lienlien
Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Lost prayers

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Les Nornes
Les Nornes
queens of fate

ϟ MESSAGES : 426
ϟ INSCRIPTION : 20/11/2013
Lost prayers 877272tumblrinlinemwunniiD7s1r8jtch


Lost prayers Empty
MessageSujet: Lost prayers   Lost prayers EmptyJeu 5 Fév - 18:58


lost prayers
vili & vidar

Panique. Les Vanes courent en tous sens, affolés, terrifiés, ils ne savent plus à quel dieu se vouer. Le village est en feu, les flammes lèchent les demeures et montent vers le ciel, toujours plus haut. Les hurlements des mères à la recherche de leur progéniture couvrent les ordres pourtant vociférés des guerriers. Le village est feu, ravagé et mis à sac par une troupe de nains furieux après que leurs propres contrées aient été mises sans dessus dessous et nombre des leurs massacrés, par les Vanes n'ayant pas supporté leur alliance avec Asgard. La Vengeance, pure et dure, pure et simple est appliquée cette nuit. Œil pour œil, dent pour dent. Les Asgardiens ayant déserté le royaume après que Vanaheim ait négocié son Indépendance, il n'y a plus grand monde pour protéger les villes et villages du royaume, Frey et Freyja n'étant pas encore parvenus à organiser la défense de leurs terres. Ainsi, les ennemis des Vanes sont pour un temps libres de s'en prendre aux innocents, de saccager, piller et tuer comme bon leur semble, en toute impunité. Ce village est bien trop loin du grand palais des enfants de Njörd pour que les villageois puissent courir s'y réfugier... Alors, les plus désespérés d'entre eux tombent à genoux et prient les grandes figures du panthéon, et comme l'on pourrait s'y attendre... Ce sont les grands Ases que l'on appelle au secours. Se pourraient-ils que certains aient pitié des pauvres Vanes et se portent à leur secours ?

Revenir en haut Aller en bas
https://wotg.forumactif.com
avatar
Invité
Invité


Lost prayers Empty
MessageSujet: Re: Lost prayers   Lost prayers EmptyLun 9 Fév - 19:23



Lost prayers

VIDAR NJALLSON - VILI BORSON
Chaque période de transition comportait son lot de ratés. Il y avait toujours, dans chaque petite révolution, un temps de battement où tout et n'importe pouvait se passer, et où tout et n'importe quoi se passait. Lorsque Vili entendit les exploits burlesques de ses pairs et l'immense merdier dans lequel ils s'étaient mis, il ne put s'empêcher de se dire que bientôt, les choses allaient sérieusement déraper. Rien de bien ne pouvait sortir de tout ce pot-pourri de frasques et d'erreurs. Bien trop de haine et de frustration avait décanté jusqu'à maintenant pour que certaines personnes et créatures passent à côté de l'occasion d'exprimer leurs sentiments d'une manière plus ou moins destructrice. Cette fois, c'était tombé sur les Vannes qui avaient été relativement fidèles aux Ases jusqu'à présent même si ils avaient réclamés et obtenus leur indépendance. Bien évidemment, une fois les forces armées parties, il fallait s'attendre à ce que certains en profitent... Mais Vili n'avait pas prévu que ça prendrait aussi peu de temps. Lorsque les vagues rumeurs de morts et de massacres arrivèrent à ses oreilles il ne put s'empêcher de venir. Il savait que les choses devaient suivre leurs cours mais pas comme ça, pas de cette manière là. Encore une fois, il avait l'impression de nettoyer après son frère, le fameux Père de Tout, qui ne contrôlait pas particulièrement bien ses ouailles si on voyait dans quel bazar était Vannes à présent. Cahin-caha, Vili arriva à Vannes à l'aide d'incantations diverses. Il n'aimait pas arriver peu préparé. Mais sur le coup, deux épées courtes et des poignards semblaient être les seules choses à réellement prendre avec soi. Il n'aurait besoin de rien d'autre pour le moment, histoire de repousser les forces hostiles... Ou du moins, ralentir leur progression pour laisser le temps aux pauvres malheureux de se replier.

A peine arrivé qu'il pouvait entendre déjà les cris et voir les flammes s'élever au loin. En une foulée qui l'étonna presque il arriva aux abords du village, incapable de bien comprendre ce qui se passait, qui frappait qui et qui pourchassait qui... Finalement, il vit passer un nain, une hache haut au dessus de sa tête, courant après un groupe de femmes désarmées et affolées. S'élançant à leur suite, Vili réussit à stopper le nain d'un coup de plat d'épée sur l'arrière du genou ce qui le fit trébucher. Ayant attiré son attention, le vieux, capuche misée sur la tête jusqu'à son nez, se mit en position, les deux épées dans ses mains. Le nain sembla quelque peu surpris par l'apparence de ce drôle de voyageur dont la longue barbe dépassait de sa bure. Sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, Vili l'attaqua et le mit à terre en quelques coup d'épées. Hésitant une petite seconde, le vieil ermite n'ayant pas prit de vies depuis quelques années à présent, il se ressaisit face à la grimace de haine que lui offrit son adversaire et le transperça en plein cœur.

Contournant quelques habitations entrain de brûler, il se boucha le nez alors que l'odeur du sang, du souffre et de la cendre lui chatouillait les sinus. S'avançant sur ce qui semblait être la place centrale, Vili ne put que constater que c'était une véritable débâcle et que tout le monde courrait dans tous les sens. Même avec un Ase à leur côté, le Dieu déchu ne pourrait pas faire grand chose si les guerriers ne regagnaient pas un minimum d'ordre. Il fallait un commandant, ou à défaut, un leader pour les diriger et coordonner la défense. Au loin, il vit passer des hommes avec des armes. En se rapprochant à grandes foulées, il constata qu'ils étaient incroyablement jeunes, à peine sortis de l'adolescence. Il en empoigna un avant de se reculer lorsqu'une lame frôla son cou. « Calmez-vous ! Je ne suis pas un nain ! Qui commande ici ? Où est votre chef ? » Le jeune, pressé, paniqué, pointa maladroitement quelques bâtisses en pierre qui s'élevaient sur une colline et qui ne semblait pas encore avoir été prise par la bataille et les flammes. Les laissant en plan, Vili se mit à se frayer un chemin vers la bâtisse qui ressemblait à un petit château, ou du moins, à un endroit légèrement fortifié. Il donnait des coups d'épées sur le chemin et tuait à tour de bras sans prendre le temps de faire dans le détail. Lorsque le vieux Dieu se retrouva devant une horde assez dense de nains, il cru bien qu'il allait bien y passer. Mais sa légèreté et son agilité, couplée avec sa vitesse et sa force qui n'avait pas totalement disparue après ces millénaires, il finit par les mettre à terre. Il était entrain d'achever un ennemi, sur un tas de nains fraîchement tués, lorsque quelques Vannes arrivèrent sur le chemin. Vili releva la tête vers eux. « Qui commande sur ces terres ? Il faut un plan ! Vers où allez-vous vous replier ? » L'Ase n'avait pas le temps de faire dans le détail ou le temps de faire la conversation. Il lui fallait des réponses, et vite.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité


Lost prayers Empty
MessageSujet: Re: Lost prayers   Lost prayers EmptyLun 23 Fév - 21:34




Vili & Vidar
Lost prayers
L
e feu brûle dans la nuit, les flammes teintent la nuit de pourpre, en écho au rouge du sang versé. Vapeur du sang chaud sur les tissus souillés, chaleur des vies et des foyers qui brûlent et s'effondrent en cendres. Les maisons brûlent, les chairs s'embrasent et les cœurs crient à l'aide autant que vengeance. Lorsque je suis arrivé, le village était en effervescence, il est à présent tombé dans la panique la plus complète. Les Vanes n'étaient pas prêts à de telles représailles, pas dans un si petit village, si isolé des rumeurs des villes et des Vanes jouant leur vie dans la diplomatie ; c'est un massacre et les cris se répercutent contre les cadavres.
Le feu brûle dans mes veines. Ils ont demandé vengeance, ils l'auront. La vengeance plane dans l'air, m'emplissant d'une énergie survoltée, qui demandent d'être dépensée dans le sang. Vengeance. Les âmes sacrifiées à la politique implorent vengeance et protection. Les nains hurlent au-dehors, hurlent leur vengeance face aux précédentes représailles des Vanes. Balivernes. Tout le monde a raison, au fond, mais la vengeance ne s'occupe pas de justice et cela je suis bien placé pour le savoir.
Pour l'appliquer aussi.

Depuis que j'ai réussi à évincer les injonctions de convalescence et quitter ma couche, j'arpente Vanaheim. Nous avons rejeté les asgardiens et leur paternalisme abject. Nous avons rejeté l'aide des Asgardiens, de plier la nuque sous leur coupe et les malveillances d'Odin. Né Ase, j'ai grandi à Vanaheim et j'ai toujours voulu vengeance sur Asgard ; je me rengorge de cette indépendance, de cette liberté nouvelle qui emplit les poumons des Vanes, dans ce doigt d'honneur infligé à Odin. J'étais du côté de Frey lorsque la bataille à fait rage, j'ai milité durant des semaines, des mois pour cette prise d'indépendance . La meilleure nouvelle depuis des millénaires.
Privé de l'aide d'Asgard, Vanaheim s'est retrouvé privé des mercenaires – quel autre mot appliqué à ces chiens ? - qu'Asgard lui accordé : proie sans défense face aux alliés d'Asgard. L'indépendance de Vanaheim l'avait affaiblit d'une certaine manière, paradaxolement. Mes plaies n'avaient pas eu le temps de cicatriser que l'enfer était tombé sur les Vanes. Je ne pleurerais pas sur cela, l'indépendance d'Asgard – la vengeance sur Odin – valait à mes yeux tous les peuples meurtris des neuf royaumes. Le chaos ne m'effrayait pas, la souffrance n'humectait pas mes yeux. Pour moi, nous avions gagné, malgré tout.
Oui, je suis heureux de cette cassure dans l'alliance des Vanes et des Ases, et qu'importe les victimes collatérales. Je ne les pleurerais pas. Mais cela ne veut pas dire que je ne dois pas les défendre cette nuit ou les venger chaque jour.

Durant la grande bataille, j'avais été blessé et je n'avais pas pu tenir ma place dans l'armée alors que la bataille faisait rage. Depuis, je tente de rattraper ma honte, et ma faiblesse. Mes motivations et ma hargne sont immuables, et vêtu de cuir et d'acier, je parcours Vanaheim. Le vent de la vengeance me porte, flottant dans l'air, m'apportant la venue des nains sur Vanaheim au moment où ils y mettaient les pieds. Leurs âmes imploraient la même vengeance que les Vanes mourants.

Je suis donc au beau milieu des combats, à essayer de coordonner les hommes et les femmes armés. Le chef du village doit être soit mort, soit en sécurité dans sa demeure, mais ce qu'il est sûr c'est qu'il n'était pas au cœur de la bataille. L'objectif pour moi ? Tenir la seule fortification du village, et s'y possible y envoyer ceux qui ne peuvent se battre pour être défendu par les autres s'y repliant. Sur les hauteurs se niche encore
Dans ma main droite, une épée longue qui plonge et replonge dans les chairs, à mon bras gauche, un bouclier semblable à celui que portait ma mère, valkyrie, lorsque les asgardiens n'ont pas réussi à protéger Vanaheim malgré leurs belles promesses. Rappel que rien a changé, au final, Asgard n'était qu'une fausse sécurité, comme celle dont se bercent les enfants dans les bras de leurs parents.

Je tire les ficelles, j'influence les sentiments de ceux qui m'entourent pour me faire obéir. Ils ne connaissent pas, mais un groupe de guerriers a fini par me rallier, entourant cet Ase qu'ils ne connaissaient pas mais qui semble plus s'y connaître qu'eux en matière de commandement et de guerre. J'atténue la peur et l'envie de fuite, implantant le respect et l'ordre, le désir d'obéir, et surtout la vengeance qui grandit en leur cœur. Je profite de cette avalanche de désir vengeresse, des prière qui montent à mon âme et qui m'implorent pour écarter le souvenir de mes blessures encore fraîches qui se réveillent et pour utiliser mes pouvoirs. J'en empêche un de courir, de monter la pente vers les fortifications plaquant mon bras en travers de son torse. Je siffle entre mes dents serrées :

« -Demi-tour, rassemblez les vôtres, protégez ceux qui sont désarmés, ramenez tout le monde ici. »


Tous ceux qui ne seraient pas des poids morts en tous cas. Il faut bien monter vers les bâtisses en dur, mais pas seul, pas en courant sans armes comme un imbécile. Je laisse l'homme partir, obéir et cogne de mon bouclier un nain qui s'approchait trop de moi. « Qui commande sur ces terres ? Il faut un plan ! Vers où allez-vous vous replier ? » Je n'achève même pas mon mouvement de tête pour regarder le nouveau venu en face alors que j'éventre le nain audacieux, le plantant au sol.

« - Non, vous croyez ? »


Il faut un plan. Que ferions nous sans cette information cruciale, je vous le demande. Je relève le regard de ma victime et ma lame de son corps pour le fusiller du regard. Perte de temps. Aucun des deux Ases n'a le temps pour discuter, pour s'entendre parler, cela ne peut que promettre des cris supplémentaires, mais cela je n'en ai pas encore conscience. Pour l'heure, la barbe d'opale m'agace, me rappelant trop l'ombre d'Odin. Les vieux sages ne sont pas de la partie cette nuit, j'ai plus confiance dans le tranchant des lames que dans cet homme qui vient de surgir devant moi.

« - Je commande. Repliez-vous là-haut. »
Je désigne du menton les bâtisses qui nous surplombent en haut de la pente où nous nous trouvons. « Vous y arriverez seul vieil homme où vous avez besoin d'un plan ? »

Non pas que je sois de la nature d'un guerrier sans cervelle. J'aime le maniement des armes, mais plus encore la stratégie, l'élaboration lente et fine des plans de bataille qui rappellent mes chères machinations pour prendre dans mes rêts ceux dont je me venge. Les plans sont essentiels, et j'aime l'art de la diplomatie. Mais je ne compte guère tolérer d'en discuter avec cet individu devant lequel je veux passer sans un regard supplémentaire, mort déjà pour moi.
WILDBIRD
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Lost prayers Empty
MessageSujet: Re: Lost prayers   Lost prayers Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Lost prayers

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» living amongst bandages and prayers for the gods (hleidar)
» Not all those who wander are lost ϟ HERMÓD
» Hermód - all who wander are not lost
» Roskva ϟ If in the hands of gods you have lost your way
» Aldis ♨ The man who fears losing has already lost.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
war of the gods :: Archives :: Corbeille :: les topics terminés-