez-vous car, derrière un sourire peut se cacher la pire et la plus imprévisible des tempêtes. ▲ Vicieuse, je sais frapper à où ça fait mal pour faire le plus de dégâts possibles. Mes nombreuses années d’existence m’ont appris à connaître les faiblesses des êtres humains et des dieux et, pour que la victoire soit mienne, je suis prête à tenter tous les coups bas. ϟ Pouvoirs : Comme mes soeurs, je contrôle la puissance des vagues et veille sur l'océan. Je suis cependant la seule à commander la mer lorsqu'elle se déchaîne et que les batailles entre les hommes font rage.


ϟ Pour la première fois en six millénaires, Asgard a été attaquée, l'immortalité des dieux compromise et le royaume de Vanaheim saccagé... Penses-tu que le roi Odin a fait ce qu'il fallait pour parer ces attaques, ou le juges-tu responsable de ce qui est arrivé ? Est-il toujours un bon souverain ?
Mon opinion à propos d'Odin est changeante, comme l'océan. Il donne et il reprend. Pour moi, il est extrêmement difficile d'avoir un avis tranché sur ses actions. Le Père de Toute Chose n'est pas le seul fautif, j'en ai conscience, mais comment tout effacer lorsque l'immortalité de mes proches a été menacée ? Je n'aurais jamais pu lui pardonner s'il leur était arrivé quelque chose. Maintenant, Asgard n'a-t-il pas été sauvé ? Mieux, les batailles m'ont divertie. La vie ne commençait-elle pas à devenir lassante ? Si quelque vie furent le prix à payer pour sauver Asgard, soit. Après, ce n'est pas comme si toutes ces manigances m'intéressaient.

ϟ Les mortels se sont mêlés aux dieux à de nombreuses reprises à présent. Les juges-tu dignes de cet honneur, ou ne sont-ils à tes yeux que des créatures vaines et inutiles ?
Les humains ne sont que des êtres vaniteux et imbus d'eux mêmes. J'entends certains dieux louer leurs aptitudes et leurs qualités, mais je ne vois que la noirceur amère de leur coeur. Je tire mon pouvoir de leur rage et de leur colère, lorsqu'ils naviguent sur des flots qu'ils pensent, à tord, vaincus, et lorsqu'ils se battent. Que leur sang nourrisse les profondeurs ! Ils ne servent qu'à cela, après tout. Pire, c'est de me savoir dépendante d'eux qui me fait les mépriser. Comment pourrais-je souffrir cela ? Moi, dépendante de ces êtres aussi bas qu'éphémère ? Pourtant, je suis fascinée par les sentiments extrêmes qu'ils peuvent éprouver. Je ne les aime que dans leur ire.

ϟ Idunn est de retour, mais il semblerait que les dieux ne puissent pas encore goûter au repos tant mérité... Depuis quelques semaines, la nature s'agite étrangement, le printemps diffère de celui des autres années... A tes yeux, est-ce un caprice de la nature, ou tout cela cache-t-il quelque chose de bien plus dangereux que quelques trolls égarés ?
Quelque troubles parcourent aujourd'hui l'océan. Après tout ce qu'il vient de se passer, il m'est impossible de considérer cela comme une coïncidence. Trop d'indices nous guident vers le contraire. La menace gronde, grossissante. Mais après tout, si cela implique de prendre les armes, je suis impatiente. Ma famille et moi n'hésiterons pas à plier l'océan pour protéger ce qui nous est cher et si la nature doit courber l'échine devant ma rage, elle le fera.


ϟ Prénom/pseudo : Crabs/Selkie ϟ Fréquence de connexion Tous les jours, normalement, mais en particulier le week-end  héhé  ϟ Scénario, PV ou inventé ? Inventé. ϟ Comment as-tu connu le forum ? Grâce à PRD ! ϟ Célébrité choisie : Cintia Dicker  chou  ϟ Le mot de la fin : With water and blood !  fire 

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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:22

HISTOIRE

Ocean and sea. Life and devastation. Choose wisely, human.


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Entre mes doigts noués, je sentais l'insecte gesticuler. Incapable de se défaire de ma prison de chair, il remuait comme un asticot pris dans le bec d'un poulet. J'écartais un peu mes paumes pour y approcher mon œil et voir la libellule se débattre. Ses minuscules ailes transparentes, veinées de centaines de petits traits fins, frottaient contre ma peau, la chatouillait et me faisaient glousser. Je ne savais si je riais à cause de la sensation des frémissements des membranes de l'insecte dans mes mains où si c'était parce que je la savais à ma merci. Que pouvait-elle bien penser, à cet instant précis ? En admettant qu'elle puisse penser, bien évidement... Peut-être songeait-elle à sa mort prochaine ? Était-elle mue par l'instinct de survie ? Je ne me lassais pas de l'observer. Affolée, ses yeux irisées aux multiples facettes roulaient sur sa tête grosse comme la pointe d'une épingle. Sa carcasse bleutée tremblaient sous les frémissements frénétiques de ses ailes. Galvanisée par mon sentiment de toute puissance, je me disais que je pouvais l'écraser d'une simple impulsion. Comment était-elle arrivée ici, dans le palais sous-marin d’Aegir et de Rán, mes parents ? C’était-elle accrochée aux pans des robes d’un visiteur de Midgard avant qu’il ne redescende ici ? Mais ceci ne m’intéressait pas. Avec cet insignifiant insecte, je pouvais jouer et décider de sa vie et de sa mort. D'ailleurs, le Destin ne faisait-il pas la même chose avec les hommes ? N'avais-je pas le droit, moi aussi, de m'amuser ? Frénétique, la bestiole se heurtait contre mes paumes. L'être humain ressentit-il la même chose, avant de mourir ? J'aurais voulu lui arracher les ailes et la voir se débattre avec la mort. Cependant, je n'en fis rien. Bien que mes doigts me démangeaient, je restais plantée à l'observer, me délectant lentement de son supplice. C'était cruel. Mais j’étais une enfant. Tous les enfants n’étaient-ils pas cruels ? Ne sachant la différence entre le bien et le mal ? Avais-je réellement besoin de connaitre cette mystérieuse frontière ? J’étais une des filles de l’océan. La huitième. J’étais une déesse des vagues.

Une voix froide et puissante héla mon nom à travers les couloirs du palais. Immédiatement, je reconnus le ton de ma mère. Je dissimulais la libellule dans mon dos et serrais le poing pour étouffer ses protestations. Elle cessa de bourdonner. Tranquille, j’approchais, le visage impassible, la bouche pincée. Contrairement à ma mère, j’étais très expressive. Il était aisé de lire en moi. Pourtant, lorsque je me trouvais en face d’elle, je me forçais à prendre cet air distant et froid. Pour lui ressembler, peut-être. Pour me convaincre que j’étais comme elle. Pourtant, nous n’avions rien en commun. Elle était immense et arborait une longue chevelure de jais, encadrant un visage très pâle et sans défaut. Ses yeux verts étaient de glace et semblaient être capable de percer toutes les armures et tous les coeurs, par la simple intensité de son regard. Quant à moi, j’avais hérité des prunelles bleues de Père et d’une étrange chevelure rousse. Kòlga, ma deuxième soeur, était la seule à présenter la même crinière de feu et, inconsciemment, je m’identifiais à elle. Ma peau d’albâtre était clairsemé d’une multitude de tâche de rousseur qu’on aurait aisément pu prendre pour des éclaboussures de sang. Dans mes paumes, je sentis la libellule se tortiller. Je raffermis mon empoigne. « Blódughadda, m’appela-t-elle, veux-tu voir une tempête ? » Mes lèvres s’ourlèrent en un large sourire. Même si Mère adoptait toujours cette intonation glaciale, je pouvais clairement déceler la lueur d’excitation si particulière, au fond de ses yeux. A cet instant, je lui ressemblais.

J’aimais toujours voir les flots s’arc-bouter, rugir et attaquer les falaises de leur écume dévorante. L’océan avait une voix et je pensais qu’il chantait pour moi, lorsqu’il s’unissait au ciel, grâce aux ouragans de Mère. Je n’eus pas besoin de lui répondre pour qu’elle comprenne mon sentiment. Doucement, elle posa sa fine main blanche sur ma tête et me guida jusqu’à un des nombreux balconnets de notre demeure. Là, au fond de l’océan, je pouvais admirer les remous sombres de l’eau qui s’entortillait dans une danse effrénée et, à sa surface, la terrible noirceur du ciel et la plus qui perçait les vagues. La chanson commençait et résonnait à travers toutes les parcelles de ma peau. Je me précipitais sur le rebord pour avoir une meilleure vue. Mais j’étais encore trop petite et j’étais incapable de voir, ma vision obstruée par le muret de pierres qui était censé m’empêcher de tomber. Trépignante, je lâchais un bougonnement exaspéré et fronçais les sourcils. « Je n’y vois rien ! » me plaignis-je en bougonnant. Mère n’eut aucun mal à me soulever et à m’asseoir sur la balustrade. Je laissais un soupir émerveillé franchir le seuil de mes lèvres devant le spectacle grandiose qui remuait la mer au-dessus de moi. Ma mère, comme mon père, avait toujours été plus ou moins absente. Je ne pensais pas pouvoir dire que j’étais élevée par les nourrices et mes grandes soeurs, mais je ressentais quelque fois cette sensation. Angeya, l’aînée, se montrait particulièrement attentive et c’était auprès d’elle que je cherchais l’approbation. Pourtant, je chérissais ces rares moments que je passais avec Père et Mère, quels qu’ils étaient et peu importait leur durée. Je voulais qu’ils soient fiers de moi. « Qu’est ce que c’est, ça ? » Je pointais du doigt une forme sombre, avançant sur l’eau malgré l’orage. De la profondeur d’où nous l’observions, elle ne m’apparaissait pas bien grosse. Voire ridiculement petite. « Les hommes. » Je m’arrachais à la contemplation de la tempête pour regarder ma mère. Elle avait les yeux rivés sur la silhouette du drakkar. Je suivis son regard et observais l’entrée en scène d’un autre bateau, puis de deux et de trois. Ils escaladaient les vagues déchainées et tentaient de se rapprocher. Qu’espéraient-ils faire ? Mère aurait pu les écraser d’un seul souffle. Ils ne valaient pas mieux que cette stupide libellule que je tenais. Ah ! En parlant de l’insecte, peut-être voulait-il voir l’océan, lui aussi ? J’entrouvris mes mains et la laissais glisser à côté de moi. Elle trébucha dans ses ailes avant d’entreprendre de les lisser. « Qu’est ce qu’ils font ? » demandais-je en regardant les drakkars se rapprocher. « La guerre ».

A peine avait-elle fini ces mots que la rage de l’océan fut interrompue par un corps percutant la surface. Son sang se répandit dans l’eau sombre comme une tâche brune. Rapidement, ces fleurs ensanglantées bourgeonnèrent en une multitude de bouquet carmins, attirant mon oeil fasciné. Des sons étouffés de percussions et de cris parvinrent à mes oreilles. Les battements de mon coeur se campèrent sur le rythme de la musique et les poils de ma peau se hérissèrent. Des moucherons que la mer noyait, voilà ce qu’ils étaient. Les humains étaient des êtres vaniteux et imbus d’eux mêmes. Que croyaient-ils ? Dompter l’océan ? Comme ils le faisaient avec leurs bestiaux ? L’eau était sauvage et elle prenait ce qu’elle donnait. Ne saisiraient-ils jamais ? Les hommes étaient stupides. Tes cheveux sont teintés du sang des tués en mer lors des batailles. Ne sens-tu pas leur coeur pulser contre ta peau, le long de ton cou, le long de ton dos ? Je voulais que ces vagues les dévorent pour ne laisser derrière eux qu’un sillage écarlate.



***



Je mis plusieurs siècle à comprendre l’importance de la magie. Avant, je ne me sentais exister qu’à travers la fureur des océans, les combats de ces hommes éphémères que je méprisais et surtout, le fer de l’épée que je tenais lors de mes leçons avec Mère. La violence qui m’ordonnait de me relever, de me battre et faisait circuler le sang dans mes veines ne comprenait pas la délicatesse de ces mots et de ces gestes gracieux qui réalisaient ces sorts tout à la fois élégants et dévastateurs. Je ne me laissais jamais des tempêtes maternelles, symboles de l’agitation constante qui bouillonnait au fond de mes tripes, mais lorsque le calme paternel intervenait pour faire resplendir l’océan de sa sérénité, je m’en trouvais comme endormie, presque assommée et confuse. Les chants effrénés des vagues houleuses, ces tambours qui roulaient le long des remous mourraient dans un murmure pour laisser place à ces voix douces et ennuyantes. Quand les flots s’alanguissaient, les hommes les parcouraient avec plus de confiance, nous narguant presque. Je ne le supportais pas. Ils étaient si insignifiant et pourtant, réussissaient à se montrer si suffisants ! Je ne comprenais pas pourquoi nous ne nous amusions pas avec eux. S’ils mourraient, d’autres prendraient leur place, n’est ce pas ? Où était l’importance ? « N’est ce pas d’eux que tu tiens ton pouvoir ? » m’avait un jour demandé Père alors que je toisais un drakkar, l’oeil mauvais. Je ne lui avais pas répondu, ne comprenant pas où il voulait en venir. De qui avais-je besoin pour déchainer l’océan lors des batailles ? De personne. Et surement pas des hommes, ces stupides cancrelats inutiles. Ils étaient insignifiants. Comme cette petite libellule que j'avais attrapée, étant plus jeune. Ridicule. Comme elle, ils se débattaient avec la vie dans l'espoir de sortir la tête hors de l'eau en sachant qu'ils ne pourraient en prendre que des bouffées. Si j’avais décidé de ne pas tenir compte de cette remarque, je ne pus m’empêcher d’y repenser. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’elle devienne une lubie lancinante et dévorante. Et lorsque mon tempérament excessif voulait quelque chose, plus rien n’avait d’importance. Puis, je saisis. Ma force, je la tirais de leur sang nourrissant les eaux tumultueuses. Ce que j’avais jusqu’à lors ressenti comme une évidence n’avait été que le témoignage d’une intuition et d’une impulsion bestiale. Je ne maîtrisais rien. Comme un animal, comme ce monstre bestial qu’était l’océan, je n’écoutais que des instincts primitifs qui me disaient quoi faire et comment. C’était inné. Mais pas maitrisé. Et me savoir dépendante de la fureur humaine me rendait malade. Folle de rage.

Ayant enfin réalisé cela, je me rendis compte que seule la magie pourrait m’aider. Je n’avais jamais négligé les apprentissages de Père. Sa sagesse m’avait toujours fascinée. Cependant, je ne me sentais pas concernée par de telles paroles. Face à lui, j’avais l’impression d’être une petite sotte impétueuse, sans réflexion et ne vivant que dans l’instant. Il me fallait travailler d’avantage pour comprendre. C’est ce que je fis... dans un premier temps. Rapidement, les choses se corsèrent. Je n’étais jamais assez fine, je n’étais jamais assez patiente et les échecs cuisants que j’accumulais me mettaient les nerfs à vif. La patience n’avait jamais été mon fort. Je m’énervais. Menaçais de tout abandonner, laissait ma colère s’exprimer à travers la destruction de quelque objets de décoration. Pleine de fierté et de rancoeur, je finissais par essayer de tout réparer, penaude. Je tournais en rond comme un poisson dans un filet, acculée. Je me trouvais dans un malstrom, incapable de sortir de ce cercle infernal. J’aurais voulu demander des conseils à Père. Mais je craignais sa réaction. Je ne voulais pas être la dernière fille, le vilain petit canard de la fratrie. Alors que mes aînées réussissaient, je n’arrivais qu’à m’embourber. Je voyais Angeya, Kòlga et Hrönn, si douée, dignes filles de leur père, et je les enviais. Peut-être n’étais-je faite que pour détruire. Peut-être n’étais-je faite que pour dépendre de ces misérables mortels.

Mais je ne pouvais pas tout jeter par terre. Il me fallait essayer. Mettant mon orgueil de côté, je finis par demander de l’aide à mes soeurs. Nous avions toujours été une famille unie et ce fut sans surprise qu’elles m’accordèrent leur aide. J’acceptais avec difficulté l’infériorité que je ressentais lorsqu’elles réalisaient leurs prouesses, me demandant de les imiter. Je m’emportais toujours autant, me montrant plus hargneuse encore lors des cours de Mère. La mer était plus rouge que jamais. « Je n’y comprends rien ! » m’écriais-je au énième sort raté. « Je n’y comprends rien ! » J’étais sur le point d’abandonner. « C’est parce que tu es toujours en colère, » m’avais soufflé Angeya. « Regarde, tes mains tremblent. Ta respiration est hachée. Observe. » Et une fois encore, sans perdre patience, elle me montra. La courbure de l’eau claire qui se pliait selon ses désirs, l’éclat lumineux de l’écume qui se reflétait dans toute la pièce, alors que tout ce que j’avais pu faire jusqu’ici était d’éclabousser grossièrement un mur. Un instant, la houle de mon coeur s’essouffla et je compris que l’océan n’était pas seulement beau lorsqu’il exprimait son ire. La paix de son calme m’enserra et les enseignements de Père m’apparurent plus clairs. « C’est si beau. »

Ce n’était qu’un petit pas. Une minuscule empreinte laissée dans mon éternité. Mais elle signifiait beaucoup. Beaucoup car c’est à cet instant que je sus que je n’étais pas réductible à cette colère et à cette violence qui me rongeait. L’exorciser était impossible, je l’avais compris. Je resterais toujours cette enfant houleuse et imprévisible, mais je pouvais toujours me contrôler. De moins, tenter de le faire. Ce qui allait encore me prendre quelque siècle.



***



J’avais toujours été la huitième vague. La petite dernière. Même si je jalousais quelque fois la reconnaissance qu’éprouvaient mes parents envers mes aînées, je ne m’étais jamais plainte de ma position. L’arrivée d’Hefring chamboula tout. La naissance de la neuvième vague m’institua d’un nouveau rôle. Moi aussi, j’étais devenue une grande soeur. Étonnamment, je voulus prendre mon rôle très à coeur. Seulement, j’étais maladroite. Hefring était un bébé. Un bébé qui pleurait, comme tous les bébés. J’aurais voulu m’en occuper, soulager Mère et aider Père. Mais je ne supportais pas ses cris. Ses cris qui me rendaient folle. Et elle semblait si fragile. Pareille à la libellule, son petit corps était recouvert d’une carapace, une petite couverture blanche qui ne la protégeait en rien. Je craignais de la briser. Pour moi, elle était aussi faible qu’une humaine. J’aurais pu la briser. Que se passerait-il si elle se trouvait sur les flots ? Elle serait happée par les profondeurs, assurément. Pouvait-elle se défendre ? « Est ce que je peux la prendre ? » demandais-je à Père qui la tenait contre lui. Avec un sourire, il me la tendit. Peu confiante, je la collais contre moi en me demandant si je la serrais trop. « Va-t-elle se casser si je ne fais pas attention ? » Je craignais de dire que j’avais peur. Peur d’un enfant. Peur d’un enfant alors que j’approchais des cinq-cent ans d’existence. C’était un comble ! « Je suis sûre qu’elle va se casser... » chuchotais-je en pinçant les lèvres. « Il ne lui arrivera rien. L’eau ne peut pas se briser, surtout pas lorsque son père veille sur elle, » répondit Père, toujours bienveillant. Je regardais alors son visage poupin, ses grosses joues rouges, ses petits poings s’agiter sous les couvertures et les touffes blondes de ses cheveux qui sortaient des langes. Ses grands yeux verts, les mêmes que Mère, me regardaient avec curiosité. « Quand pourra-t-elle sourire ? » Alors qu’elle glissait entre mes bras, je le remontais d’un coup de hanche. Mon geste trop sec dû la perturber puisque tout son visage se crispa et sa bouche se tordit. Sans prévenir, elle se mit à pleurer. Ses joues striées de larmes me renvoyaient une grimace qui me pétrifia. J’avais vu Hrönn la bercer et je tentais de faire de même. Mais cela eu pour effet de l’énerver encore plus. Ses cris redoublèrent d’intensité et je me mis à paniquer. « Arrête de pleurer, s’il te plaît ! » Mais bien sûr, elle n’obéit pas, ce qui me fâcha. « Je n’ai rien fait de mal ! » m’emportais-je. « Pourquoi pleure-t-elle ?! » Je la rendis brusquement à Père. « Faîte la taire ! » Je plaquais mes mains contre mes oreilles et m’enfuis en claquant la porte derrière moi.

La petite blondinette avait grandi. Aux aguets, elle avançait à pas de loups, longeant les murs pour se faire ombre contre les pierres. Mon effroi face à elle s’était estompée pour laisser place à une profonde affection. Sa personnalité s’était muée et de bébé pleureur, elle était devenue une intrépide petite fille. Nous étions les plus jeunes et j’aimais passer la plupart de mon temps en sa compagnie. Lui enseigner le peu de choses que je savais. Imiter Angeya. Mais je savais pertinemment que jamais je n’arriverais à sa cheville. Je n’étais pas faite pour cela. Depuis longtemps je l’avais compris et l’avait accepté. J’observais ma jeune soeur progresser, attentive aux moindres bruits, pensant peut-être me découvrir au moindre virage. Elle aimait jouer aux valkyries. Comme toujours, je jouais le monstre. Lorsque je la vis baisser sa garde, je bondis hors des ombres où je me dissimulais et la pointait du bout de mon épée de bois. Je vis ses grands yeux verts s’écarquiller et me toiser d’un air surpris. « Et tu es morte, » fut la seule chose que je trouvais à lui dire. Visage sérieux, ton glacial. Je n’étais pas maternelle comme Angeya. Je n’étais pas calme comme Kòlga. Je n’étais pas joyeuse comme Hrönn. Je n’étais pas patiente comme Père. Je n’étais pas protectrice comme Mère. Et je n’étais pas aventureuse comme Hefring. J’étais celle qui se nourrissait de la haine et de la rage des mortels. J’étais Blódughadda à la chevelure sanglante et j’avais appris à aimer ce rôle. « Tu devrais lever ton coude là, tu fatigueras moins ton bras tout maigrelet. » Je rangeais mon épée dans ma ceinture. « Allons remplumer tout ça et voler quelque encas en cuisine. Qu’en dis-tu ? »



***



Je me rappelais de la souffrance. De ce puis sans fond dans lequel vous étiez plongé, enfoncé dans les profondeurs, en pensant que plus personne sur cette terre ne pourrait jamais entendre vos hurlements déchirant la nuit. De vos poumons, obstrués, gangrénés par ce mal étrange qui vous fait passer pour mort. Je me rappelais de l’annonce. Et je me rappelais de la tempête ayant suivi. De la mer démontée. Des vagues scélérates, ravissant toutes les vies à leur surface. Je les observais, ces corps morts, coulant dans les profondeurs. Mère ne les entraineraient pas avec son filet. Pas cette fois. Ils finiraient tous à Helheim. Y gagnaient-ils au change ? Je n’en étais pas sûre. Je m’étais attendue à exploser. A fondre en larme et à déchainer les océans. C’était ce que je faisais, en temps normal. Mais ce n’était pas « un temps normal ». C’était un jour de deuil. Le deuil d’Angeya. C’était chose étrange de se dire que jamais plus je ne reverrais ce doux visage aimé, figure maternelle à la patience infinie. J’étais moins vieille que ses propres enfants. J’aurais pu être sa fille et, en un sens, je l’étais. L’annonce de sa mort m’avait muré dans le silence. Je n’avais pas laissé s’échapper le moindre sanglot. La moindre affliction. Le moindre tressaillement. Moi, si facile à lire, était devenue aussi insensible qu’une pierre. Et je m’en effrayais.

Mère avait disparu. Père ne parlait pas. Toute la famille s’était retranchée derrière les remparts du palais aquatique. L’atmosphère y était irrespirable. J’aurais voulu m’enfuir et tout oublier, mais il me fallait veiller sur cette mer rouge sang qui inondait les abimes. Car les mortels ne s’arrêtaient jamais. Ne prenaient aucun répit. Toujours résonnerait le bruit métallique des haches s’entrechoquant à la surface. Ils ne respectaient rien. Mais cette ire m’absorbait toute entière et effaçait un instant cette peine immense qui rongeait peu à peu la violence de mon coeur. La souffrance des êtres humains m’annihilait tandis que je laissais les vagues les dévorer et ne laisser derrière elles que des corps brisés, sans vie. Tout ceci, ils le méritaient. « Ne cesserez-vous donc jamais... » implorais-je d’une voix brisée. Une part de moi hurlait pour le repos et les larmes tandis que l’autre se délectait de ce spectacle macabre et suppliait les mortels pour qu’il continue pour toujours. N’était-ce pas la meilleure façon de tout occulter ? Bien sûr que si. Je n’entrevoyais aucune autre solution. Je n’étais pas comme mes soeurs. Aucune d’entre nous ne se ressemblait. Aussi, face à pareille perdition, nous ne pouvions pas nous entraider. Certaines étaient plus fortes que d’autres. Et je ne voulais pas qu’on me voit pleurer, m’étrangler dans mon sommeil avec mes propres larmes ou présenter un visage gonflé et rougi par le chagrin.

J’entrais rapidement en période de deuil. Se lamenter de la sorte ne conduisait à rien. Il me fallait avancer. Avancer pour oublier. La laisser stagner quelque part et ne jamais la remuer. C’était un tour de passe-passe relativement facile. Je ne mis pas longtemps à le maitriser. L’important était de ne pas laisser son attention s’égarer dans les méandres qu’il valait mieux ne pas visiter. C’était mieux ainsi. Pour la première fois en six-cent ans d’existence, je pris exemple sur les mortels. Les dieux ressentaient les émotions plus longtemps, plus forts, plus dévastateurs. Nos rancoeurs duraient des siècles. Nos amitiés s’étendaient à la longueur d’une vie. Nos tristesses étaient sans fin. Les hommes s’adaptaient. Les hommes oubliaient la douleur, avec le temps. Leurs blessures se cicatrisaient d’elles même. Imiter ces cancrelats, n’était-ce pas chose aisée ?

Une nouvelle fois, j’étais cette libellule. Je me rappelais de l’enfant que j’avais été. Cette fillette aux yeux mesquins ayant emprisonné l’insecte entre ses paumes moites. Je me rappelais l’avoir scruté, longtemps, pour voir sa panique et ses protestations sans importance. De ses ailes bourdonnantes. Je n’avais pas changé. Mais aujourd’hui, j’étais devenue cet insecte. Engluée dans une situation qui me dépassait. Observée par cet immense oeil sombre qu’on appelait la peine. Remuant ciel et mer pour me libérer de ce carcan qui menaçait mon existence. Tout n’était qu’un jeu, après tout. Et l’important était de rester en vie. D’être le dernier et de manger l’autre.



***



Asgard était détruite. Les Jötuns avaient fini par être mis en déroute. Les oppositions parentales m'avaient interdit de participer à l’effort et à la bataille devant le palais doré et dans le royaume des Vanes. Pour la première fois depuis de très longues années, j’avais envie d'abandonner la mer et le sang florissant des profondeurs pour goûter sa saveur sur la terre ferme. Était-il différent à Asgard ? La peur et la terreur seraient-ils toujours présents ? Je m'imaginais sentir ma propre adrénaline dans le sang que je cracherais par terre avant de me lancer sur mon prochain ennemi. Le visage barré d’un sourire, j’apprécierais à nouveau ce sentiment de toute puissance. J'aurais été galvanisée par le cris des combattants. Je voudrais tout brûler et ne laisser que des cendres sur mon passage. Mais ce n'était pas le moment. Pas encore.

Aujourd’hui, je ne sais plus exactement si j’oeuvre pour protéger Asgard ou simplement pour défendre les miens. Pour me montrer présente auprès de mes pairs ou pour me divertir en combattant. La vie et la mort... J’ai comme théorie qu’elles ne sont pas si différente l’une de l’autre. Quant à mes allégeances, je m’en préoccupe peu. Garder les océans, avoir mes soeurs à l’oeil, partager quelque moments avec Père et Mère ou encore se laisser envahir par les cris des mortels déchirants les flots. Qu’y a-t-il de plus important ? Idunn a été retrouvée, quel soucis devrions-nous nous faire, maintenant ?

Je vis par le fer et le sang. L’océan et la haine. Je suis la chevelure teintée du sang de mes ennemis et je vous ferais ployer sous les assauts de mon ire.
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:25

GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA  red red red red red 
T'es trop belle ma grande sistaaaaa  fire amoureux 
Et tu est trop badass dans ta psycho-attitude  yata rah 
RESERVE MOI UN RP QUAND TU SERAS VALIDÉE  mex 

Bienvenueeeeeeeeeeeeeeeeeee  lovi poutou wooh 
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:30

MON BEL ENFANT AU NOM PAS PRONONÇABLE! eheh
(c'est sûrement ta mère qui a choisi ton nom alors qu'elle souffrait en plein accouchement Arrow)

Bienvenue parmi nous et bon courage dans la rédaction de ta fiche! Si tu as besoin de quoi que ce soit, nos boîtes à mp sont grandes ouvertes! red

JE T'AIMEUH  * v keur nia amoureux
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Ràn Egildóttir
Ràn Egildóttir
déesse des tempêtes

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ϟ LOCALISATION : à Asgard après de longues semaines d'absence
ϟ HUMEUR : plus fière qu'elle ne l'a jamais été

THE STORM BRINGER

ϟ Daughter of the Ice ϟ
ϟ Wife of the Ocean ϟ
ϟ Mother of the Waves ϟ

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« Good enough to make the ocean look like it's a pond
Good enough to turn the valleys into mountain tops
And we live like legends now, know that would never die
Oh, we got love, we got love »

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WITH WATER AND BLOOD



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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:36

NYAAAAAAAA  red red red amoureux amoureux amoureux amoureux Merci de ton inscription avec ce choix qui promet effectivement d'être plutôt badass fire Bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question n'hésite pas à venir harceler chacun d'entre nous eheh

Et n'écoute pas ton père, il est jaloux de ne pas l'avoir trouvé lui-même What a Face *lance un regard noir à Aegir*
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Tyr Odinson
Tyr Odinson
dieu de la guerre et de la justice

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Il est le second fils d'Odin et le premier fils biologique de Frigga ◘ Il préside les batailles, qu'elles soient juridiques ou à coups de haches ◘ Il connait toutes les lois jamais écrites ◘ Il est le Premier stratège du Royaume ◘ Sa main droite à été dévorée par Fenrir le loup, fils de son frère adoptif Loki ◘ Il a un loup tatoué sur chaque épaule ◘ Il possède une prothèse magique forgée par les nains qui remplace sa main manquante lors des combats.

GUERRE & JUSTICE
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« Study Justice & Strategy over the years and achieve the spirit of the warrior. Today is victory over yourself of yesterday; tomorrow is your victory over lesser men. »



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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:42

Aegir mon vieux, t'as pas chômé *lève un pouce vers Aegir*
'Sont belles tes filles Razz

Bienvenue rouquine !
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:44

C'est dur de résister à faire des bébés quand on a une si jolie femme eheh
(oui, je me rattrape pour ce que j'ai dit euh)

Oui, elles sont toutes jolies mes fifilles d'amûr red
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:54

Hefring - MERCIII SISTAAA  amoureux Allez, on va tout faire péter maintenant  niark Je suis pas psychotique, pas du tout...  huhu BIEN SÛR QUE JE TE RESERVE UN MP !  yata 

Aegir - Mais si, il est prononçable !  boude Alors surtout, pas de Bobo comme surnom ou je me fache toute rouge  vo C'est juste que maman Rán a tapé dans l'originalité, ceux qui aime pas sont jaloux, c'est tout  string *mode guimauve on* JOTEM PLUS  miam 

Rán - La plusbelledessmexymaman  duck Je n'hésiterai pas à vous embêter tous  nyeux On fait une famille du tonnerre... *s'enfuit pour le jeux de mots tout pourri*

Tyr - Merci Tyr !  ronde rose 
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:56

On aura bientôt toute la famille =)

Bienvenue à toi, huitième vague ^^ Et bon courage pour ta fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:57

Blódughadda Aegirdóttir a écrit:
*s'enfuit pour le jeux de mots tout pourri*  

Çà va, tu as attrapé le talent de la famille, tu as bien atterri  green mex 
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Sif Vidardóttir
Sif Vidardóttir
reine d'asgard

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ϟ INSCRIPTION : 24/11/2013
ϟ LOCALISATION : Auprès du roi, en mission diplomatique ou dans ses appartements
ϟ HUMEUR : Fière & apaisée

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« I could recognize him by touch alone, by smell. I would know him blind, by the way his breaths came and his feet struck the earth. I would know him in death, at the end of the world. »

Blódughadda ▲ Huitième vague 492s

We are One,
We are a Universe



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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 21:59

ENCORE UNE TATA, DES TATAS PARTOUT POUR SIF fire fire fire
Bienvenue donc dans la famille, tata numéro trois green J'imagine la pauvre petite Sif en train d'essayer de prononcer le prénom  Laughing Si tu as la moindre question, n'hésite pas eheh
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 22:17

Bienvenue parmi nous belle petite vague ! Very Happy

Bon courage pour la rédaction de ta fiche et pour supporter ton papa. green
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Ásbjörn Arison
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ϟ LOCALISATION : Asgard
ϟ HUMEUR : serein & épris

Blódughadda ▲ Huitième vague Tumblr_nhwyj4NIaV1r0rwtlo8_250

Ami, vous revenez d'un de ces longs voyages qui nous font vieillir vite, et nous changent en sages au sortir du berceau. De tous les océans votre course a vu l'onde - Hélas ! et vous feriez une ceinture au monde du sillon du vaisseau.

Le soleil de vingt cieux a mûri votre vie. Partout où vous mena votre inconstante envie, jetant et ramassant,pareil au laboureur qui récolte et qui sème, Vous avez pris des lieux et laissé de vous-même quelque chose en passant !

~Viktor Hugo



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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 22:33

Bienvenue , très bon choix de perso, tu fais des heureux et je ne connaissais pas ton avatar, très joli. Bonne chance pour ta fiche
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 22:49

NOUS SOMMES ENVAHIS PAR LES AEGIRENFANTS mdr
Bienvenue par ici eheh Bon courage pour ta fiche et excellent choix d'avatar, btw nia keur
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 23:06

UNE AUTRE SOEUUUUUUUUUUUUUUR. red Omg omg omg c'est génial ! Very Happy Bienvenue sur le forum sista. ♥️ Je suis la seconde fille (donc l'aînée maintenant qu'Angeya a disparu) donc il va nous falloir un lien de fifouuuuu ! red N'hésite surtout pas à me contacter par MP ou à me demander mon Skype, je serai plus que ravie de discuter de tout ça avec toi. Very Happy
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyMer 30 Avr - 23:48

Bienvenue huitième vague !  * 
Cintia est trop jolie !  brille Bon courage pour le reste de ta fiche  v 
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 0:13

Bienvenue ! Smile
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Sigyn Ivaldidóttir
Sigyn Ivaldidóttir
déesse de la fidélité

ϟ MESSAGES : 1178
ϟ INSCRIPTION : 08/01/2014
ϟ LOCALISATION : Asgard, en secret.
ϟ HUMEUR : Funeste.

Blódughadda ▲ Huitième vague Tumblr_mof54ehtqV1rj7ftpo1_500

« together, we will live forever »


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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 0:47

Bienvenue petite vague eheh
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Thorolf Sigurdson
Thorolf Sigurdson
viking - bondi

ϟ MESSAGES : 10613
ϟ INSCRIPTION : 12/03/2014
ϟ LOCALISATION : Murmure à l'oreille des chevaux et d'une crevette.
ϟ HUMEUR : Batifolarde

Blódughadda ▲ Huitième vague Tumblr_n7c78b0ZZO1qirafjo8_250

Blódughadda ▲ Huitième vague Tumblr_n7c78b0ZZO1qirafjo7_250

Blódughadda ▲ Huitième vague Tumblr_n9e29rPEYm1tseas9o8_250


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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 8:53



Bienvenue, petite vague rousse !  ballon 
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Livia Weaver
Livia Weaver
viking - thraell

ϟ MESSAGES : 10250
ϟ INSCRIPTION : 13/03/2014
ϟ LOCALISATION : Tromsø ou ses alentours
ϟ HUMEUR : Aventureuse et curieuse

Blódughadda ▲ Huitième vague G6lg

Blódughadda ▲ Huitième vague 8aev

Blódughadda ▲ Huitième vague Gdf8


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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 9:37

Bienvenue à toi, jolie vague rousse ! fleur

*ne ramène pas sa fraise (tagada) pour prononcer son prénom, de peur de représailles*  huhu /fuit très loin/

Trêve de bêtises, bel avatar, je ne connaissais pas ^^ Bon courage pour terminer cette fiche ! ballon
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 9:57

Décidément c'est une famille très en vogue!! Bienvenue nouvelle vague, bon courage pour ta fichette!
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Jörd Annardóttir
Jörd Annardóttir
déesse de la terre

ϟ MESSAGES : 725
ϟ INSCRIPTION : 09/03/2014
ϟ LOCALISATION : Dans son sanctuaire à Asgard
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 11:10

Bienvenue jolie donzelle !  * 
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 12:08

Bienvenue parmi nous 8e vague ! Ton personnage promet eheh Hâte de lire la suite de ta fiche red
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 12:13

Encore une petite vague, bienvenue ! Bon courage pour la suite de ta fiche ! v
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Silke Leifdóttir
Silke Leifdóttir
valkyrie

ϟ MESSAGES : 193
ϟ INSCRIPTION : 27/04/2014
ϟ LOCALISATION : Asgard
ϟ HUMEUR : farouche

Blódughadda ▲ Huitième vague 426017evil4
Raven hair and ruby lips
sparks fly from her finger tips
Echoed voices in the night
she's a restless spirit on an endless flight
witchy woman, see how
high she flies
witchy woman she got
the moon in her eye
She held me spellbound in the night
dancing shadows and firelight
Blódughadda ▲ Huitième vague 469278frivolouswhim1



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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague EmptyJeu 1 Mai - 12:18

comment vous déchirez le string de mémé vous les filles de l'océan !!! En plus j'avais envie de grapher sur Cintia !!
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MessageSujet: Re: Blódughadda ▲ Huitième vague   Blódughadda ▲ Huitième vague Empty

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