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Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
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 Invitation dans un bouquet de fragrances alcoolisées. [elvind]

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Dúfa Aegirdóttir
Dúfa Aegirdóttir
déesse des vagues

ϟ MESSAGES : 62
ϟ INSCRIPTION : 15/12/2014


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La tempête a béni mes éveils maritimes

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et l'alcool aussi...



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MessageSujet: Invitation dans un bouquet de fragrances alcoolisées. [elvind]   Invitation dans un bouquet de fragrances alcoolisées. [elvind] EmptyVen 27 Fév - 20:46


Vénus Anadyomène








Les blâmes de son père n'étaient plus que des cirrus dans l'écume qui léchait les grains de sable, des échos lointains qui arrondissaient la cadence des vagues. L'haleine salée de l'horizon azur venait flageller ses joues dans un baiser acerbe et l'on eut dit que ses roulis salés s'ébranlaient dans quelques contorsions difformes. Elle avait encore fâcher son géniteur, mais voilà bien des décennies qu'elle ne comptait plus les fois où elle faisait bourgeonner son mécontentement. Ce besoin d'escapade, loin des ondes dansantes qui la cloisonnait dans sa prison dorée était un besoin vital, une nécessité dans la déliquescence de ses pensées.

L'indolence du climat affleurait la motivation de Dufà, accoutrée d'un ensemble monocorde qu'elle avait acquitté non sur mesure dans un vieux commerce de Midgard, le tout constitué d'un pantalon épousant la galbe de ses jambes, la ceinture garnie par une demi-jupe en cuir ouverte sur le devant, et d'un chemisier bordeau en coton. Pour flatter un peu plus les attributs féminins absents chez elle la baroudeuse s'enveloppait d'un long dolman auburn trop grand pour elle qu'elle avait pris soin d'escamoter à un maraudeur, chef d'une petite bande de galapiats. Les agaceries malingres n'étaient pas son fief mais la vague s'autorisait un minimum de convenance, sans doute le vestige d'une distinction familiale acquise. Ses bottes en cuir noir, garnies de lanière argentées, claquaient contre l'humus des hommes, laissant dans leur sillon quelques consonances agrestes. Après une journée de calvacade, la jeune femme affluait enfin sur le continent où la cantate sauvage alliait indulgence et accalmie, loin du tumulte incoercible du cocon où elle avait grandie. Les arômes accortes vinrent lui chatouiller le bout du nez en guise d'accueil. Lorsqu'elle se rendait en ces lieux, c'était surtout pour goûter au bouquet inusable des tavernes où elle rencontrait satisfaction et confort. En cette journée décroissante et rongée par les ténèbres enragés, elle se rendait là où les Hommes épanchaient leur soif dans le doux nectar du vin, du rhum ou de la bière. Dans les coulisses du théâtre de la vie, l'amatrice d'effronterie appréciait la rondeur orgiaque de l'astre lunaire. Issu des confins de l'univers, il semblait décrire le temps au travers de ses nuances défaites. Et alors que le jour agonisait dans une complainte taciturne, encourageant les habitants de Midgard à embraser leurs bougeoirs pour se protéger des abîmes, la déité observait les lanternes de toutes les nuances incendier les foyers d'une beauté énigmatique. Le charbon de ses alcôves s'émouvait sous la danse de ces étendards rougeoyants. 



Avide de gaillardise, elle s'invitait dans une taverne d'apparence modique mais qu'elle appréciait pour l'efferverscence qui égayait au quotidien son antre. Habituée des lieux, on la surnommait « lle cochon des fosses », car on ne comptait plus les fois où elle se réveillait le nez dans la fosse après un dur lendemain de veille, les cheveux et le visage détrempés de boue, tel un véritable petit cochon qui se complaisait dans la bassesse. La baroudeuse tenait bien l'alcool jusqu'à un certain seuil qu'elle franchissait toujours à sa convenance. Vivant un peu trop au jour le jour, elle ne pensait jamais aux anicroches des réveils matinaux.

« V'là ta cuvette chérie » Maurin était le propriétaire des lieux. Sa taille éminente dissuadait les écumeurs de semer leur obscure nébuleuse. Les sillons de ses bras qui traçaient ses muscles gondolés et la transparence de ses globules les freinaient dans leurs ardeurs belliqueuses. Pourtant, malgré l'aspect « ours » qu'il inspirait aux autres, Dufà éprouvait une certaine sympathie à son égard. A côté des géants de glace, l'homme avait tout l'air d'un nounours. Entre deux échanges verbaux sur les anecdotes de la région, elle liquéfiait son esprit des vapeurs alcoolisées qui chatouillaient ses narines. Elle commençait doucement la soirée sur une note de vin, l'âme séduite par son baume capiteux.




(c) AMIANTE


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MessageSujet: Re: Invitation dans un bouquet de fragrances alcoolisées. [elvind]   Invitation dans un bouquet de fragrances alcoolisées. [elvind] EmptyDim 1 Mar - 21:40



Have fun but never alone !




Il était toujours difficile d’identifier entre la colère et l’indifférence lequel de ces deux sentiments devait primer sur l’autre. C’était très régulièrement l’effet qu’offrait la présence d’Ove parmi le rang des Einherjars. En réalité, il avait bien évidemment ses préférés, ses têtes plaisantes à qui il facilitait la vie, mais il avait aussi ses têtes à baffer à qui il offrait toute l’opportunité de se répandre en injures à son sujet une fois qu’il disparaissait de leur vue. Avoir un tel homme à la tête des Gardes divins était peut-être une chance selon certains critères inconnus de beaucoup des hommes sous ses ordres et par conséquent principalement une malchance. Aussi, Eivind eut à nouveau tout le plaisir de subir ses affres autoritaires suite à son arrivée, non pas tardive, mais légèrement parfumée d’alcool. Ce n’était pas sa faute si les jours précédents l’actuel avait été baigné de folies qu’il ne narrait point suite à l’absence d’obligation de remplir son rôle au sein d’Asgard. Des jours libres, il en avait parfois, bien que rarement ou souvent associé au chiffre un. Mais ici, cela avait dépassé ce chiffre pour atteindre le suivant lui laissant bien plus que nécessaire l’opportunité de se laisser aller à ses vices profonds et viscéraux dont il ne pouvait se dissocier. A la suite, bien évidemment, revenir au travail totalement clean était parfaitement impossible. Il était tout à fait apte à faire son travail mais la moindre critique était la bonne pour pouvoir le rabaisser devant les autres. Si seulement ça n’avait été que ça, il aurait très bien pu le supporter simplement parce que c’était loin d’être la première fois, malheureusement, ce bon vieux Ove resta sur son dos constamment durant tout son service et utiliser l’indifférence était devenu de plus en plus difficile au fil des heures au point que la colère prenait de plus en plus le pas. Il le sentait aussi fortement qu’il pouvait sentir le souffle des propos déplaisants qui venaient effleurer son oreille. Válar avait bien raison en disant qu’il profiterait de la première occasion pour l’envoyer voir ailleurs si ses compétences – bien maigres selon son supérieur – pouvaient être utile. Mais lui donner satisfaction en se rangeant du côté des coincés qui respectaient toutes les règles – c’est-à-dire revenir à celui qu’il était avant – n’était pas du tout dans ses intentions. Il ne contenterait pas cet homme dépourvu du sens de l’amusement et uniquement mû par l’ambition et la nécessité d’avoir une main mise sur une poignée d’homme.

CE fut donc pour cette raison que lorsqu’il eut fini son service, il ne se contenta pas seulement de trouver refuge dans une taverne divine mais plutôt préféra rejoindre les hommes mortels et leur façon toujours bien vivante et surtout enivrante de s’amuser. Rien de tel pour se soulager que de retrouver ses origines même si le temps avait modifié la géographie de son village et des lieux où il avait grandi. Quelque part, ça facilitait aussi son retour sur ses terres. Si tout restait semblable, trop de nostalgie et surtout trop de souffrance associée à des moments vécus avec son « âme sœur » ne permettrait pas de pouvoir, non pas tourner la page, mais tolérer cette douleur en son sein. De plus, il n’était juste qu’un simple voyageur de passage, un forgeron, qui avait pour habitude de se rendre chez ses commanditaires afin de pouvoir discuter avec eux de leur désir qu’il devait créer. Aussi, il n’était personne d’important, juste un homme aimant s’amuser. C’était donc avec facilité qu’il était le bienvenu et considéré comme plaisant parmi les vikings. Cependant, lorsqu’il pénétra dans l’établissement, ce ne fut pas uniquement la présence de virilité et de compagnons de précédentes beuveries mais bien plus une silhouette qu’il n’avait pas eu le plaisir de côtoyer depuis un petit moment maintenant. C’était pourtant parfaitement plaisant et surtout amusant de la voir particulièrement ce jour où il avait besoin de se défouler. Cette femme n’était pas n’importe laquelle de ses connaissances. Elle avait ce quelqu’un qui entraînait principalement l’envie de s’envoyer des fleurs empoisonnées et de se défier jusqu’à ce qu’un des deux craque. Ce qui au fond n’arrivait jamais réellement. Ils en étaient même déjà venus aux mains pour pouvoir tenter de se départager jusqu’à ce que ça prenne des proportions totalement décalées et surtout tout aussi violentes mais à caractère plus intimes. Elle était un parfait exutoire.

Il s’approcha d’elle et comme s’il était un dragueur lambda, il s’appuya sur le rebord du comptoir dans la tentative fructueuse d’entrer en contact avec elle. « Alors comme ça, on sert à boire à des gamines ici maintenant ? Si j’avais su, j’aurais trouvé un endroit où on rencontre des grandes personnes. » Cela était bien évidemment une taquinerie pure puisque cette jeune femme en apparence prénommée Dúfa était bien plus âgée que lui pour dire vrai. Son sourire adressé à l’énergumène qui se tenait à côté de lui en disait long sur l’amusement de ces remarques et il se tourna ensuite face au comptoir pour pouvoir commander une bonne cuvée d’hydromel comme il en avait l’habitude. Il en avait bien besoin et ne comptait pas s’arrêter à cette unique, mais il fallait bien commencer par la première pour justement faire suivre ses copines. Il tourna à nouveau son regard vers la déesse marine et continua sa discussion qu’elle le veuille ou non « Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu le déplaisir de te voir. Tu comptes rester un moment dans cette taverne ou je peux m’installer sans trop d’inquiétude. Je n’ai pas tellement envie de devoir m’occuper d’une gonzesse qui ne sait pas tenir l’alcool et qui se prend pour une adulte. » Il ne put s’empêcher de ricaner car il ne comptait pas se priver de se moquer d’elle aussi ouvertement et de laisser ses envies verbales agressives, mais toujours bon enfant bien évidemment, se sentir libres de glisser de ses lèvres sans aucune retenue. Il vint entrechoquer sa pinte une fois service contre le verre de vin de Dúfa afin d’entamer leur soirée qui allait sûrement s’avérer vraiment intéressante, comme toujours.

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