lienlien
Rumeurs
- Var a tourné le dos à son roi. Il parait que la déesse des Pactes préfère aujourd'hui les grosses faveurs de Frey !

- On dit que depuis que Tyr a pris les fonctions de son frère aîné, personne n'aurait encore osé lui proposer un coup de main .

- A Tromsø, on hésite à dire si la petite Brynja est maudite ou chanceuse, car après avoir manqué de se faire brûler vive par un dragon, elle a manqué par deux fois la noyade, dont une durant les raids !



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 they call me a monster Ϟ DRÖFN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mads Olavson
Mads Olavson
viking - bondi

ϟ MESSAGES : 195
ϟ INSCRIPTION : 22/09/2014
ϟ LOCALISATION : à Tromsø
ϟ HUMEUR : renfrogné

I'm me, not him.
they call me a monster  Ϟ DRÖFN Tumblr_n7gnndyG2T1qeybv0o6_r3_250



they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty
MessageSujet: they call me a monster Ϟ DRÖFN   they call me a monster  Ϟ DRÖFN EmptySam 22 Nov - 21:45

they call me a monster


Deux enfants l’observaient de loin, au coin d’une maison, l’air terrorisés. Il était agenouillé sur la place publique, en train d’essuyer la traînée rouge sur l’aire en bois où se disputait les discours et les pendaisons. Il aurait très bien pu charger un Thraell de cette tâche, mais le bourreau accordait une réelle importance à ce nettoyage, comme s’il pouvait par le fait même effacer ses tortures. Les deux jeunes enfants, tout comme la plupart des personnes en deçà de 15 ans avaient une peur incroyable envers le Bourreau, et c’était compréhensible. Toutes personnes qui avaient en horreur le Viking étaient des gens sensés, autant par son occupation que par son caractère différent des autres. Mads était asocial, ou du moins c’est de cette manière que la totalité du village le qualifiait, lorsqu’ils n’utilisaient pas d’autres mots. « Monstre! » La voix ne le fit pas sursauter, il avait entendu les pas de la jeune femme depuis un moment déjà. Son poids fit craquer le bois, elle s’arrêta à quelques centimètres à peine de la marre de sang qui lui restait à nettoyer. Il releva la tête pour croiser le regard noir d’une blonde à qui il n’avait jamais adressé la parole. Son visage était strié de larmes, elle serrait les poings et semblait à deux pas de lui en coller une. Qu’elle essaye pour voir. « Une demande en particulier peut-être? » Il restait calme, de marbre, comme à chaque fois qu’il faisait face à ce genre de situation. Il avait déjà tout tenté. Les cris, l’ignorance, mais en général il préférait affronter les gens sur un ton sensé, ça lui donnait tous les droits du monde. « Ça te fait plaisir, n’est-ce pas? D’empêcher les hommes d’atteindre le Valhalla? » Le bourreau serra la mâchoire encore plus fort, jusqu’à ce que le goût du sang lui donne l’impression d’obtenir plus d’énergie. Cette partie de son occupation était celle qu’il détestait le plus, il n’avait décemment pas besoin de l’avis des autres pour en rajouter une couche. « Et si tu retournais dans ton Orgie pour me foutre la paix? » Un hoquet d’indignation sortit de la bouche de la femme, en même temps que sa main qui frappa d’un son significatif sur sa joue. Il ferma les yeux, laissant échapper un drôle de grondement sortir de sa bouche. Lorsqu’il se leva enfin pour la dépasser d’au moins une tête, un grand sourire s’affichait sur ses traits. « Oh arrête, tout le village entier reconnaît ton abstinence. » Dit-il, sarcastiquement. Un rire s’échappa de ses lèvres et cette fois, il retint avec force le poignet de la femme lorsqu’elle tenta de le frapper à nouveau. « Sauves-toi vite. Sinon je te jure que tu iras rejoindre l’Hellheim avant le coucher du soleil, tu m’entends? » Il en avait marre de cette situation, de ce genre de confrontation qu’il avait jour après jour. Mads était quelqu’un d’important au village, mais il était détesté depuis qu’il était le bourreau. Sa proximité avec le Jarl et ses décisions judicieuses auprès du Thing ne semblaient jamais assez. Sa réputation était entachée à jamais.

Mads était un homme incompris, si ce n’était des gens qui étaient le plus proches de lui et il pouvait facilement les compter sur une seule main. Il avait plusieurs connaissances de combats si on pouvait le dire ainsi, envers qui il savait qu’il pourrait se fier par leurs compétences, mais ils n’avaient pas de relations profondes avec n’importe qui. La personne qui comptait le plus à ses yeux était sa sœur Ranhild qui, contrairement à Sunniva, partageait cet amour. Hélas, plus le temps avançait et plus sa sœur tentait de prendre de l’importance au sein de la communauté par ses talents d’archère. Il savait qu’il ne pourrait pas la retenir indéfiniment dans le cocon familial, déjà qu’il avait été en mesure de l’empêcher de les rejoindre pendant le raid. Puisque c’était son premier voyage depuis un long moment, il avait voulu se consacrer entièrement à son Salut et non à la protection de sa sœur. Lorsqu’il eut fini de nettoyer sa dernière exécution, il ne souhaita pas rentrer tout de suite à la maison. Il n’avait pas la force d’affronter sa sœur dans un état aussi instable. Tout ce que Mads souhaitait après tout, c’était de démontrer qu’il n’était pas entièrement le monstre dont tout le village dépeignait. Peut-être aurait-il dû ne jamais refaire partie des Raids, puisque malgré le succès de la dernière expédition, il avait prouvé sa valeur en tant que soldat et également en tant que personnage cruel. Il était plus que cela, sa sœur le savait, mais il semblait qu’elle était la seule à le voir ainsi. Ou presque… Une pensée lui fit changer sa trajectoire et au lieu de se rendre à la taverne du village, il décida de quitter Troms ø ne serait-ce que pour quelques heures. Il observa le village une fois sorti, de la fumée blanche sortant de plusieurs cheminées. Il parcourra la longue distance le séparant de la mer de Norvège, en ne ralentissant pas son pas une seule fois. Mads avait eu la chance de rencontrer peu de Dieux dans sa vie, trois en tout. L’un était sa plus grande fierté, Loki. Contrairement à son cousin vertueux qui avait eu la chance de combattre avec Thor, son frère avait décidé d’apparaître devant l’un de ses plus fervents sujets. De même, il avait eu une longue conversation avec Hel, la déesse du royaume qui accueillait tant des victimes du bourreau. Enfin, et non la moindre, il lui restait sa première rencontre, la septième vague; Dröfn. Dans sa jeunesse, elle lui avait fait un tour et il l’avait mal pris. De fil en aiguille, il en était arrivé à apprécier cette joueuse de tour qui semblait l’accepter comme il était. Elle lui manquait, un drôle de sentiment lui donnait une charge électrique à chaque fois qu’il pensait à son visage, à ses longs cheveux foncés qu’il aurait tout donné pour toucher au moins une fois dans sa vie. Arrivé au bord de la mer, il s’agenouilla et commença à prier. Il espérait seulement qu’elle entendrait sa voix…

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité


they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty
MessageSujet: Re: they call me a monster Ϟ DRÖFN   they call me a monster  Ϟ DRÖFN EmptySam 6 Déc - 14:46

they call me a monster


Elle errait, les yeux dans le vague et le souffle erratique. L’espiègle n’était plus, seule l’inquiétude rongeait son cœur insouciant. En cet instant, son visage d’enfant n’était que le reflet d’un adulte. Un adulte soucieux et bouleversé par une kyrielle d’émotions. La mort officielle d’Angeya, du moins la raison retournait encore dans son esprit, fracturant chaque organe d’une griffure brûlante. Pourquoi elle ? Pourquoi la douceur, la gentillesse et la générosité d’Angeya avaient eu raison d’elle ? Pourquoi était-ce elle qui était partie, alors que beaucoup de Dieux mériteraient de prendre sa place. Ô combien elle rêvait d’envahir Helheim et de supplier son amie Hel d’échanger sa place. Ou de libérer Angeya, de la faire revenir là où elle aurait toujours dû être ; auprès de sa famille, de ses enfants, de sa petite fille. Son cœur serra à cette pensée. La jeune Thrùd. Voilà où tout l’amour de l’espiègle ira. Cette petite merveille. La jeune vague espérait pouvoir prochainement la rencontrer, il suffisait juste d’attendre que le nouveau Roi se remette d’un état presque désastreux, d’après les rumeurs. Et que le trône soit officiellement libéré par une cérémonie. Autant dire que l’espiègle qui d’ordinaire ne se mêlait pas des affaires de la cour, espérait bien que cette promesse se réalise. Que sa nièce monte sur le trône. Dröfn était persuadée que des profondeurs d’Helheim, l’on ressentirait la fierté d’une vague perdue. Lorsqu’une légère vague vint à la rencontre de ses pieds nus, la déesse glissa un regard vers l’eau. Un simulacre de sourire étira ses lippes, l’une de ses sœurs ressentait certainement son désarroi et venait de la réconforter par cette caresse subtile. L’on ne pouvait pas broyer seule avec une famille comme le clan maritime. L’Aegirdóttir délaissa la plage pour s’enfoncer dans l’épaisse forêt qui bordait l’océan, allant au contact de la Terre. Elle aussi prenait une tout autre place au cœur de la famille. Ami de longue date pour l’Océan, il l’avait soutenu dans la bataille, mais pas seulement. Car quiconque avait eu vent des rumeurs sur Angeya visionnait la guerre de l’Océan et de la Tempête comme l’unique vengeance de cœurs éplorés. Sa main pâle glissa sur l’écorce d’un arbre, lui renvoyant les immenses arbres penseurs présents à la bataille. Comme elle aimerait chasser certaines images de son esprit. Sa première bataille, une mère possédée par la démence de la folie meurtrière et vengeresse, le sang partout, les cris d’agonies sous la brûlure du feu dévastateur. Cette odeur pestilentielle encore vivace dans ses narines et ses regards éteint, lointains, à jamais vides. Non, la septième vague ne remettra plus jamais un pied sur un champ de bataille. Jamais plus. Ce n’était pas son domaine. Elle n’était pas Blódughadda, Dùfa, Kolga, Hefring… Non, elle n’avait pas le cœur avide de sang, de violences, de batailles. Elle était plutôt rires et contrariétés par ses plaisanteries. Au final, elle ressemblait plus qu’elle ne le voulait à la sensible. La capacité de pleurer pour un rien en moins.

La prière lui parvint alors qu’elle se dirigeait vers le village. Cette voix grave, profonde et plaisante qui l’enveloppa délicatement de chaleur et de réconfort. Ses lèvres s’étirèrent et elle dévia sa trajectoire pour rejoindre la mer, là où elle entendait son appel muet. La plante nue de ses pieds n’était pas douloureuse, et ce, malgré qu’elle marchait sur les branches mortes et froides. Bertha allait se faire un plaisir d’apporter l’hiver prochainement, accompagnée par cette poudre blanche excitante qui réussissait à faire oublier tous les maux à la septième vague. Galvanisée par son bonheur, elle parvenait à reprendre contrôle sur ses émotions pour les cacher derrière cette épaisse muraille forgée depuis ses premières années. Le dos épais du Viking lui apparut devant elle, agenouillé près de la mer. Ses prunelles havane contemplèrent un instant le tableau, elle aimait qu’on la prie. Qu’on l’appelle, qu’on cherche son aide ou son indulgence, qu’on espère sa tranquillité. Il ne semblait pas avoir entendu la déesse, ni même senti sa présence. Pourtant, elle était déjà dans son dos, à seulement quelques centimètres. Sa main pâle se leva pour aller glisser délicatement dans les mèches sombres de sa chevelure. S’il eut un sursaut, cela n’arrêta pas cependant la septième vague qui murmura : « J’aime cette prière, Mads. » Elle étira un sourire, contournant sa silhouette pour aller prendre la même position que lui, à son côté. Elle glissa un regard bienveillant vers ce mortel particulier, dont elle aimait le tourment de son âme. Elle pencha la tête sur son épaule, observant son profil et ses mâchoires qui tressautaient légèrement. « Tu m’as appelée, je suis là… Que puis-je faire pour toi, Mads ? » Un instant de rire ? Un moment de réconfort ? Juste une présence pour une autre ? Dröfn était prête à lui accorder beaucoup, car elle-même n’était pas au meilleur de sa forme.
Revenir en haut Aller en bas
Mads Olavson
Mads Olavson
viking - bondi

ϟ MESSAGES : 195
ϟ INSCRIPTION : 22/09/2014
ϟ LOCALISATION : à Tromsø
ϟ HUMEUR : renfrogné

I'm me, not him.
they call me a monster  Ϟ DRÖFN Tumblr_n7gnndyG2T1qeybv0o6_r3_250



they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty
MessageSujet: Re: they call me a monster Ϟ DRÖFN   they call me a monster  Ϟ DRÖFN EmptyLun 12 Jan - 4:58

they call me a monster


Il était habitué à être rabaissé, pointé du doigt, on lui crachait dessus des fois quand les gens étaient totalement inconscient de la violence qui pouvait impartir les gestes du Bourreau. Une bestialité pouvait se lire dans ses prunelles lorsqu’il mettait le pied au dehors, sans doute parce qu’il avait justement l’habitude d’être détesté de tous. En réalité, Mads était quelqu’un de bavard, blagueur même, mais peu de gens le connaissaient ainsi. C’était le fardeau que devait vivre le Bourreau du village, tout comme sa position était crainte et son nom murmuré lorsqu’on souhaitait faire perdurer un certain calme dans une discussion. Son regard assassin cachait en réalité un désir d’être accepté par tous, de redorer le nom des fils d’Olav comme lorsque ce dernier était vivant. Il se disait qu’un jour, peut-être l’accepterait ton à nouveau avec toute l’honneur qu’il méritait. En attendant, il trouvait une certaine contenance en s’imaginait parler à nouveau avec Loki, à rencontrer Thor, ou à revoir la belle vague aux cheveux bruns. Cet engouement qu’il avait à prier les Dieux, lui forçait à garder un semblant de vie saine. Il pouvait au moins se dire qu’il était un viking croyant comme les autres, qu’il prenait de longues minutes de chacune de ses journées pour prier, pour vouer un réel culte à chaque déité qui le méritait dans les cieux de l’Yggdrasil. Encore cet apràs-midi, il avait décidé de jeter son dévolu sur la fille d’Aegir, celle qui avait par le passé démontré qu’une déesse pouvait être enfantine, jouer des tours. Même lorsqu’il était plus jeune, Mads n’avait pas beaucoup d’amis puisqu’il voyait en général les gens de sa famille, que ce soit ses sœurs ou ses cousins. Elle était venue lui jouer des tours une fois, après qu’il ait croisé ses prunelles, il sut qu’elle était différente. Certes, autrefois elle était une personne différente, un corps qu’elle avait emprunté pour les besoins de la cause lui avait-elle raconté un peu plus tard. Il l’avait rencontré réellement que quelques mois plus tôt et il se trouvait choyé. Il aimait penser qu’elle était son amie, même s’il ne l’avait jamais dit à personne mis à part Ranghild. Aucun mortel ne pouvait être ami avec une déité. Du moins, c’est ce qu’il savait, ce que tous les gens disaient, mais peu avaient eu la chance de rencontrer une âme comme Dröfn.

Les yeux fermés, il était tellement concentrer à lui offrir des paroles qu’il n’entendit pas qu’elle était tout près. Un frisson parcouru son échine lorsqu’une main effleura ses cheveux, il se concentra aussitôt sur sa présence pour revenir sur cette terre. Lorsqu’il ouvrit les yeux, la déesse se tenait devant elle, un sourire avenant qui se répercuta jusqu’à lui, l’obligeant à adoucir ses traits. Elle était infiniment belle, ses cheveux virevoltant au vent, son odeur saline et douce parvenant jusqu’à lui. La robe qu’elle portait la saillait à merveille, les dorures qu’il y avait sur celle-ci semblaient tout droit sortie de l’Yggdrasil. « J’avais besoin de parler j’imagine… De te voir… » Il laissa échapper un long soupire avant de passer une de ses mains sur sa chevelure, comme s’il voulait la rendre plus présentable devant la déité ou peut-être parce qu’il avait aimé la sensation de sa main à elle. Il se mordit la joue intérieure, peu certain de ce qu’il devait rajouter par la suite. Tant de choses c’était produit depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus, ce qui faisait cinq mois environ. De long mois où tout avait été chamboulé, autant sur terre qu’ailleurs, où les Dieux vivaient. « Il s’est passé énormément de choses, la plupart sont sombres j’en ai bien peur. J’ai eu peur de ne plus pouvoir te voir, avec ces Géants et désormais, il a un drôle d’aura qui règne. Comme si un danger se préparait… » Il était loin de se douter qu’un dragon rodait tout près, mais en réalité il ne pensait pas que tout pouvait empirer. Mis à part les Raids qui avaient été fructueux, Mads ne se rappelait pas la dernière fois qu’il avait souri. « Et toi… Est-ce que je te dérangeais? Je… J’ai entendu dire que ce n’était pas tout beau pour les Dieux aussi… » Elle était sans doute la seule personne dans tout l’univers qui pouvait lui faire perdre sa répartie! Mads se contenta de mordre davantage sa joue jusqu’à sentir le goût du sang. Il avait l’air de quoi maintenant? Il n’avait rien à lui demander… Ni à lui offrir réellement, mis à part son cœur qui lui appartenait déjà depuis longtemps.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité


they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty
MessageSujet: Re: they call me a monster Ϟ DRÖFN   they call me a monster  Ϟ DRÖFN EmptyDim 22 Fév - 19:10

they call me a monster


Dröfn aimait les mortels, surtout pour jouer des tours. Elle avait toujours été proche d'eux, à s'amuser de leur réaction lorsque la donzelle utilisait l'une de ses inventions. Certains riaient, d'autres étaient moins conciliants. Mais il réussissait à la faire rire, ce qui était le plus important à ses yeux. Mortels, Dieux, elle ne faisait pas réellement de différence entre les deux. Ils étaient tous des cibles. Ca n'allait pas plus loin. Sauf peut-être, ce mortel qui suscitait plus de l'intérêt, voir de l'affection que l'envie qu'il soit sa cible. Il l'avait été jadis, lorsqu'il était jeune. Mais plus maintenant. Ce garçon, rejeter par les autres que la vague acceptait comme il était. Bel homme, grand et imposant dans le regard, qui effrayait les autres. Les mortels n'étaient pas compréhensible parfois. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas échangé avec Mads, quelques mois qui pourtant n'étaient rien dans la vie d'une divinité. Mais, ceux-ci avaient été chargés en émotions. Surtout les dernières semaines. La seule réponse qu'elle obtint à sa question, fut le besoin de ce mortel à parler, à la voir. Elle étira un sourire, troublée par ce qu'il venait d'avouer. Elle aimait qu'on l'apprécie, qu'elle suscite de l'intérêt chez les mortels. Elle n'était pas la plus priée, ou disons qu'on priait son ignorance, qu'elle délaisse le navire afin qu'il puisse voguer en paix. Qu'elle ne vienne pas les ennuyer d'une farce. Ô combien elle aimait ne pas écouter ces prières et n'en faire qu'à sa tête, entendre leurs grondements de colères et les quelques malédictions envers son nom. C'était là, le plus bel instant pour la friponne. « Je suis là. » se contenta-t-elle de répondre, croisant ses yeux à la couleur océan. Il semblait mal à l'aise où c'était l'impression que la jeune vague avait. Des chamboulements pour lui, l'attaque des géants à laquelle la jeune femme n'avait pas participé. La guerre n'était pas pour elle, force était de constater le destin qu'elle avait failli avoir à la bataille des cinq armées, si la Tempête n'était pas intervenue. Elle avait par contre, suivie les raids et aidés les mortels face à Pantoufle. Son visage blême se tourna sur la sylve Midgardienne derrière eux. « Je le sens aussi, ce danger subjacent qui semble se tapir dans l'ombre. Comme s'il attendait le bon moment pour se montrer.. » Ses sourcils se froncèrent, cherchant un indice ou un mouvement. Jörd n'était pas responsable de tout ce qu'il se passait.

Ses yeux sombres brillèrent lorsqu'il mentionna les heures sombres des divins. « Non, ce n'était pas beau pour les Dieux non plus. » Là encore, sa gorge se noua mais la jeune friponne ravala la tristesse. Elle avait eu sa mère pour essuyer ses maux, il était temps de se montrer forte et de rester l'inaccessible insouciante. « Tous comme vous les mortels, les Dieux ont aussi des guerres. Celle-ci a été cruelle, elle a tuée beaucoup de dieux. Pour... Pour une querelle et un mensonge. » Elle s'éloigna du viking pour se placer face à la mer, contemplant ce qui faisait partie d'elle. « Mais elle est finie, nous avons eu ce que nous souhaitons. Ou presque. » Cependant, la jeune vague n'était pas en état de donner plus d'informations au jeune mortel. Il pourrait poser des questions, mais elle risquait simplement de mettre fin à la conversation ou simplement fuir. Pourtant, il faisait du bien à son cœur. Il n'avait peut-être rien d'exceptionnel, ce n'était qu'un mortel portant le sang des personnes qu'il devait tuer, mais il avait un cœur d'or que lui-même ignorait. La jeune déesse l'aimait peut-être parce qu'il était comme elle, forgeant une carapace pour montrer ce qu'il n'était pas. Pas totalement. « Je suis heureuse que tu m'ais appelée Mads, j'aime venir te voir. J'ai eu peur que Pantoufle te fasse du mal. » Ses sourcils se froncèrent et elle eut un sourire en tournant son visage vers le jeune viking. « Le Kraken. » Afin de clarifier les choses, car Mads ignorait bien qui était Pantoufle. La jeune femme s'éloigna pour s'asseoir sur une roche non loin et elle observa le jeune homme. « Pourquoi ne montres-tu pas qui tu es ? Celui que j'ai déjà contemplé parfois ? »
Revenir en haut Aller en bas
Mads Olavson
Mads Olavson
viking - bondi

ϟ MESSAGES : 195
ϟ INSCRIPTION : 22/09/2014
ϟ LOCALISATION : à Tromsø
ϟ HUMEUR : renfrogné

I'm me, not him.
they call me a monster  Ϟ DRÖFN Tumblr_n7gnndyG2T1qeybv0o6_r3_250



they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty
MessageSujet: Re: they call me a monster Ϟ DRÖFN   they call me a monster  Ϟ DRÖFN EmptyVen 20 Mar - 0:16

they call me a monster


Elle lui faisait office d’encrage, lorsqu’il n’arrivait pas à rassembler toutes ses énergies pour se calmer. Mads était bien connu pour son côté sanguin, imprévisible qu’on associait à son rôle de Bourreau. Le viking était incompris, il n,y avait aucun doute là-dessus, mais souvent le jeune homme ne faisait rien pour changer les impressions qu’on avait de lui. Il était bien plus facile d’exécuter les ordres qu’on lui demandait, comme il avait fait toute sa vie. Déjà dans son enfance, il était un garçon timide qui ne s’immisçait pas dans la conversation des gens qu’il ne connaissait pas. Il était des plus intelligents, ce qui l’avait sans doute permis de se distinguer dans ses développements de stratégie d’attaque au fil des années. Il était bon combattant, il n’y avait aucun doute la dessus et c’était une des raisons qui expliquait qu’il n’était pas tout bonnement exclus du Thing. Il songeait souvent à la déesse des vagues, conscient de la chance qu’il avait de pouvoir discuter avec elle plus souvent que le commun des mortels. Une déesse était inatteignable, pourtant, il avait une relation particulière avec Dröfn. Dans ses moments les plus sombres, il lui suffisait de penser à son sourire pour ne pas tout laisser tomber. À travers les années, il avait eu la chance de rencontrer quelques Dieux, qu’il pouvait compter facilement sur une main. Il y avait Thor et Loki, bien entendu, mais celle qui lui marquait le plus était sans aucun doute la Vague. Parfois, il se demandait si elle pensait ne serait-ce qu’un seul instant à lui lorsqu’ils ne se voyaient pas, bien conscient qu’elle était toujours dans ses pensées. Pour un homme qui n’avait pas de relations spéciales avec aucune femme du village, il fallait avouer que ses désirs étaient des plus… fantaisistes.

Sa voix, digne d’un baume que l’on appliquait directement sur son cœur, lui fit fermer les yeux, pour savourer le moment. Tout chez elle lui avait manqué, avec les derniers événements qui s’étaient produits sur Midgard et les autres royaumes, ils n’avaient pas pu se rencontrer. Si la déesse pouvait ressentir le danger que l’humain lui parlait, il était certain que l’avenir ne serait pas des plus beaux. Il leva la tête dans les airs, à travers la mince couverture nuageuse, on pouvait remarquer l’astre de la nuit, signe que la phase lunaire était descendante. Il fut aussitôt alarmé des paroles de la déesse concernant la guerre que les Dieux avaient vécue. Plusieurs avaient péris, il aurait aimé pouvoir savoir de qui elle parlait, mais il se doutait que ses questions seraient mal venues. Il put au moins se contenter de poser une question sur un ton chaleureux et intéressé : « Les guerres sont de plus en plus cruelles. Est-ce que tes sœurs, Ran et Aegir sont en vie? » Ce qui se passait dans la vie privée de Dröfn ne regardait qu’elle, mais Mads était réellement inquiet du bien-être de son amie. Il se rapprocha d’elle et leva la main pour s’approcher de la sienne. « Est-ce que ça va? » La douleur pouvait presque transparaître dans sa voix. Il aurait voulu que leur rencontre se produise autrement, sous un air plus enjoué. Il avait besoin de voir son sourire, d’entendre son rire. Elle ouvrit à nouveau la bouche et le viking la regarda, incrédule à la prononciation d’un dénommé Pantoufle. Lorsqu’elle justifia ses paroles, Mads se retenu d’éclater de rire. Voilà qui était mieux. « Vous nommez une créature sanguinaire Pantoufle? » Un sourire moqueur apparu sur son visage, faisant suite en quelque sorte à sa demande d’être qui il était. Il voulait lui aussi une conversation plus légère, il s’approcha pour lui faire face, elle qui s’était assise sur un rocher. « Il faudrait que tu sois plus précise. » Il haussa les épaules, mais s’attarda sur l’arc qu’il positionna dans ses mains. Il sortit une flèche pour viser vers la mer. « Fais-tu références à mes talents de combattant? » La flèche siffla, rapidement elle sortit de leur champ de vision. Mads n’était pas un blagueur, il ne savait souvent pas quoi dire pour faire sourire la déesse, mais il était prêt à tout pour essayer de la rendre heureuse. « Ou du jeune homme perdu, seul, qui s’énamourait d’une déesse qu’il ne pouvait pas voir? » Il faisait référence à Dröfn, bien entendu. Il comprit d’ailleurs trop tard ce qu’il venait de lui révéler, peut-être que le Bourreau était destiné à clore sa bouche pour cesser de dire des folies?


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty
MessageSujet: Re: they call me a monster Ϟ DRÖFN   they call me a monster  Ϟ DRÖFN Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

they call me a monster Ϟ DRÖFN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Dröfn ⊱ seven waves
» Correspondance de Dröfn
» Dröfn Aegirdóttir
» far from the rivers (dröfn)
» don't test the ones you love (dröfn)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
war of the gods :: Archives :: Corbeille :: les topics terminés-